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Gregg S.
22 abonnés
369 critiques
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3,0
Publiée le 6 octobre 2018
The Square est un film intriguant. Sa première partie est une satire drôle et insolite de l'art contemporain et son univers. Pourtant, le réalisateur embrasse un contre-pied surprenant dans sa deuxième heure et malmène son spectateur parfois jusqu'au malaise. Malgré un casting grandiose, le film ne tient malheureusement pas sur la longueur et manque cruellement de rythme sur son acte final.
J'ai bu du petit lait , l'acteur principal qui a un sorte de dynamisme de chat,beau, tout en souplesse, mais inquiet nous entraine dans sa vie de bobo confronté à un conflit de loyauté ,étant dans l'impossibilité de tout contrôler . Derrière tout ça, il y a une satire de l'art contemporain tellement distant, et fier de lui même . Un art cérébral qui cohabite avec un monde chaotique et viscéral mais qui semble à travers la voix d'un enfant hurler que le "roi est nu".
Une fable cynique qui séduit par le côté décalé et esthétique de certaines scènes mais on décroche trop souvent pour en faire un grand film. Palme d’or 2017.
The Square met l'"élite" culturelle d'un pays égalitariste face à ses contradictions en s'interrogeant sur la réception de l'art contemporains, l'utilisation du marketing pour "vendre" la culture, la perception des allogènes par les autochtones.... Deux écueils : tout d'abord l'histoire n'est pas très intéressante (c'est une fable un peu longue et ennuyeuse, avec de grosses ficelles), d'autre part la critique vient de l'intérieur du système, du coup elle manque de mordant et d'intérêt pour une partie du public, qui va la trouver faussement subversive car pleine de bons sentiments. Les fans de langues scandinave apprécieront l'alternance de danois (la langue du directeur du musée et de sa drôle d'équipe) et de suédois (l'action se passe à Stockholm). Quelques scènes marquantes mais pas "d'anthologie".
On de se demande comment un cinéaste aussi excentrique et indécent comme Pedro Almodóvar (en tout cas dans ses premiers films) ait pu attribué la Palme d'Or à Cannes en 2017 à The Square, tant ce film est sermonneur. Comment le cinéma en est-il arrivé là ? En voyant ce film avec de faux enjeux, de faux débats, où le politiquement correct dresse un voile sur la réalité, on se dit que le cinéma n'est plus le reflet de la réalité sociale. On est plutôt dans un véritable aveuglement social. Déjà le scénario est confus avec des incohérences. On se demande pourquoi la police n'est pas avertie (dans la réalité elle ne pourrait pas faire grand chose, mais vous y imaginez si le scénario allait dans ce sens ? Le réalisateur ne pourrait pas faire sa critique sociale très bobo). Puis on s'interroge pourquoi une fois qu'il a récupéré ses effets personnels volés, Christian le conservateur d'un musée d'art contemporain, continue d'utiliser un téléphone mobile de secours, puisqu'il a retrouvé son téléphone ? Et pourquoi rentre-t-il dans le jeu d'aller chercher une lettre de menace ? C'est absurde, cela n'a aucun sens, mais cela permet au réalisateur de répandre sa bonne conscience sociale et de s’apitoyer sur les mendiants. Pendant ce temps, Le modèle social suédois s'essouffle à cause des problèmes d'intégration, et ça ce n'est pas du cinéma moralisateur (de propagande ?) mais la triste réalité sociale.
Je m'attendais à me bidonner sur les imbécillité des exposition d'art abstrait. Finalement le film part dans quelque chose d'autre qui est finalement encore plus ennuyeux que ces oeuvres d'art qui semble même être du coup extrêmement intéressante vis-à-vis de la pauvre histoire de ce directeur de musée. La bande-annonce condense le meilleur et la scène de performance de l'homme singe est quand même assez marquante.
La Palme d'or 2017, mais un film assez factice et très surfait à mon sens. Que ce soit pour choquer le spectateur ou au contraire le faire réfléchir, tout parait beaucoup trop calculé et trop artificiel. Par conséquent c'est d'un nihilisme trop gratuit , trop facile.
Et puis ça manque de singularité. C'est peut être un sentiment personnel, mais on sent trop la pâte de Hanecke, de Greenaway ou de plein d'autres artistes. On voit les influences à presque chaque plan.
