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    The Square
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    305 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    extraordinaire !!!
    un très grand film !!!
    drôle et profond à la fois !
    une Palme méritée et qui reste en tête longtemps !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    409 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Étude sociologique de l’homo sapiens sapiens dans l’environnement urbain. Östlund décortique les comportements humains à travers les péripéties absurdes d’un programmateur de musée d’art contemporain – l’acteur Claes Bang qui mériterait un prix d’interprétation. On note également la présence au casting de Dominic West et d’Elisabeth Moss (fantastique en journaliste à moitié folle). Avec un humour décalé, le cinéaste montre nos défauts, notre lâcheté et notre hypocrisie, afin de mieux révéler notre humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Alors qu’il cherche comment faire la promotion d’une exposition d’un nouveau genre, dont le clou du spectacle est un grand carré censé représenter un milieu clos où les passants sont invités à respecter l’égalité qui devrait être au fondement de la société, un conservateur de musée (Claes Bang) se fait voler son portefeuille et son portable. Trop occupé à les rechercher, il ne fait pas attention à la campagne de promotion de l’œuvre, qui dérape dans un mauvais goût dont il devra payer les conséquences… The Square n’appartient à aucun genre cinématographique identifiable. The Square n’est pas une comédie, ni un drame. The Square appartient à une catégorie de film très restreinte, qui pourrait constituer un genre cinématographique à elle-même : celle de la Palme d’Or. Il faut dire que le Festival de Cannes, éminent défilé de la médiocrité cinématographique, sociale et politique actuelle, ne fait plus autorité qu’auprès d’un nombre infimes de personnes qui croient, bercées par de douces illusions, que ledit Festival entretient encore un lien quelconque avec le cinéma. Or, The Square représente tout ce qui fait qu’on a mille et une raison d’abhorrer Cannes.
    Ancrant son récit dans le cadre de l’art contemporain (qui n’occupe dans le film que la toile de fond et non le centre de la réflexion), milieu ô combien touché par l’individualisme qui gangrène notre société, le film d’Östlund se veut une satire sociale acérée. Mais n’est pas Billy Wilder qui veut, et Östlund ne parvient à faire mouche qu’en de très rares occasions. Multipliant les bonnes idées, le réalisateur suédois les met à bas une à une, comme dans un sinistre jeu de massacre cinématographique, enchaînant ses scènes sans aucune unité narrative, ce qui enlève toute portée au film. Pourtant, c’est avec un réel intérêt que l’on voudrait accueillir un film qui cherche à dénoncer l’égoïsme et l’individualisme de notre société moderne. Malheureusement, l’absence totale de narration et un montage à l’apparence anarchique nous empêche de ressentir quoi que ce soit face à un long délire à peine créatif de 2h20 qui paraissent en durer 5.
    Restent quelques scènes intéressantes, à commencer par celle qui a fini sur toutes les affiches du film : le dîner durant lequel un « artiste » opère une « performance », imitant un singe, allant jusqu’à menacer ses spectateurs sans que personne du public n’ose réagir. Brillante scène, dont la tension ferait pâlir de jalousie le Spielberg des Dents de la mer ou de Jurassic Park, cette séquence illustre à merveille l’outrance et la radicalité d’un « art contemporain », qui n’a plus d’art que le nom, et qui, dénué de limites, ne sait plus s’arrêter, étant prêt à sacrifier son spectateur à cet « art » total. Mais cette scène ne constitue malheureusement qu’une rare fulgurance d’un film qui recule constamment devant la critique qu’il voudrait porter, se vidant lui-même de son sens dans des scènes qui n’ont pour but que de faire croire aux illuminés de Cannes qu’elles en ont un, et que ces derniers sont bel et bien l’élite de la société et du cinéma, ayant compris le message d’un film qui n’en a pas. C’est vain, c’est ennuyeux à crever, c’est prétentieux : sans nul doute, on a bien affaire à une Palme d’Or de premier choix !
    Ce qui est drôle, c’est qu’à travers The Square, Ruben Östlund fait exactement ce qu’il reproche à la société de faire (c’est bien ce qui lui vaudra sa récompense), et qui est exactement ce qui caractérise l’art contemporain : il se regarde, il s’écoute, il se satisfait de son « art » et se referme entièrement sur lui-même, coupant ainsi tout lien avec le monde qui l’entoure… Malheureusement pour lui, c’est bel et bien de ce monde que son public fait partie.
    Jonathan P
    Jonathan P

