Wonder Woman 1984: L'Envolée des Ratés
Mes amis, accrochez-vous bien à vos ceintures magiques invisibles, car nous replongeons dans les années 80 avec "Wonder Woman 1984". Et ça, c'est comme se faire passer un vieux synthé vintage dans les oreilles, mais sans le charme. L'histoire ? Eh bien, Wonder Woman doit botter les fesses de deux méchants, Max Lord et Cheetah, qui, en termes de développement de personnages, ressemblent à des figurines d'action qu'on aurait oubliées dans le placard.
Le boyfriend de Wonder Woman, Steve Trevor, revient d'entre les morts grâce à un tour de magie version "80's best of". On aurait dit que Patty Jenkins avait épuisé son budget sur les mousses de moustaches et les couleurs fluo, car le développement du scénario est plus bancal que le pont d'Indiana Jones. Ils se retrouvent, et ça aurait pu être mignon si cela ne ressemblait pas à un épisode bizarro d'un sitcom des années 80.
D'accord, Patty Jenkins, on a bien compris que vous vouliez nous montrer la puissance de la femme. Mais sérieusement, réduire tous les personnages masculins à des caricatures, c'est comme si on enfilait des chaussettes sur nos mains et prétendait que c'est des gants. C'est absurde et inutile. Et parlons de Cheetah, la vilaine. Elle passe de gaffeuse maladroite à "Joker" en talons hauts. Le message ici ? Les femmes qui veulent plaire aux hommes sont condamnées à devenir des super-vilaines. Oui, bravo, Jenkins.
On dirait que le scénario a été écrit par un groupe de petits enfants défoncés au sucre, qui ont décidé de jouer à "Et si Wonder Woman volait pour de vrai ?". Les réactions des personnages sont tellement puériles que même les Teletubbies se moqueraient d'eux. Les scènes de vol de Wonder Woman sont si longues qu'on finit par se demander si elle a un abonnement à Air Miles pour toutes ces circonvolutions. Quant aux combats, eh bien, ils durent tellement qu'on se croirait dans une série Netflix qui refuse de se terminer.
Dans "Wonder Woman 1984", il y a une bataille acharnée entre les costumes. Non, pas entre les méchants et les gentils, mais entre Wonder Woman et ses placards infinis de tenues moulantes. C'est comme si elle avait un abonnement à Amazon Prime avec livraison en une seconde pour tous ses costumes. Les costumes changent plus vite que les saisons de "Game of Thrones", et au bout d'un moment, on se demande si elle n'a pas un super-pouvoir spécial : changer de tenue plus vite que son ombre.
En fin de compte, "Wonder Woman 1984" est comme un sandwich à la mayo périmée, vous espérez qu'il s'améliorera à chaque bouchée, mais ça finit par être un désastre. Patty Jenkins nous a habitués à mieux. Au lieu d'un film d'action fantastique, on se retrouve avec un album photo kitsch des années 80, déguisé en film. Alors, si vous avez besoin de votre dose de Wonder Woman, révisez plutôt les bandes dessinées ou regardez la série animée. Car ici, les seuls super-pouvoirs sont ceux du marketing et de l'invisibilité, qui font disparaître tout bon sens et toute cohérence.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr