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    La Zone d'intérêt
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    Brunogra
    Brunogra

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2024
    Absolument au-delà de la hantise, du magnifique et du terrifiant. Fantastique sur le plan technique, en particulier avec sa conception sonore.
    Iwan Heri Trégouët
    Iwan Heri Trégouët

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Grand film dont le sujet original n'avait jamais été traité de cette façon. La symbolique de Hoss descendant les escaliers, seul, comme s'il descendait en enfer est très forte. Un pouvoir de suggestion intense, sans voir les images fortes habituelles. Quelques points cependant sont critiquables : impossible de voir les cheminées des crematoires ou l'arrivée des trains, l'extermination ayant lieu à Birkenau, à 3/4 kms de là...
    Ruoqian CAI
    Ruoqian CAI

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Très bon film qui montre sans montrer les dessous des gardiens de Auschwitz ! Plus qu’un film c’est une réel expérience cinématographique.
    Mounir Ben Moussa
    Mounir Ben Moussa

    90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    L’horreur genocidaire infilmable à quelques mètres d’une vie tranquille bucolique du chef du camp et de sa famille . Filmé sur les véritables lieux , l’apparence de normalité crée par des petits détails un certain malaise. Véritable expérience sensorielle sur le hors champ esthétiquement soignée mais émotionnellement un peu creuse
    Nicoco
    Nicoco

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Une approche unique de l’holocaust juif de la seconde guerre mondiale. On suit le quotidien heureux et banal d’une famille allemande et de son père officier militaire responsable du camp d’Auschwitz. Ce dernier n’existant que par les sons qu’il produit.
    Un coup de génie qui renouvelle le film sur ce thème vu et revu.
    David S
    David S

    24 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Sérieux... je ne peux donner mon approbation à la nomination des Oscars et les critiques positives à ce film. Je me suis endormi 2 fois. aucune émotion. je pense que le réalisateur sait ce qu'il fait mais.. pour lui ! car moi je n'accroche pas et j'ai cherché de l'intérêt au film très longtemps et à la fin... je désespère. rien.. le vide et le néant total. Comment accrocher ? vraiment navrant.
    Leoj
    Leoj

    8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Je reconnais bien sûr la performance de la réalisation. Le travail sur le son est incroyable. C'est un film hors du commun. Mais au final, malgré l'horreur, c'est froid et ça laisse presque indifférent.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    28 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Le film :" The zone of interest " en VOST 

    Le réalisateur : Jonathan Glazer 

    Grand prix au festival de Cannes de 2023.

    La durée : 105 minutes. 



    " Le ventre est encore chaud d' où est sortie la bête immonde. " de Bertolt Brecht.


    Voici le quatrième long métrage de l' anglais Jonathan Glazer ( Sexy Beats, Birth et Under Skin auparavant).


    Le génial Stanley Kubrick fit commencer "2001, A Space Odyssey" par environ cinq minutes de musique du hongrois  György Ligeti avec un écran noir pour placer les spectateurs dans un état particulier. 

    Jonathan Glazer fait de même avec une musique bruitiste comme ouverture de son œuvre cinématographique. 


    Au vingtième siècle , il convient de citer le documentaire " Nuit et Brouillard " d ' Alain Resnais  ( 28 minutes) et le documentaire " Shoah " ( 9 heures 35 minutes de témoignage) de Claude Lanzmann pour évoquer l' Holocauste perpétré par l' idéologie du parti national socialiste des travailleurs allemands et son führer..


    Il y a quelques années le jeune cinéaste franco - hongrois Lazlo Némes proposa un film étonnant et quasi documentaire " Le fils de Saul " qui reste comme une  œuvre mémorielle et  pertinente   sur un aspect de la Shoah.


    Ici, les caméras de Jonathan Glazer sont placées comme des caméras de surveillance à l' intérieur d' une grande villa , relativement proche de Cracovie  où vit le couple Hoss et leurs enfants et leur domestique .

    Cette villa , à trois niveaux , est entourée par un espace vert, un potager, une  serre , une petite piscine et tout  proche coule une rivière. Un petit lac orne une belle campagne et une forêt où les chants des oiseaux sont merveilleux !


    Les caméras sont loin des personnages et nous avons des plans séquences et des travellings précis qui interdisent toute identification possible à tel ou tel personnage ce qui donne une impression de documentaire et cela est très intéressant et pertinent .Évidemment  , on voit ,du jardin , un mur au fond et des bâtisses hideuses et quelques cheminées ...........


    Rudolf et Heidwig Hoss semblent heureux au milieu des enfants et parfois viennent des invités.Heidwig est une bonne mère de famille et mentalement neutre en ce qui concerne ce qui se passe de l' autre côté du mur et des barbelés.


