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majestic
44 critiques
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2,5
Publiée le 1 janvier 2025
Une petite déception au vu du tapage médiatique et des louanges pour sa sortie, certes le réalisateur a voulu montré entre autres le décalage-l'indifférence de la famille Hoess vivant une vie normale tout en côtoyant le camp d'Auschwitz mais c'est très voire trop lent (pour ceux qui ont déjà vu des documentaires sur ce sujet ça n'apporte rien de nouveau et même pour ceux qui n'en aurait pas vu pareil) peut être qu'en montrant + d'interactions avec le camp voire des scènes + dures ça aurait été différent mais là... Et la fin est bizarre à la place bref déçu par rapport à l'emballement général pour ce film
Film dur et froid techniquement maitrisé sur les camps de concentration jamais montrés car évoqués du coté d'une famille allemande qui vit à coté. On ne passe pas un bon moment et c'est fait pour.
Excellent film, qui n’a pas besoin de montrer l’horreur pour la faire ressentir. Vous êtes profondément marqué par le pathétique des bourreaux, la terreur des victimes, et le son, omniprésent, qui termine de vous faire revivre cet indicible cauchemar.
Le quotidien glaçant du commandant du camp de concentration d'Auschwitz et de sa famille, dans leur maison cossue et leur grand jardin, qui jouxtent le camp. Tout est suggéré, la violence n’est jamais montrée. Une œuvre majeure sur le cynisme et la deshumanisation. SSidérant.
Un film coup de poing, bouleversant, glaciale de la part de Jonathan glazer. La zone d intérêt est un film où le dépouillement est majeur, jouant beaucoup sur le hors champs ou ́ou spectateur la suggestion de l horreur est quasi présent, ne serait ce que les bruits de fond qu on entend dans ce camps où l on est jamais présent. L action se situe principalement dans la maison de rudolf hoss dirigeant le camp d autschwich. Le calme de cette maison face à ce camp d extermination m a provoqué l effroi. La scène de la promenade de la rivière de ce hoss avec sa famille me hante encore. Un film à voir mais il faut être solide
La construction du film est décousue. Un film plat, sur une famille dépravée. On ne ressent pas l'horreur de la guerre. Aucune connaissance historique n'est apportée. Les acteurs sont certes plutôt bons mais sans profondeur et émotion. 1h30min sans plaisir, on ne sort pratiquement jamais de la maison. Certains passage sont sans évidence et sans compréhension. Bref, le film n'est pas poignant comme d'autres sur ce sujet.
"La Zone d’intérêt" de Jonathan Glazer est un film singulier qui nous plonge dans la banalité du quotidien d’un commandant nazi et de sa famille vivant à proximité d’un camp de concentration. Dépourvu d’une intrigue traditionnelle ou de grands moments d’émotion, le film se distingue par une mise en scène froide et minimaliste, offrant une expérience à la fois brute, oppressante et captivante. Le contraste saisissant entre la tranquillité apparente de cette maison idyllique et l’horreur invisible qui l’entoure nous marque durablement. Ce parti pris audacieux, bien que déroutant, fascine autant qu’il questionne. En conclusion, "La Zone d’intérêt" s’apprécie comme une œuvre unique qui bouscule les conventions du cinéma. Si elle ne plaira pas à tous, elle mérite d’être vue, ne serait-ce que pour sa mise en scène et la profondeur de son propos. - 14/20 Critique sur La Zone d’intérêt (film) Vu le 12.12.2024 sur CANAL+
Dans un cadre perpétuellement restreint où le hors-champ menace de déborder à chaque instant, La Zone d'intérêt tente de montrer le quotidien de Rudolf Höss, le commandant du camp de la mort d'Auschwitz, et de sa famille. Le parti pris de Jonathan Glazer est osé mais, grâce notamment à un travail phénoménal sur le son, il fait mouche ; et ce qui se passe est certes une tentative d'illustration de l'effroyable banalité du mal, mais qui ne débouche jamais sur une quelconque minoration de l'horreur des camps. Au contraire, c'est une façon de souligner à quel point ce qui s'y passe échappe au dicible, quand l'indifférence des Höss est elle monstrueuse, malgré leur goût pour le jardinage et leurs aspirations petites-bourgeoises. La Zone d'intérêt apparaît donc comme un très grand film donc les aspirations formelles ne sont jamais gratuites ni déplacées.
Enfin vu cette Zone d’Intérêt de Jonathan Glazer, cet événement du festival de Cannes. Rapidement pris par la mise en scène assez virtuose du bonhomme grâce à laquelle il suggère beaucoup l’horreur plutôt que de la montrer, on est assailli de hors champ, de sons, de lointains cris … L’effet escompté est atteint, le malaise s’installe très rapidement et cet essai sur la banalisation de l’horreur la plus épouvantable marque des points minute après minute. C’est le cas jusqu’à mi-parcours, lorsque l’intrigue devient politique, que le sensoriel devient bavardage et que quasiment plus rien ne se passe, tant au niveau de l’action que de l’humain. Evidemment, c’est bien joué et la réalisation est superbe mais l’effet coup de poing s’amenuise au fur et à mesure pour accoucher au final d’une petite déception …
La shoah à travers l'ordinaire, le quotidien d'un famille nazie qui habite à côté du camp d'Auschwitz, le "brave père de famille" qui travaille avec opiniâtreté pour monter les échelons. Les enfants jouent avec les dents d'un condamné, la maman récolte de beaux manteaux de fourrure, et découvre des bijoux cachés dans le dentifrice....rien n'est montré tout est suggéré...comme cette fumée par dessus le mur...
Glaçant, des décors hallucinants de réalisme, une bande son qui fait dresser les poids jusqu'à la nausée.. ce film devrait être diffusé dans les écoles comme Nuits et Brouillards en son temps. Un chef d œuvre, une claque qui résonne avec l actualité.
On doit reconnaître que cette manière inattendue de mettre en scène l'une des périodes les plus sombre de l'histoire de l'humanité est à la fois fascinante et révoltante. L'ambiance sonore pesante résonne chez le spectateur sans toucher le moins du monde la famille Hoess et son train de vie oppulant. La situation qui se déroule sous nos yeux nous paraît impensable et pourtant bien réelle presque banale pour les protagonistes...La scène de fin est un échos à l'ensemble de l'œuvre qui comme la plupart des critiques l'annoncaient...nous glace et nous effraie. Je pense que il faut le voir, il faut s'y essayer, s'y confronter. '