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    The Square
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    3,3
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    305 critiques spectateurs

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    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    Indépassable et omniprésente, l'incompréhension est le thème central de ce film : entre un père et ses enfants, entre collègues, entre un artiste et son public, entre classes sociales, entre les hommes et les femmes, entre les communicants et les êtres humains... C'est bien vu, très bien joué, souvent drôle et quand-même assez nihiliste sur le fond. Quelques minutes en moins n'auraient pas fait de mal, même si certains aspects de l'histoire semblent avoir été coupés au montage (que devient l'assistant du héros, qui disparaît aux 2/3 du film?).
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    27 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Bonjour,

    Ruben Otslund signe une satire féroce et lucide du monde des arts modernes face aux monstres de l' Ego total et en face des pauvres à la rue !

    A méditer !

    Amicalement.

    Gérard Michel
    isa
    isa

    1 abonné 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2024
    Franchement ce film est complètement barré mais surtout vide et incohérent.
    À moins d'être un pseudo intellectuel bobo passez votre chemin
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Le début est un peu lent à mettre en place mais le scénario avance crescendo et gagne vraiment en qualité et en profondeur au fur et à mesure du film. certaines scènes sont vraiment exceptionnelles et restent en mémoire.
    Paul Garin
    Paul Garin

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2024
    Film super, intéressante critique de la société.J'ai énormément aimé la séquence de la prestation d'Oleg car cette séquence du film met en évidence les différences entre la civilisation humaine et la barbarie animale, ainsi que l'interaction entre les instincts humains et les normes sociales. Elle remet en question la notion de nature sauvage et bestial d’un homme, bien souvent cachée par une couche de civilité, et montre que si certaines conditions sont réunies au même endroit et au même moment, le comportement animal d’un homme peut refaire surface. Cette scène incite donc le public à réfléchir à sa propre conduite en société ainsi qu’au la véritable fossé entre la civilité d’un homme et l'instinct l'animal qui peut être créé par le même homme, celui-ci est montré dans le film comme relativement petit.

    On se rend donc compte que le comportement animal d’un homme réveille l'instinct animal d’un autre homme même si celui-ci est l’homme le plus civilisé du monde car on retrouve dans chaque humain, une part bestiale qui peut se réveiller à tout moment.
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2024
    Intéressant à bien des égards en proposant des réflexions sur l'art, les médias, le carriérisme, entre autres.. Quelques scènes d'une originalité exceptionnelle sont particulièrement saisissantes, mais font perdre quelque peu en intensité au fil rouge narratif, passant parfois au second plan.
    Nicothrash
    Nicothrash

    368 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Ruben Östlund nous livre avec The Square une critique très contemporaine de tout ce qui est en soit critiquable. Ça part dans tous les sens et ne va nul part, la superficialité semblant être le maître mot et réalisateur. Si quelques scènes sortent indéniablement du lot par leur cynisme ou leur drôlerie, l'ensemble paraît interminable. C'est certes très bien joué et remarquablement mis en scène mais c'est bien trop long, on s'ennuie très rapidement et la gêne n'est pas assez appuyée lorsque Östlund se décide à se lâcher un peu. À part deux ou trois sourires et quelques très bonnes idées perdues dans le flot, j'avais surtout grand hâte que cela se termine. Une Palme d'Or bien surfaite à mon sens.
    Zorglubu
    Zorglubu

    2 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Ce film n'est pas notable. Quelques excellentes idées, une réalisation exceptionnelle, un acteur principal top. Mais Ostlund fait le malin et je ne sais pas si c'est moi ou le film qui s'est perdu en route. Il reste qu'on le regarde avec étonnement et intérêt du début à la fin.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Ruben Östlund nous offre une très bonne réalisation, assez froide, avec très peu de mouvements de caméra et une mise en scène très simple. Il met encore en avant des personnages riches et ici, il rajoute l'art contemporain au centre de son long métrage. L'acteur principal est vraiment très bon, comme le reste du casting et c'est encore une fois une critique de la société et des riches, notamment avec les mendiants. Le scénario est vraiment très bon bien qu'il part un peu dans tous les sens et les dialogues sont aussi bien écrits, mais le plus impressionnant, c'est le développement des personnages. La BO est très bonne, surtout le thème principal qui est vraiment envoûtant avec ce chant par dessus. Les scènes sont assez longues et reste donc dans no esprits comme la scène du dîner de riches.
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Ruben Ostlund film le ridicule comme personne : il porte un regard sérieux sur des scènes grotesques. Le film souffre néanmoins de longueurs.
    Andretti3000
    Andretti3000

    17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Juste pas mal, je ne comprends pas bien où Ruben veut en venir. Disons que c'était juste assez ce qu'il faut pour me captiver, quelques scènes qui valent le détour. Mais voilà, je suis un peu déçue à vrai dire.
    Shiki
    Shiki

    78 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2023
    Critique du monde de l'art contemporain , de la société en générale et sans vraiment de sens. C'est long mais qu'est ce que c'est long. Le film nous propose des scènes loufoques , sans aucun intérêt, on attend quelque chose durant 2h30 et au final, ça se termine (enfin) sur rien? Quelle perte de temps.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Un petit bijou d'intelligence.Une critique acerbe d'un certain art contemporain,un kaléidoscope d'entraide donnée ou pas.Et des moments qui font rire.La tesla qui reste seule en bas de l'immeuble à la fin du film dit tout sur l'évolution de Christian!Un film salutaire.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2023
    "Vas-y, la joue pas à la suédoise, pas de politiquement correct."
    Cette phrase résume à merveille l'ensemble de l’œuvre de Ruben Östlund, en froid avec l'image ultra-policée de sa Suède natale. Ajoutons pour comprendre le contexte que l'acteur qui la prononce est et incarne un Danois (il s'agit d'une vanne courante entre Danois et Suédois, comme on peut en voir dans Rita et Broen/Bron).

