Le film primé au festival de Cannes ouahh mais je n ai pas accroché du tout. Les enchaînements des plans n ont pas de lien. L histoire de fond n a pas de sens. Film très décevant.
Mais c'est quoi ce truc ? On en entend chanter les louanges de partout, et ce n'est qu'un long truc prétentieux, qui part dans tous les sens, qui raconte l'histoire d'un mec qui n'a rien d'intéressant. Ça manque cruellement d'humanité et de chair.
On suit Christian, Directeur du Musée d’Art Contemporain de Stockolm, quinquagénaire branché et d’un milieu aisé qui, sous couvert de grands discours sur les dérives de la société occidentale, n’en est pas moins sa fidèle représentation : lâche, égoïste et plus attaché à la forme qu’au fond des choses. J’aime ces films dans lesquels les défauts intimes et inavouables des personnages transparaissent au travers de leurs actes. C’est absurde, décalé, un brin dérangeant, drôle et cynique à souhait. Palme d’Or à Cannes en 2017.
Chef-d’œuvre pour certains, prétentieux pour d’autres, voilà une palme d’or qui divise sans véritablement offrir le consensus attendu. « The Square » est un pamphlet d’une partie de notre société, la bourgeoisie repue et bien-pensante avec ses prétendues lâchetés et sa bonne conscience. Le scénario interroge le matérialisme et notre confort dans une déduction cérébrale qui peut parfois échapper. Le milieu de l’art contemporain semble être pour le réalisateur l’univers qui illustre avec panache le propos qu’il distille. Östlund laisse cependant au spectateur le choix de sa réflexion. Les plans ouverts et ambivalents favorisent l’analyse et cultivent ce goût de l’accroche intellectuelle. Personnellement, je ne sais pas trop si le propos est réellement démonstratif ou au contraire réducteur, signe que je n’ai pas nécessairement adhéré à ce diversement quelque peu cynique.
Excellente présentation et critique du monde de l'art contemporain (mis à part l'aspect financier, assez vite évoqué), et de ses acteurs, pris entre aspirations à un monde qu'il leur est difficile d'assumer au quotidien. Ils restent humains donc intéressants. D'excellentes scènes (belle photo !), parfois dérangeantes. Ca fait du bien de voir ça au ciné.
En revanche... Les enjeux sont vite compris, alors pourquoi étirer des scènes en longueur et en garder d'autres qui ne font que souligner ce qu'on sait déjà, progressant lentement...
C'est parfois chi*nt, mais ça aurait pu être un chef d'oeuvre. Et c'est déjà pas mal.
Si j'ai bien compris, ce film souhaite dénoncer les contradictions des acteurs de l'art moderne. Très bien joué. Très bien réalisé. Le scenario est parfois confus. On se perd. Certaines séquences semblent inutiles. D'autres sont longues et n'en finissent pas. Aucune émotion. Bof. Bof. Bof.
Une bonne idée à la base mais très mal exploitée: les thèmes sont simplement effleurés. On a l'impression d'un inventaire à la Prévert et on finit par s'ennuyer ferme.
Il y a du très bon dans les palme d'or et du très moins bon. Ce film fait malheuresement de la deuxième catégorie. C'est tournée comme un pied, avec des plan indigne d'une serie télé. J'ai pas trop compris ou le metteur en scène voulait en venir avec son film. Tant qu'il y a des gens pour aimer ce film, on aura le droit a ce genre de film. Mauvaise palme d'or.
Pédant, moralisateur, énervant, lourd, très lourd, malaisant, trop long, trop lent, non subtil, agaçant. Ce film se croit intelligent alors qu'il n'est difficile à suivre que parce qu'il part dans tous les sens sans raison, juste pour rendre moins évidente sa morale à deux sous qui reste pourtant grossière et mal amenée.
En plus d'être ennuyeux, "The Square" est un film exécrable. On comprends assez vite l'objectif, qui est de tenter de faire une sorte de critique du petit milieu de l'hyper culture en général et de l'art contemporain en particulier. Le problème, c'est que le réalisateur en fait de toute évidence partie, et se retrouve dans l'incapacité d'être un tout petit peu féroce avec ses potes. D'ailleurs, dans l'histoire, les vrais responsables du fiasco ce sont les 2 communicants branchés avec leurs petits gilets quechua sous la veste de mec en marche. Finalement, les cultureux ont bon fond. Mais le pire c'est la morale du film, effroyablement condescendante, qui dit en gros que les ploucs qui vivent dans des hlm ne sont pas méchants en fait. Ce qui prouve bien qu'en voulant critiquer une certaine forme d'art, le film devient exactement ce qu'il cherche à critiquer: une œuvre ennuyeuse, prévisible, qu'on regarde en faisant autre chose. Dans les galeries branchées, en buvant du champagne, ou, pour les ploucs des hlm, en faisant son ménage. Ces gens là n'ont aucun humour. C'est consternant. Il y a une longue scène embarrassante avec un mec atteint du syndrome de Tourette. Vous imaginez ça? Ça fait rire qui, le syndrome de Tourette? Les gens qui crachent sur le cinéma divertissant, j'imagine.
Attention film à humour décalé et légèrement intellectuel! Mais on aime quand ça sort des sentiers battus, un humour "pince sans rire" à la Cohen ou Allen. Seul reproche: Un film un peu long d'autant plus que la scène de "l'homme singe" est d'une bêtise énorme, n'apporte rien à l'histoire voire même, met le spectateur mal à l'aise comme elle met mal à l'aise les personnages. Que voulait signifier l'auteur ? Il aurait fallu la supprimer et ainsi revenir à une longueur de film raisonnable. spoiler: De même, le redémarrage de l'histoire avec le gamin accusé a tort n'apporte rien puisque cela n'aboutit pas.
Un excellent film suédois du réalisateur Ruben Ostlund. Claes Bang est touchant dans son rôle de convervateur de musée d'art contemporain. Terry Notary est impressionnant et ahurissant avec sa performance de l'homme singe. Elisabeth Moss est vachement convaincante dans son rôle de journaliste.
Une chronique sociétale qui oscille entre pamphlet acide et comédie satirique. On suit avec plaisir les pérégrinations d'un conservateur de musée confronté à son public embourgeoisé ainsi qu'à ses problèmes personnels et aux vains directeurs d'agences de publicité... Grâce à un casting excellent et à une mise en scène efficace, l'ennui ne point jamais; par contre le malaise affleure, notamment dans la scène dérangeante et symboliquement virulente du dîner. Un film riche en questionnements, qui ne peut laisser indifférent, et dont la fin illustre les errements du personnage principal - ce que l'on pourra regretter. Une palme d'or justifiée (et absolument logique si l'on connaît un peu l’œuvre d'Almodovar!)