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1,0
Publiée le 7 janvier 2024
Je suis d'accord avec nokidoki qui trouve Nicole Kidman très mauvaise dans ce rôle, j'espère que son cachet a été substantiel . Ce film est d'une violence inouïe et gratuite, on ne croit absolument pas au jeu des acteurs (?) qui hurlent comme des bêtes toutes les 5 minutes sans trop y croire . Un navet complet.
j'y connais rien en viking. mais franchement c'est quoi cette violence. on les fait passer pourquoi? des loups sanguinaires. trop de violence. des cascades... bof. des plans... bof. j'vois ps ce qu'il y a de si bien. pour un jeu vidéo, passe encore. mais en film, ca m'a vite saoulé. je ne comprends pas les critiques si bonnes de la presse généraliste
Le genre de film qui a eu de plutôt bonne critique... mais que je ne comprends absolument pas. Je ne suis jamais rentré dedans. Les acteurs ne m'ont pas accroché du tout. ni l histoire. je me suis ennuyé devant. Dommage car à comparaison j'ai beaucoup aimé la série Viking.
Encore une fois Robbert Eggers nous propose une œuvre - presque - visuellement irréprochable aidée en cela par les magnifiques paysages islandais. "The Northman" est une expérience visuelle et sonore originale et réussie, ce qui fait du bien à l'heure où la plupart des films de studios ne prennent aucun risque, et c'est un point fort qu'il convient de souligner. Ce n'est pas l'histoire de vengeance relativement simple qui a été pour moi un problème, mais la violence viscérale extrême : côté visualisation des dégâts causés par des armes tranchantes on est servi. En soi la violence au cinéma ne me gêne pas quand ce n'est pas totalement gratuit, mais là c'est beaucoup trop présent et je suis persuadé qu'il y avait moyen de développer le récit vers autre chose pour varier les plaisirs. Autre défaut assez surprenant pour un réalisateur aussi exigeant sur la qualité visuelle de ses films : l'usage de CGI absolument hideuses dans quelques scènes de visions. Je passerai sur ce point finalement secondaire pour en conclure que j'ai globalement apprécié le film, qu'il est beaucoup plus accessible et beaucoup moins surprenant que les deux précédentes œuvres de Eggers, ce qui explique sans doute pourquoi c'est celui que j'aime le moins.
Le déclin d'Eggers est visible de film en film... Alors que "The witch" annonçait une carrière palpitante et originale, un style violent et culotté (le sacrifice du bébé), déjà dès "The Lighthouse" le réalisateur succombait au syndrome de "la même chose en moins bien" en lorgnant vers le cinéma expressionniste, mais moins bien qu'"Il est difficile d'être un dieu". Avec "The northman", Eggers tourne mais moins bien que "Valhalla rising" ou la série "Vikings". Même si cette dernière reste inégale en fonction des saisons, elle avait au moins le bon goût de nous montrer le quotidien viking comme une société ritualisée, brutale mais cohérente. Quant à Valhalla Rising, Windin Refn osait livrer une film métaphysique, hallucinatoire pour exprimer la quête à la fois géographique, mystique et identitaire. Avec le film d'Eggers, rien de tout ça. Si le mot hystérie vient d'utérus, il faudrait inventer pour ce film le mot "pénistérique" tant les acteurs hurlent et vibrent leur rage à 400 tours par minute, tout le temps. Paradoxalement , le film est lent et ennuyeux, chaque phrase est pénible à entendre avec ces faux accents scandinaves outrés et cette diction pompeuse. Eggers confond forger un destin et nous l'enfoncer dans la gorge. De plus, le film enchaîne les scènes gênantes et déplacées (le rituel par le rot et le pet, les scènes de divination, la scène de danse et de fête, la cavalière avec un appareil dentaire). Le film est beau certes (quoique quelques incrustations sanguines m'ont paru un peu vite expédiées mais l'écriture est calamiteuse : j'avais perdu l'habitude des films où les rôles féminins sont autant sous-écrits, s'attachant au héros... Parce que c'est le héros, point. Long, lourd et stupide, un véritable supplice.. Je n'irai pas voir son prochain film.
Un excellent film de Robert Eggers. Son œuvre captive le regard du spectateur, offrant une expérience cinématographique qui se déploie avec patience mais qui mérite pleinement d'être explorée. Bien que son récit puisse être considéré comme classique, il est habilement réalisé par un maître du cinéma d'auteur.
Ce film est l'histoire pas très originale de la vengeance d'un fils, prince dépossédé de son royaume. Sur fond de mythologie nordique de pacotille habillée d'un charabia fantastico/viking, des acteurs en roue libre n'essaient même pas de compenser l'absence de scénario et de mise en scène. La beauté des paysages islandais ne peut hélas pas compenser les 2h20 que durent ce navet intersidéral. Mieux vaut regarder un documentaire sur l'Islande, en général un docu c'est moins long et on peut éventuellement apprendre quelque chose.