    Comme il est question d'art, la symbolique tient une place à part entière dans ce film : la statue démantibulée au début (avec pour citation "folkets kärlek (är) min belöning", "l'amour du peuple est ma récompense"), l'escalier en colimaçon carré dans l'immeuble populaire, l'Ave Maria modernisé, le rapport aux personnes qui mendient, etc.) mais également les clichés (sur les Suédois, les banlieues, les bobos déconnectés du réel qui roulent en Tesla, etc.). Östlund semble d'ailleurs aimer torturer la bourgeoisie suédoise jusqu'aux limites du populisme, dans une œuvre qui est pourtant tout sauf populaire.

    On découvre ainsi l’archétype du bourgeois intellectuel, prônant de grandes et belles valeurs mais incapable de les incarner lui-même tant il vit dans sa tour d’ivoire, vide et creuse. spoiler: Pis, les actions du principal protagoniste génèrent de l’injustice qu’il peine à réparer parce qu'il s'en dédouane.
    Reprenant le thème de ses deux premières œuvres, Östlund interroge également le rapport entre l’individu et le groupe, étendu également aux réseaux sociaux avec, toujours, des expériences psychosociologiques qui nous questionnent sur nous-mêmes, notre part d’animalité et d’égoïsme de survie (thème développé dans Happy Sweden, Happy et Snow Therapy) ainsi que sur notre capacité à nier nos responsabilités spoiler: (la scène de la confession du conservateur du musée, vers la fin, rappelle beaucoup celle de Tomas dans Snow Therapy)
    .

    Comédie de mœurs, d'abord, un rien futile, le film devient vite tension, générée par la peur et les préjugés, sans nul doute le point fort d'Östlund qui a définitivement abandonné les longs plans séquences et les silences qui durent au profit d'une réalisation plus linéaire, plus conventionnelle. Le réalisateur n’abandonne pourtant pas ce qui avait fait le succès de ses deux premiers films puisque le quotidien de ce conservateur de musée d’art contemporain est filmé sous forme de saynètes sans lien direct, parfois, entre elles. La tension est ainsi plus soutenable, d’autant que l’humour dont le film est parsemé, est beaucoup plus franc que dans ses précédentes réalisations. On navigue ainsi constamment entre scènes dérangeantes (celle du "singe" lors de la grande réception est un chef d’œuvre de malaisance) et scènes plus légères.

    Le tour de force d’Östlund est de parvenir à nous intéresser à l’art contemporain tout en s’en moquant… ce qui est encore de l’art contemporain : une mise en abyme assez étourdissante qui part d'un carré au sol pour atteindre la société tout entière.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    "L'art moderne, c'est n'importe quoi, et ça ne plaît qu'aux snobs ridicules." Voilà pour le résumé des 2h30 de The Square, dont la redondance (toujours ce même message, en boucle, et ça dure, ça dure...) n'a d'égale que la virulence de son propos. Ruben Ostlund n'hésite pas forcer le trait de ses gags, à aller jusqu'à montrer frontalement l'hérésie qu'il dénonce, tirant un grand coup sur la nappe de soie parsemée de flûtes de champagne, pour créer un désordre de luxe sublime. On repense au gag de l’œuvre d'art qui est une accumulation de petits tas de poussières (avec le message trop explicite "You Have Nothing" placardé en grand, un manque de finesse volontaire) qui est "nettoyée" par l'homme de ménage (allez hop, plus de saletés !), refaite à la va-vite par le vernisseur sans que personne ne s'en aperçoive ("L'art moderne, c'est très surfait", round 1, vainqueur : Ostlund, on a bien rigolé). On repense aussi au dîner au restaurant gastronomique, le climax du film, qui voit un
    spoiler: artiste bousculer un homme et quasiment violer une jeune femme, sans que les snobs ne bougent le petit doigt, pour ne pas "casser la performance artistique"...
    Suffisamment ignoble pour qu'on les insulte devant notre écran, et qu'on les applaudisse ironiquement quand enfin un se lève pour porter secours à la jeune fille, suivi par les "courageux suiveurs" qui passent à tabac leur idole d'il y a cinq minutes. La scène a beau être bien trop longue et répétitive (à l'image du film entier, trop redondant et long), le message est puissant, tourne en ridicule la Haute, montre une adoration malsaine pour les formes d'Arts extrêmes qui se démarquent des grands classiques (l'apanage du petit peuple, on le comprend à demi-mots...) et même de l'art contemporain "version soft" (les récents Jeff Koons, dans leur absurdité totale, nous autorisent à en rire, ils s'auto-critiquent tels la boîte de Campbell ou la Marilyn de Warhol à son époque...). Dans The Square, l'Art moderne se considère absolument au premier degré, il n'est pas là pour amuser la galerie, et c'est bien ce qui en fait une satire parfaite pour Ostlund. Eh bien soit, Ruben a raison, on gardera nos bonnes vieilles œuvres faites avec amour (et un certain respect du public), on laisse à la Haute les tas de poussières "made in Rowenta" et l'homme-chimpanzé qui tabasse une jeune fille, sans regret aucun. Quant à sa propre technicité artistique, The Square s'offre une musique faite d'onomatopées étranges (on ne peut pas la manquer, en bien comme en mal) et une mise en scène d'un soin exemplaire. Et si vous voulez une expérience en "3D" de The Square, on vous recommande vivement le Mumok (Musée d'Art Moderne) de Vienne, où chaque œuvre (très sérieuse, attention, ne rigolez pas quand le garde passe...) ressemble à une blague, ou au cauchemar (devenu réalité) de Ostlund. Bonne visite.
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