Une palme d'or du festival de Cannes a-t-elle déjà été aussi imbuvable ? 2h30 d'attente pour que le film ne commence enfin (et il ne commence jamais !). 2h30 d'une interminable masturbation intellectuelle d'une insupportable suffisance. Le film est supposé interpeler voire choquer mais malgré quelques scènes fortes, il est surtout d'un ennui mortel.
Très bon dans le côté critique de la société (la haine des autres, l'altruisme) et dans la qualité de la mise en scène. Un peu d'humour grinçant, un peu de cruauté, quelques moments de malaise (surtout avec une scène de terreur dans un dîner de gala) ça aurait donc pu faire un très bon film mais la qualité est inégal. Dommage
Un film plutôt bien. Bien par sa réalisation, sa qualité d’acteurs, la réflexion philosophique que nous inspire ce film: l’égoïsme parfois à l’extrême et les limites de l’altruisme à travers différentes scènes. Mais PLUTÔT bien car le film est un peu lent et un fin avec un parfum d’inachevé.
Quand Gus van Sant filmait de longs plans élégants et esthétiques, on voyait la beauté malgré l'horreur du sujet, ici la caméra qui s'attarde de façon répétée sur tous les êtres en gros plan devient laide et rend le style complètement irritant, nous laissant sans air pour respirer. Ça c’est pour la forme. Le fond n’est pas moins insupportable avec ce parallèle incompréhensible entre l’art et la misère. Une façon détestable de présenter cela qui culmine avec la scène insupportable et atrocement longue du faux gorille.
The square : 2h30 de galère à se demander quand ce p. de film va enfin démarrer ! Un directeur de musée complètement à l'ouest, avec une vie qu'il n'arrive même pas à maîtriser (amours tristes et chaotiques, deux filles qui ne l’aiment pas, un boulot qui lui prend la tête, deux designers publicitaires complètement "barrés", etc). Seul plaisir : une Tesla qu'on ne verra même pas en plan large. ce film est une succession de scènes navrantes où l'on critique l'art en général et où l'on tente une incursion dans le monde des sans-abris sans vraiment les décrire. Notre directeur agit comme un gamin de 12 ans, trouillard (distribution des lettres), irresponsable (scène du gamin qui tombe dans l'escalier) et totalement immature (scène "érotique" avec sa rencontre d'un soir)... Bref, un alignement de séquences soit-disant intellectuelles avec des images en arrière plan (singe qui se maquille) histoire d'ajouter une espèce de profondeur dans le sujet, et un personnage principal dont on se fiche éperdument au bout d'une heure. Une séquence forte, celle de l'homme qui "joue" le singe dans la réception : belle performance d'acteur qui fait froid dans le dos mais on cherche encore le pourquoi du comment d'une telle séquence : faire peur ? Contraste entre la richesse et la déchéance ? Bref, sauf si vous êtes un "intellectuel" tourmenté ou bien un hypocrite qui hurle avec les "loups", ne vous installez pas devant ce film, vous allez bailler ou bien vous en aller au bout de trente minutes...
Il est difficile de s'emballer complètement pour 'The Square' qui, tant dans sa structure que dans les sujets variés qu'il aborde, évoque davantage une compilation de saynètes diverses et inégales qu'un véritable tout cohérent. On retiendra néanmoins quelques grands moments d'absurdité malaisante, d'intéressantes intuitions sur la dissolution du sentiment de solidarité, et une réalisation très soignée.
The Square, grand gagnant de la Palme d'Or 2017, ou l'un des films les plus engagés et dérangeant de ces dernières années. Les thématiques sont nombreuses. On aborde les malaises des strates sociales et des préjugés propres à chacun envers les autres, des limites de l'art, du ridicule de la vie. Le réalisateur aborde cela avec son point de vue et on ne peut le blâmer tant le cinéma d'auteur engagé est à défendre, qu'on adhère aux idées ou non. Mais ce film s'enlise sans finalement rien raconter... On y narre un enchaînements de situations banales et sans intérêts, qui provoquent d'autres situations banales et sans intérêts, et ainsi de suite. Lassant. Une fois finit, on ne saurait quoi retenir : Pourquoi tant de scènes volontairement malaisantes ? Pourquoi cette histoire en particulier ? Pourquoi ces personnages qui arrivent aussi vite qu'ils sortent de l'intrigue ? Tout ça pour finalement raconter aussi peu. Etrange, mais il fallait osé!