Mon compte
    The Square
    Note moyenne
    3,3
    4988 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Square ?

    302 critiques spectateurs

    5
    31 critiques
    4
    87 critiques
    3
    75 critiques
    2
    56 critiques
    1
    36 critiques
    0
    17 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    608 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Le principal défaut de The Square réside dans sa propension à tourner en dérision des procédés relatifs à l’art contemporain tout en les adoptant comme structure autant dramatique qu’esthétique. L’ensemble est figé tel un polar suédois, joue sur les mouvements créés à partir de formes géométriques censées traduire l’inhumanité des constructions humaines pourtant bâties pour rapprocher les êtres – notamment l’escalier. Surtout, il s’auto-convainc de constituer un scandale sans jamais mener les germes du scandale à leur terme, de sorte à construire un ensemble aussi vide que les salles du musée. À la fois trop près de l’art et trop éloigné de l’art – non sans une certaine misanthropie –, The Square manque l’art. Ne restent aussitôt que de très belles compositions de plans, ainsi que d’excellentes performances d’acteurs qui méritent, à eux seuls, le visionnage d’un film souvent ennuyeux. On attendait un vertige ; pas de chance, tout est contemplé depuis une plate-forme de verre qui empêche les accidents et reflète l’ego du cinéaste.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    235 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Quelques scènes bien corrosives et jubilatoires ici et là, mais, globalement : film long et laborieux, qui s'empêtre et se répète dans une critique sociale très large, trop large. Östlund flingue tout ce qui bouge : l'art contemporain, les bourgeois, les experts de la com' et du marketing, les bonne et mauvaise consciences collectives, les préjugés sociaux, les limites de la liberté d'expression et surtout nos égoïsmes, hypocrisies et lâchetés de tous les jours. Soit. Mais comme dit le proverbe, qui trop embrasse mal étreint. Au final, tous ces sujets passés à la moulinette sarcastique et cynique, de façon systématique, produisent davantage une bouillie misanthropique qu'une analyse fine et aboutie. Et derrière ce sentiment de malaise que le réalisateur se plaît à cultiver et à étirer en longueur, il y a une intention démonstrative, moralisatrice et culpabilisante, qui est bien peu aimable.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    70 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Palme d'or 2017. Pas de véritable scénario mais une succession de scènes plus ou moins réussies qui illustrent parfaitement notre société individualiste et le snobisme de l'art. C'est parfois très drôle parfois un peu sans queue ni tête mais toujours fait avec un cynisme délicieux et une mise en scène raffinée. Bonne surprise donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    Curieusement je ne peux pas m’empêcher d’adorer ce film tout comme j’ai pu en rire (c’est-à-dire beaucoup). Le casting (Claes Bang, Elizabeth Moss...) atteint le sommum du naturel. En tant que grande fan de la Scandinavie et tout particulièrement de la Suéde, l’univers retranscrit par Östlund dans son pays natal ne peut que renforcer mon idée et mon rêve d’habiter dans ce pays qui est en avance sur le monde notamment du point de vue de l’état d’esprit. Le choc entre 2 niveaux de vie fait la trame du film, notamment avec l’apparition d’une nouvelle œuvre intitulée « The Square » dans laquelle les occupants sont tous égaux et doivent s’entraider. Ruben Östlund, à la mentalité fortement Scandinave critique une société égoïste et un modèle Suédois qui pourtant fait rêver plus d’un. Une réussite, palmée du plus grand prix à Cannes en 2017.
    DarioFulci
    DarioFulci