The Northman est un film brut, puissant dans les actions et l'impact, mais inutilement bavard.
Et pourtant, j'aime les films où la conversation pertinente prime sur l'action. Ici, elle est superflue, elle nous gangrène de mots qui aurait pu réduire de 30 minutes le long-métrage. Et ce, sans altérer la puissance du film.
Car oui, The Northman possède de belles qualités. Son scénario, à la fois simple et mythique, est précis et on mesure le travail sur chacun des personnages. Visuellement, c'est excellent. Côté acteur ? C'est la déception, on nous balance des têtes d'affiches, qui finalement sont présentes à peine plus qu'une dizaine de minutes. Sur le reste, on connait les acteurs, rien à redire.
Il n'y a donc que les longueurs des échanges qui font tâches dans ce "sympathique" film d'aventure mettant en avant la légende d’Amleth !
Pour son troisième long-métrage, Robert Eggers signe une saga norroise pleine de bruits et de fureurs, une quête vengeresse brutale, sauvage et extrêmement stylisée. C’est beau, ça claque, c’est puissant.
The Northman est un film frustrant . La très grande qualité de la reconstitution , la volonté de rentrer dans l'univers mental et spirituel des anciens Scandinaves , l'idée de mêler récit shakespearien et sagas , un beau casting , des paysages superbes et une photographie de toute beauté , le talent évident de Taylor-Joy ....Que de qualités ! Et pourtant , sur le fond , une froideur pèse sur l'oeuvre qui n'a pas su faire vivre véritablement ses personnages , ni trouver le bon ton pour susciter l'émotion . Le personnage principal traîne sa bosse , Kidman son botox, tous grognent avec une voix gutturale ....bref la mayonnaise ne prend pas malgré des ingrédients de premier choix . Et pourtant on n'a pas envie de dire du mal d'un film aussi investi , aussi formellement abouti . Mais subjectivité oblige ...En tout cas , les amateurs d'histoire sandinave sauront , tout de même , apprécier une oeuvre qui gagnera à être visionnée en courts extraits illustratif . Tronçonnée ainsi , elle pourrait même faire référence .
Beaucoup d'images, beaucoup de bruit pour si peu de cinéma.. On le comprend des la première minute du film, lorsque le réalisateur choisit de faire atterrir de son cheval son personnage principal avec un Mickeymousing.. Tout le film est jonché de choix ridicules, ce qui donne à voir une mise en scène toc qui ne parvient pas à révéler le récit. Chaque intention est sur jouée, chaque plan est conventionnel, chaque envolée lyrique est un pétard mouillé, chaque ellipse est un cache misère. Les personnages ne sont pas interdépendants, et sont esclaves de la main narrative de l'auteur (ce qui fait qu'on ne les sents pas). La dramaturgie manque de dialogue avec le spectateur, tout se suit bêtement, rien n'est là pour stimuler le spectateur, Eggers tente de camoufler les faiblesses de cette dramaturgie par des effets visuels puissants, qui malheureusement font toc.
Ah ça, c'est sûr que c'est bien joli. Et pour le coup le nom ne ment pas sur la marchandise : on le retrouve en chair et en os ce Robert Eggers, auteur des tout aussi bien jolis The Witch et The Lighthouse... Mais ça implique aussi de devoir s'infliger les bémols de son cinéma. Ben oui car aussi brillant esthète soit-il, j'ai toujours trouvé à ce bon vieux Robert cette fâcheuse tendance à vite tourner à vide dans ses films; et ce sans même s'en cacher. Le destin de ses personnages est souvent suggéré à l'avance et ne reste que l'aventure entre les deux extrémités du film pour nous maintenir en haleine. Et j'ai beau avoir pu apprécier la dynamique de descente aux enfers de The Lighthouse, avec ce conte viking ça s'est vite avéré très douloureux. Déjà d'emblée il y a ce verbe incroyablement creux et ces enjeux émotionnels très survolés et traités avec superficialité (enjeux qui reviendront régulièrement et sans réelle progression !), mais surtout il y a des cruelles lacunes dans la structure du film bâtie comme une tragédie qui ne fait qu'accumuler les poncifs bien lourds du cercle de la violence tout en étant bien longuet quand il n'a pas grand-chose à évoquer. Cerise sur le gâteau, conscient que ses seules compétences sont formalistes, Eggers ne s'impose aucune retenue dans les audaces visuelles d'un goût parfois... discutable (spoiler: le coup du plan final du cheval qui galope dans le ciel jusqu'au Valhalla j'en ai explosé de rire ! ). Problèmes de rythme et interprétations fades en supplément, The Northman est un bien beau gâchis qui fait déjà regretter l'époque horrifique sous A24 du réalisateur qui abandonne ses racines pour braver les eaux salées et dangereuses de l'océan d'Hollywood jusqu'à s'y noyer. Dommage...