    65 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Durant une année de cinéma, on a plus ou moins de grosses attentes. The Square était un film que j’attendais particulièrement pour une raison toute simple, j’avais bien aimé « Snow Terapy » sortie en 2015. Malheureusement, je dois dire que le seul mot que je peux sortir est un gros NON. Celui qui est sorti de ma bouche, le soir du palmarès à Cannes. Quand Pedro a annoncé, le nom du film victorieux de la palme d’or. Vous l’aurez compris « The Square » fut pour moi un film épouvantable par sa longueur et son humour indigeste. Alors oui, j’ai ri, grâce à deux scènes et j’aime énormément la scène dite du singe. Mais ce que raconte le film dans sa globalité est terriblement pauvre. Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris, pourquoi une palme d’or, pourquoi lui. La réponse est peut-être de revoir le film prochainement, car il n’était pas et n’est toujours pas mon préféré de Cannes 2017. Boulevardducinema.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Vu au festival de Cannes à la cérémonie de clôture ( oui, j'ai de la chance et oui, Monica était sublime !). Très bonne surprise. Une très bonne comédie, au sens le plus noble du terme car si on rit, on réfléchit aussi beaucoup sur la nature humaine. Le portrait au vitriol de certains milieux culturels bien-pensants est d'autre part très bien vu. Et puis il y a Elisabeth Moss, un argument en soi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    Vu en avant-première avec l'opportunité de discuter avec le réalisateur Ruben Östlund. Malgré que le film repose supposément sur un fond politique et souhaite faire ouvrir les yeux aux spectateurs sur la condition dramatique dans laquelle se trouve les Sdfs , le film est un vaste enchainement incohérent de scènes coquasses. Comme le personnage central du film Christian, le réalisateur nous livre une vision bobo de la société suédoise. Pas un seul instant nous ne nous attachons au personnage de Christian qui comme son réalisateur brasse du vide tout en arborant des valeurs humanistes. Ca ne m'étonne pas que ce film ait plu à CANNES.
    Philcroc
    Philcroc

    51 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Un film très intéressant, surprenant, singulier, novateur même qui nous emmène aux côtés de Christian, conservateur d'un musée d'art contemporain de Stockholm - superbement interprété par Claes Bang - dont la vie va brusquement changer à la suite du vol de son téléphone portable et de son portefeuille par un pickpocket. Ruben Ostlund, en fait une tragi-comédie qui nous met mal à l'aise mais nous fait parfois rire de la société et de nous-même de façon chaque fois surprenante avec des scènes cultes - la scène de l'homme singe dans le très chic dîner de gala restera - , une réalisation très soignée, des acteurs justes...une bande son intéressante. Certes il y a des longueurs parfois mais probablement voulues pour étirer le film et laisser le temps aux spectateurs de réfléchir (se déculpabiliser ?) à ces dilemmes moraux...
    Ce qui est tout à fait intéressant c'est la satire du monde assez artificiel de l'art contemporain et au delà celui des bobos -
    qui se pensent éclairés, ouverts et en "compassion" avec les causes humanitaires) qui en prennent pour leur grade de façon magistrale ici.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    immonde et abject , le film représente tout ce qu'il dénonce , les bobos égocentrique avide de reconnaissance (tout comme le réal) jamais drôle , jamais intéressant , ce film confirme la bulle dans laquelle est enfermé Cannes depuis des années en promouvant des films avec des messages aussi inutile que ça , le film ce veut subversif (cf le singe sur la Croisette) mais n'est qu'un énième pamflet contre les bobos mais que seul eux trouverons intéressant , le film se permet de mettre en scène un personnage ( jamais attachant et toujours insupportable bien sur ) dans une cité , et ce film nous montre que dans une cité , un riche se sentira forcément en danger , mais ce dont le réal ne se rend pas compte , c'est que seul les personnes comme lui ne savent pas ça , il essaye de mettre en garde son public , ah quel bonne blague , juste quelques années de retard sur tout le monde , forcément à force d'être enfermé dans une bulle égocentrique on ne se rend pas compte des chose
    bref ce film est à boycotter afin de forcer Cannes à arrêter de mettre en avant des films aussi triste et sans intérêt ( la compétition de cette année était très bonne cela dit , donc aller voir des films avec des vrai messages intéressant comme okja ou 120 bpm) mais la palme d'or de cette année me déprime au plus au point
    mx13
    mx13