    88 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Avec le douteux "Snow Therapy", le réalisateur ne brillait déjà pas par son entrain, noyant le spectateur dans sa vision exagérément sombre.
    "The Square" prend tout le monde de haut avec un flegme et une condescendance assez insupportable. Plus de deux très longues heures où une série de tableaux sont alignés pour faire la morale à tout un tas de choses plus ou moins obscures mais dont on se fout royalement. Au-delà de l'ennui, cette façon de troller la société avec une forme de jubilation est exaspérante. S'il n'aime personne, ni la société, les arts, ni rien, et bien le message est reçu.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Mouais il y a des palmes d'or à Cannes que je ne comprends pas. Je reconnais que l'idée de départ est plutôt bien vue et que ce réalisateur ne manque pas d'imagination pour nous assainir des scènes plus bizarres les unes que les autres mais où veut-il en venir? Je suis très friand de cinéma étrange même si l'histoire est incompréhensible mais il faut une mise en scène d'exception pour l'apprécier. Là rien, il filme très simplement ses personnages assez plats dans des dialogues inintéressants en ajoutant de temps en temps un son horripilant injustifié dans la scène pour la rendre encore plus désagréable. Et en plus le supplice dure 2h20...Je me suis franchement ennuyé...
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    64 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Déception avec ce film. Loin du chef d'oeuvre attendu (vu certaines critiques), c'est un film intéressant, certes,surtout en montrant l'inanité de l'art contemporain et de ses créateurs, mais aussi un film que je trouve mal réalisé, avec de nombreuses longueurs inutiles, des dialogues souvent faibles, et une séquence insupportable, celle de l'homme singe. Une photographie sans grandeur, un acteur principal, sympathique, sans plus, un gosse horriblement agaçant. Bref les questions des valeurs du héros passent au second plan, même si celles-ci sont gravement atteintes par ce qui lui arrive. Une critique du monde contemporain, certes, mais aussi une vue d'un certain enfer de la Suède d'aujourd'hui...
    philippefleury
    philippefleury

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Cette palme d'or m'avait complètement échappé malgré l'enthousiasme de la critique et je suis bien heureux de l'avoir découverte.
    Cette comédie satirique tout en subtilité nous entraîne dans le monde de l'art contemporain dont elle montre l'inanité. Cela est fait par petites séquence mettant en scène l'acteur principal qui découvre le ridicule de ses postures et finit par s'en dégager. La mise en scène nous offre des approches drôles et très variées du sujet (le nettoyage involontaire d'une installation, une assemblées de mécènes plus snobs les uns que les autres pris à partie par le sujet de l'installation, le désastre de l'approche marketing de l'exposition, la rencontre du conservateur avec le peuple sous forme d'un enfant insulté, les rapports avec les mendiants, le snobisme des conférences avec leur langage assit ampoulé que vide de sens, etc.).
    A voir absolument
    olivierzam
    olivierzam

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    une PALME D OR méritée car c'est un film qui marque et certaines scènes sont justes inoubliables . J'aime ce cinéma scandinave proche de la réalité où l'émotion est omniprésente. je trouve aussi l'acteur principal très bon et l'idée du "square" géniale. Le seul défaut pour moi est certaine longueur qui ne sont pas forcement nécessaire . En résumé un très bon film à voir pour tous cinéphiles qui aiment les films d'auteurs .
    Claude L.
    Claude L.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    The square est un film d'une très grande richesse. C'est un fil que l'on pourrait voir plusieurs pour explorer tous les sujets abordés par le réalisateur. C'est un film dur aussi qui nous agresse par son traitement au scalpel de notre société contemporaine. Au centre de ce film, "Christian" le personnage central a pourtant une humanité qui d'une certaine manière adoucit le portrait de la société qui est dépeint par le film. Pour cette densité, et pour la forme, oui, je pense que "The square" est un très grand film.
    VOSTTL
    VOSTTL

    72 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2018
    Je ne le dirai jamais assez : rien ne me choque dans l’Art. J’apprécie être bousculé, être bouche bée, être révolté, être déçu. L’Art ne me choquera jamais. Cela ne m’empêchera pas de rejeter certaines oeuvres. Par exemple ces concrétions de gravier. Ce que je trouve « nul » ne l’est pas pour un autre et inversement. Après tout, je pourrais trouver audacieux cette exposition de concrétion de gravier. Mais avant tout l’Art est une question de coeur. Ca touche ou ne touche pas. Ca ne s‘explique pas toujours, c'est comme un coup de foudre. Et pourquoi expliquer, pourquoi argumenter. « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas » Le clip de la petite fille est audacieux. Il est génial. La performance de l’Homme Singe, Oleg, (Terry Notary, magistral), est aussi géniale. Un art en mouvement, interactif. A travers cette prestation impressionnante, limite insupportable et ce clip, « The square » nous interroge sur notre propre humanité. Ou plus précisément à partir de quel seuil notre propre humanité s’exprimerait ? A partir de quel seuil se manifesterait-elle ? A un moment donné il faut bien réagir. Qu’est-ce qui permet d’agir ? Ou plus exactement, qu’est-ce qui empêche d’agir ? D’agir plus tôt ? La peur. L’égoïsme. Sans aucun doute. On ne peut rester indifférent à cette exposition en mouvement. Le réalisateur invite le spectateur au dîner. J’étais observateur spectateur, visiteur, interrogateur. Je n’étais pas le seul. Les convives aussi étaient dans un premier temps observateur, spectateur, visiteur. Tant que Julian (Dominic West) était pris à parti, nous sommes tous observateurs, spectateurs, visiteurs. On peut même penser que Julian était intégré à cet art en mouvement. Mais très vite, on en perçoit le malaise. Pourtant personne ne réagit. Si on agit, c’est comme se permettre de toucher un tableau, c’est inimaginable ! Quand Julian décide de fuir, Christian (Claes Bang) applaudit comme pour signifier la fin de la prestation. Julian ne revient pas. Il est comme vexé, voire ridiculisé d’être la tête de turc d’une exposition au milieu de laquelle il semble avoir été la cible, lui, l’invité, l’étranger ; d’avoir nourri les rires des convives. Observateur, spectateur, visiteur signifie que l’on est à distance. On peut être touché mais on reste à distance. Or Oleg se moque des applaudissements et poursuit sa charge. Christian laisse faire comme soumis. Lui et les convives. Seul Oleg est maître de l’exposition. Lui seul décidera d’y mettre fin. Le malaise est réel. La distance n’est plus. Julian n’est plus, tout le monde se sent soudain concerné. L’oeuvre nous touche physiquement. Elle nous agresse physiquement. La peur se fait jour, elle dégage une odeur et Oleg la ressent. Plus un convive a peur, plus Oleg se montrera menaçant. Qui osera mettre fin à cette exposition ? Qui aura le courage de repousser ce grand singe ? La réaction finira par se manifester. Un individu enfin courageux suivi d’autres se rueront sur Oleg. Cet Art radical n’a rien de choquant, c’est la réaction des convives qui est choquante. Réaction tardive, violente, bestiale qui est choquante. L’Homme est choquant. Il en est de même du clip de cette toute petite fille, en pleurs, déguenillée, serrant une peluche dans ses bras, perdue au milieu de l’indifférence des passants. Elle explose soudainement. Corps déchiqueté. Le clip n’est en rien choquant. Cette petite fille qui explose n’est pas choquant c’est le manque d’humanité qui est choquant, c’est le manque d’humanité qui explose, pas la petite fille. « The Square » nous interroge aussi sur la peur de l’autre. Cette peur multiple à plusieurs facettes nous empêche de réagir, d’avoir confiance en l’autre et en nous-mêmes, nous forge des préjugés. Christian est concerné dans son quotidien. Ruben Ostlund choisit le spectre du musée, de l’art moderne pour analyser la part d’humanité qui a dans l’Homme ou ce qu’il en reste. L’idée de l’Art moderne pour passer son message est originale. Il n’y a rien de choquant dans l’Art. L’Art ne fait que traduire les actions ou inactions de l’Homme. C’est lui qui est choquant. Tant qu’à faire de s’interroger, je m’interroge sur la présence d'Elisabeth Moss (Anne). Je ne vois pas le petit plus de sa présence dans ce film. A part sa notoriété qui peut aider le film a être vu par grand nombre de spectateurs. Comme je m’interroge aussi de la présence de ce chimpanzé dans son appartement. Quand je dis que l’Art interroge sans cesse ! Plus que jamais « The Square » a rempli sa mission. A voir en V.O…
    Gregory S
    Gregory S

    18 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Acteur principal excellent, réalisation parfaite. Film qui nous fait poser des questions notamment art et pauvreté. Cependant je reste un peu sur ma faim et le film aurait gagné à perdre 20/30 minutes.
    Gregg S.
    Gregg S.

    17 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    The Square est un film intriguant. Sa première partie est une satire drôle et insolite de l'art contemporain et son univers. Pourtant, le réalisateur embrasse un contre-pied surprenant dans sa deuxième heure et malmène son spectateur parfois jusqu'au malaise. Malgré un casting grandiose, le film ne tient malheureusement pas sur la longueur et manque cruellement de rythme sur son acte final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    L'art modèle comme le cinéma, du vrai d'art ou de n'importe quoi, à lui de dire. Tout est décalé, plan de l'escalier génial.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    J'ai bu du petit lait , l'acteur principal qui a un sorte de dynamisme de chat,beau, tout en souplesse, mais inquiet nous entraine dans sa vie de bobo confronté à un conflit de loyauté ,étant dans l'impossibilité de tout contrôler . Derrière tout ça, il y a une satire de l'art contemporain tellement distant, et fier de lui même . Un art cérébral qui cohabite avec un monde chaotique et viscéral mais qui semble à travers la voix d'un enfant hurler que le "roi est nu".
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top