    Constamment on entend une bande son qui s' amplifie en direction du mur et est plus tenue dans la villa!

    En somme nous observons vivre ces gens avec une bande son où des coups de feu claquent ou des cris horribles surgissent ou parfois on entend le bruit d ' un train ou des voix apeurées ,etc.. Des fumées tapissent le fond de l ' écran parfois ...........Alors l' horreur organisée et planifiée est là par le son et nous voyons vivre la famille de l ' officier S.S. Rudolf Hoss chef du camp d ' extermination d' Auschwitz - Birkenau. 


    Nous imaginons ce qui se passe par delà le mur par la bande son et ici réside la force nécessairement horrible du film dû au  décalage entre une vie de famille et une catastrophe programmée et organisée qui prend la forme d' une usine à produire des cendres humaines sans arrêt.


    Judicieusement placé   , il faut signaler deux moments filmés en négatif qui font briller une adolescente polonaise comme une lueur d' espoir et de résistance dans la lourde nuit nazie..........


    A trois reprises la caméra surplombe une réunion des dignitaires S.S. ou un repas de la famille Hoss ou un réunion à Berlin capitale du troisième Reich. Filmés par le haut , ces humains sont comme 

    "des abeilles " sous le regard omniscient d' Adolf Hitler ou plus exactement cet "oeil caméra " illustre le délire idéologique et messianique du  Führer descendu de son nid d ' aigle pour les gouverner mille ans..........


    Voici une œuvre cinématographique exigeante pour le spectateur et heureusement !


    Voici une œuvre cinématographique qui propose  , sans dialogue dans les dix dernières minutes , une méditation ardue avec deux ellipses temporelles et un plan " saut temporel" particulièrement bien venu.


    Pour marquer le passage du temps quatre fois l ' écran devient noir puis  blanc  puis rouge et puis noir avec un tout petit cercle blanc en son milieu.


    On ne peut pas filmer l' ignominie absolue , on peut la faire entendre par des sons d ' effroi ou de folie ou de délire idéologique notamment. Soulignons le travail sonore exigeant et glaçant, tout au long de cette oeuvre cinématographique atypique, qui ne banalise pas la Catastrophe c ' est à dire la Shoah.


    Montrer , en fiction , la "vie" dans  un camp d' extermination est risquée car cette réalité ne peut pas être vue assis dans un fauteuil mais plutôt entendu uniquement de manière sonore .

    Ce fût l' erreur de Steven Spielberg dans certaines scènes de " La liste de Schindler" ( scènes du ghetto de Varsovie et du camp d ' extermination des juifs,des tziganes et autres " non - humains " selon l' idéologie de la race des seigneurs c ' est à dire des "purs " aryens )..........


    Le bruit de fond musical ou la musique bruitiste devient sirènes ardues et stridentes  et nous place face à la Catastrophe ..face à la Shoah...


    Le silence des pantoufles est aussi alarmant que le bruit des bottes , au sens propre comme  au sens figuré ..........


    Jonathan Glazer semble approuver les analyses de la philosophe Hannah Arendt au sujet du nazisme. Et vous?



    " The zone of interest " nous questionne sans artifice et avec  force !


    Comment aurais-je vécu à cette époque ? Qu' aurais - je fais ? Et vous ?


    Il y a des événements historiques qui ne doivent jamais  être oubliés ni relativisés .


    A voir et à méditer lucidement.


    Vous pouvez partager ce petit texte vers d ' autres personnes évidemment. 


    Merci. 


    Amicalement. 


    Gérard Michel 
    Helvarg
    Helvarg

    2 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2024
    Difficile de dire que j'ai aimé ce film tellement il m'a laissé perplexe.
    Ici on voit 'simplement' la vie d'une famille 'ordinaire' dont la maison est juxtaposée au camps d'Auschwitz.
    La mise en scène est superbe tout comme la photographie. Les costumes , les décors , honnêtement c'est un sans faute selon moi.

    Et ce qui m'a le plus 'dérangé' c'est cette froideur. Que ce soit par l'environnement ou par les personnages.
    Vraiment un film qui sort des sentiers battus. Je regrette quand même quelques longueurs.

    4,5/5
    Thibe
    Thibe

    38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Pas une ombre de patos. pas une image du carnage. que des suggestions, des bruits, et des odeurs qu'on imagine. une petite vie tranquille, avec des petits soucis classiques, tout ça, juste aux portes de l' enfer. Une fresque glaçante, posée en simple témoin d'un système déshumanisé à l'extrême...
    Sylvie BG
    Sylvie BG

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2024
    Un film prétentieux, qui se la joue intello, sans être en mesure de faire passer la moindre émotion. Le propos tourne en boucle (tout est dit en 15 min) et on se perd dans des scènes incompréhensibles, au mépris du spectateur ainsi tenu à distance comme pour lui signifier : "mon génie surpasse l'intelligence commune". Bref, une grosse déception et une incompréhension totale du tapage fait autour de ce film dont le sujet et l'approche, très prometteurs, auraient mérité un bien meilleur traitement.
    2985
    2985

    253 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2024
    Un film correcte mais pas assez impactant. Höss commandant d'Auschwitz, même une vie paisible dans sa belle maison, séparé par un simple mur, où des atrocités sont perpétré de l'autre côté, si le choix ne pas montrer le camps en lui-même est un choix audacieux, le souci est que cette routine familiale tourne vite en rond pour ne rien raconter aux finale. Certe l'on entend des aboiements, des cris, des coups de feu, mai c'est bien trop succinct pour vraiment créé ce décalage entre les situations. Montrer Höss ne serait-ce que ce rendre dans le camps, le traverser pour se rendre à son bureau, sans rentrer dans les détails, aurait apporté de la matière. C'est dommage, le sujet est intéressant, mais c'est extrêmement vide.
    lt0856
    lt0856

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2024
    La Zone d'intérêt pourrait être un chef d'œuvre s'il n'était pas aussi exigeant. Si l'on est très acculturé à cette question fondamentale qu'est la possibilité de Shoah, que l'on a lu et vu sur le sujet, en particulier le film de Lanzman, visité les lieux, écouté les témoins, les descendants, alors ce film est reçu comme un chef d'œuvre, particulièrement violent et radical. Si ça n'est pas le cas, si l'on en attend une narration ou un une approche didactique, alors il peut apparaître formel, voire artificiel. Je pense que finalement, le message de Glazer est que cette Histoire est irréductible à toute histoire : il propose une œuvre totale qui m'évoque tout autant Shoah que Three Tales. Un coup de poing dans la figure de notre humanité autosatisfaite mais où un espoir ténu existe tout de même (la résistante Alexandra, le mémorial qui apparaît alors que Höss s'enfonce dans les ténèbres de l'histoire).
    Nitnelav
    Nitnelav

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2024
    Le film plonge le spectateur dans un quotidien glaçant et dérangeant, celui du commandant du camp d’Auschwitz, Rudolf Höss, et de sa famille, sans jamais franchir les portes du camp lui-même. C’est une incursion cynique dans un confort bourgeois à seulement quelques mètres de l’horreur inimaginable. Jonathan Glazer et son équipe technique ont conçu ce contraste avec une précision chirurgicale et un minimalisme percutant : une composition géométrique du cadre, une force évocatrice hors-champ, et une musique oppressante. Chaque scène, chaque mot, chaque détail sonore ou visuel a été minutieusement pensé pour interpeller.

    Le film met en lumière la banalité du mal, dévoilant un mal insidieux qui ronge les êtres de l’intérieur. Ce bonheur de façade cache une indifférence, une déshumanisation, une indécence troublante, oscillant entre le déni et le dégoût. Il pose une question cruciale : quel est notre rapport personnel aux horreurs du monde, et comment parvenons-nous à les maintenir à une distance acceptable ?

    La Zone d’intérêt (nom donné par les nazis au périmètre de vie autour des camps de la mort) propose une perspective inédite sur la monstruosité de la Shoah, et se révèle être un film d’une rare intelligence, empreint d’une originalité marquante (même dans ses passages les plus expérimentaux) et d’une maîtrise technique impressionnante. Ce film, glacial et terrifiant, se distingue non seulement par sa forme, mais aussi par l’interprétation saisissante de Sandra Hüller, dont le travail corporel fascine par son intensité.
    BFM9
    BFM9

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2024
    Plutôt que de mettre en scène les terribles conditions des déportés, The Zone of Interest pose sa caméra sur la vie de la famille du directeur du camp. Ce qui surprend, jusqu’à choquer, c’est la banalisation de l’horreur : cette famille parait vivre sa meilleure vie dans sa maison collée au mur du camp d’Auschwitz que le réalisateur choisit de ne jamais montrer explicitement. Le génie du film reside dans le contraste entre la vie de la famille, avec ces scènes des enfants jouant dans le jardin et les sons, les cris glaçants qui émanent du camp. Les horreurs sont évoquées, sonorisées, mais jamais montrées, pourtant ce travail sonore créé chez le spectateur un sentiment dérangeant.

    Une scène marquante montre la femme du directeur dans son potager tandis qu’au dessus du mur on remarque une traînée de fumée indiquant l’arrivée d’un train de déportés.

    Il y a dans ce film une multitude de détails qui illustrent l’esprit Nazi, complaisant et indifférent avec les horreurs commises dans les camps, car il ne s’agit pas là de naïveté.
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