    238 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2018
    Voici un gros film de spasmique presque incompréhensible sachant qu'il n'y a pas vraiment d'histoire.
    En fait on suit un homme directeur d'un musée à Stockholm, au début on lui vole son téléphone portable alors qu'il prépare une une exposition.
    De bons dialogues et scènes assez drôles, casting inconnu qui nous laisse dans un univers inconnu.
    Une palme d'or pas vraiment mérité. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2017
    J'ai eu la chance d'avoir vu ce film en avant première de sa sortie nationale prévue en octobre prochain et ne regrette absolument pas le choix de mon petit ciné d'Art et Essais d'Avignon . Nous sommes proche du chef d'oeuvre dans son genre et son style . Le précédent opus de Ruben Ostlund , Snow Thérapy , était une réussite mais The Square le surpasse encore en intensité , en rebondissements , en virtuosité . Du cinéma d'une rare intelligence . Film à tiroirs ou l'histoire principale ( le vol d'un téléphone portable ) est l’élément déclencheur d'un tsunami d'événements psychologiques , existentiels et professionnels dans la vie d'un jeune , brillant et séduisant conservateur de musée d'art contemporain de Stockholm . Tout sera remis en question , y compris , et surtout , ses convictions humaines mais aussi sa propre vision ( et doutes ) sur l'art contemporain dont il est pourtant le principal promoteur . A partir de là il entre dans une névrose d'échecs ou chacun de ses actes sera une succession de ratages les uns plus pathétiques que les autres . Ce film nous donne à réfléchir sur les limites du droit d'expression , les limites de l'art contemporain et de sa crédibilité ( avec une scène d'anthologie dans une salle à manger résumant à elle seule toutes les critiques et les doutes ) , les limites du paraître . Les limites du prêt à penser . Une sorte allégorie moderne de la caverne Platon . Après avoir vu ce film faites attention si on venait à vous voler votre portable . Meilleur film à Cannes ultra mérité .
    velocio
    velocio

    1 294 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    C'est petit à petit, film après film, que le réalisateur suédois Ruben Östlund a réussi à imposer sa patte dans le cinéma mondial. Une ascension à laquelle le Festival de Cannes a beaucoup contribué, les 4 derniers longs métrages de Östlund ayant tous fait partie d'une des sélections les plus prestigieuses du Festival de Cannes : Un Certain Regard, Quinzaine des Réalisateurs, Compétition Officielle. Après avoir obtenu le Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard en 2014 avec "Snow Therapy", le réalisateur s'est vu remettre en mai dernier la récompense la plus prestigieuse, la Palme d'Or, pour son film "The square". Une récompense qui est restée au travers de la gorge de nombreux critiques !

    Ruben Östlund a manifestement une marotte : aller creuser au sein des familles et de la société suédoises afin de rechercher les travers qui viennent assombrir l'image d'un pays souvent donné en exemple et en faire un film dans lequel le drame voisine avec un humour très cynique. Dans "The square", le personnage principal s'appelle Christian. Il est le conservateur d'un musée d'art contemporain de Stockolm. Ses moyens financiers le placent parmi les nantis du pays et lui permettent de satisfaire sa bonne conscience en roulant en Tesla, la voiture écolo par excellence. Cette bonne conscience, il va également la cajoler dans le cadre de son travail, s'attaquant à l'organisation dans son musée d'une exposition intitulée « The Square », une exposition prônant l’altruisme et rappelant aux visiteurs leurs devoirs à l’égard de leurs prochains.

    Cette bonne conscience a toutefois des failles et un événement somme toute anodin, le vol de son portable, va amener Christian à dévoiler ce qui est peut-être sa vraie nature. C'est ainsi que suite à cet événement, Christian n'arrive pas à comprendre que la fierté existe également dans les classes populaires et que, lorsqu'on en fait partie, on n'apprécie pas de se voir traité à tort de voleur. D'où la révolte légitime d'un gamin, habitant d'une cité HLM, que certains critiques ont trouvé le moyen de trouver déplaisant !

    Dans "The square", Christian est loin d'être le seul à être raillé par Ruben Östlund :le monde des communicants et sa recherche permanente du buzz sont également dans le collimateur. Quant à la satire pas très méchante d'une certaine forme d'art contemporain, mal accueillie par certains (pamphlet inepte, critique facile, réactionnaire, déjà vue, etc.), on est bien obligé de reconnaître que souvent, très souvent, trop souvent, il y a vraiment de quoi se moquer. A contrario, c'est dans monde de l'enfance, celui des activités de pom-pom girls des filles de Christian, père divorcé, que le film trouve ce qui reste d'altruisme, d'esprit d'équipe, de confiance dans les autres dans un monde gangréné par l'individualisme.

    Beaucoup de bons côtés, donc, dans "The square", mais également 2 défauts importants : le film est trop long (142 minutes !) et une scène de "happening" qui s'étire au delà du supportable au cours d'un repas mondain. Une scène qui a toutefois le mérite de vilipender la lâcheté des foules qui sont capables de ne pas lever le petit doigt face à une agression contre une jeune fille mais qui se déchainent lorsque l'agresseur a été mis hors d'état de nuire. En résumé, bien que faisant partie des 4 ou 5 meilleurs films d'une compétition officielle globalement faiblarde, "The square" ne méritait peut-être pas la Palme d'Or qu'on aurait bien vue attribuer à "Vers la lumière" de Naomi Kawase. Par contre, en absence de Palme d'Or, Claes Bang, l'interprète de Christian, pouvait légitimement prétendre obtenir le Prix d'interprétation masculine. Dernier point : on tombe des nues en constatant que le Figaro décerne à ce film le qualificatif de film de droite. On tombe encore plus des nues lorsqu'on voit Politis, hebdo vraiment de gauche, considérer que, en effet, "The square" est un film de droite. Que voulez vous : Ruben Östlund a osé se moquer de certaines formes d'art contemporain, son film est donc de droite.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    "The Square", qui donne son nom au film, se veut être une exposition, un concept de dalles au sol, des dalles qui appartiendraient à tout le monde et où la bienveillance, l'altruisme et le bien commun régneraient. Bien à l'opposée de la vraie vie, que l'on suivra avec Christian, conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain.
    The Square est une critique de l'humain, de son hypocrisie et de son individualisme, le film est exigeant, très riche d'informations, avec un rythme poussif. Il s’apprécie finalement bien plus après projection de par toutes les réflexions qu'il peut amener que pendant.
    Un film très intéressant, qui amène réflexion mais qui peut paraitre un peu longuet et trop démonstratif.
    Christoblog
    Christoblog

    816 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Le précédent film de Ruben Ostlund, Snow therapy m'avait enthousiasmé par son originalité, sa capacité à brouiller les pistes et ses audaces formelles.

    Force est de constater que dans ce nouvel opus, tout juste couronné par la Palme d'Or, le prodige suédois reproduit la recette de son film précédent : un évènement fondateur dont le personnage principal ne sort pas grandi, suivi d'un enchaînement de circonstances induites qui montrent les compromis, les petitesses et les mesquineries de nos sociétés. Et au passage l'orgueil sexuel du mâle occidental qui en prend pour son grade.

    Donc rien de bien nouveau sous le soleil de Stockholm, sauf qu'ici les sujets de moquerie me semblent bien moins originaux que dans Snow therapy (se moquer de l'art contemporain, c'est vraiment trop facile) et surtout moins maîtrisés. C'est comme si le cinéaste avait voulu ratisser le plus large possible pour maximiser ses effets comiques et toucher le maximum de personnes. Ainsi, Ostlund s'attaque à notre inaptitude à la bienveillance, à notre insensibilité à la violence, à notre aptitude au lynchage, aux méfaits du marketing, aux dégats causés par les réseaux sociaux, à notre sexualité atrophiée, à notre rapport aux mendiants, etc.

    Le film veut ratisser tellement large qu'il m'a perdu en route, jusqu'à cet improbable happy end (les fifilles sont fières de leur papounet), bien éloigné de la sécheresse onirique des derniers plans de Snow therapy.

    Ces réserves étant faites, il faut reconnaître à la Palme d'or 2017 une vraie capacité à faire surgir le rire grinçant au détour d'une scène (par exemple quand le cuisinier annonce le repas et n'est pas écouté). Il y a dans The square un enthousiasme dans la mise en scène de nos turpitudes qui pourra se révéler communicatif, surtout pour ceux qui découvrent le cinéma d'Ostlund à cette occasion. La scène du happening pendant le repas de gala est rudement bien faite, même s'il faut admettre qu'elle ne sert en rien le développement de l'intrigue.

    Clinquant, souvent brillant (tous ces carrés qui envahissent l'écran : cages d'escalier, tapis de gym...), mais tout à fait inconsistant : The square est probablement le film le plus faible de son réalisateur, mais paradoxalement c'est celui qui lui apportera la consécration.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Trop long et sans intérêt... En tout cas pour ma part je n'ai pas apprécié ce film. Il ne merite pas pour moi la palme d'or de Cannes de cette année....
    tony-76
    tony-76

    1 068 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2018
    Ayant remporté la Palme d'or au Festival de Cannes 2017, The Square est clairement un ovni dans son genre et demeurait intriguant à ceux qui ne l'ont pas découvert aussi tôt. Le prix est-il mérité ? Tout le monde pensait que c'était 120 Battements par minute qui allait décrocher la Palme ! The Square est un projet ambitieux de Ruben Ostlund qui traite de la transmission des valeurs et d'une réflexion brûlante d'actualité sur les limites de la liberté d'expression. Ostlund n'épargne pas non plus le milieu de l'art contemporain sur un ton très provocateur et souvent drôle spoiler: - l'interview avec la présence de Dominic West ou encore la scène du dîner avec l'homme singe -
    le dernier exemple s'avère un excellent passage de l'ouvrage, d'une grande force. L'homme qui l'incarne s'appelle Terry Notary, celui qui avait incarné des personnages d'animaux dans les récents blockbusters - La Planète des Singes de Tim Burton, l'adaptation du jeu vidéo Warcraft... - l'acteur offre une prestation incroyable que se soit dans les films précédents ou dans The Square ! Mais ont suit plutôt le conservateur de musée Claes Bang (qu'on verra bientôt dans The Girl in the Spider's Web, suite du remake de la trilogie Millénium de Stieg Larsson), qui après avoir perdu son téléphone et son porte feuille doit préparer une exposition intitulé Le Carré... La mise en scène est marquante doté de quelques plans judicieux dont le champ d'action s'avère très large. Une musique troublante et souvent répétitive dans lequel celle-ci reste dans nos esprits ! Une fin totalement insatisfaisante mais elle est à l'image de ce film, complétement absurde. Et trop imparfait pour convaincre entièrement parce que même si on trouve plusieurs longueurs, The Square est le représentant pour la Suède à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il peut diviser mais l'originalité et ces quelques situations délirantes forment un ovni ! Particulier mais à voir.
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