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    The Square
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    305 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mars 2018
    Extraordinaire ! excepté la scène de l'affiche du film que j'ai trouvée un peu trop longue, ce film est très puissant et profond.
    omar A.
    omar A.

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Déçu par ce film qui a pourtant remporté la palme d’or au festival de cannes . Film qui je pense est censé renvoyé vers des valeurs d’aide et sur d’altruisme a travers The SQUARE , n’arrive pas a convaincre . Une unique scene arrive a retenir l’attention dans ce film de 2h20 tres long . A vous de voir .
    Cinememories
    Cinememories

    478 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Il a récemment décortiqué la lâcheté humaine dans son « Snow Therapy », le suédois Ruben Östlund revient en force et soumet une nouvelle œuvre où le malaise domine le spectateur. Il ne faudra pas chercher plus loin que les premières séquences afin de confirmer le point d’ancrage, se situant tout juste entre la satire et politiquement incorrect. La charnière de la société moderne actuelle ne repose que sur des valeurs de solidarité et d’altruisme, chose qui manque bien évidemment à une certaine classe sociale, qui fait l’objet d’un débat et d’un procès très spectaculaires. La mise à mort de l’éthique est alors au centre de la problématique, divisant davantage afin de mieux propager la réflexion qui s’en dégage.

    Conservateur de musée et bourgeois jusqu’à la plus discrète cellule de sa matière grise, Christian (Claes Bang) devient malheureusement une victime de pickpockets et verra le reste de sa vie remis en cause dans une quête existentielle. Parallèlement, il tente de promouvoir une nouvelle exposition qui suscite autant de bienveillance que d’hypocrisie de sa part. Le tableau, le voici. L’œuvre exposé, le voilà. Il s’agit de ce personnage qui oscille entre la décadence et la rédemption, sans jamais atteindre une porte de sortie définitive. Il entre dans un vice qu’il ne contrôle pas, basé sur des préjugés, mais surtout sur un égoïsme propre à la passivité de la bourgeoisie face à « l’insignifiant ». En perpétuelle comparaison avec son prochain, le fossé entre lui et les classes inférieures

    Le cadre et la composition s’efforcent d’induire une passivité, propre au comportement humain de nos jours. Les plans fixes et le fond sonore s’arrangent toujours pour rappeler au spectateur qu’il doit franchir la barrière de l’ignorance. L’hémorragie est autour de lui et se propage aussi bien au lieu de travail qu’à son domicile. Or, la peur est ce qui freine toute motivation et tout acte de générosité. La détresse, quant à elle, n’est que superficiel et ne permet pas de satisfaire entièrement la concession que peu de citoyens possèdent, à savoir la solidarité. La scène où se heurte l’instinct primitif à la haute société, portée par un Terry Notary titanesque, résume tout ce en quoi le film défend durement, la responsabilité sociale.

    La journaliste Anne (Elizabeth Moss), comme de nombreux personnages secondaires, illustrent parfaitement le phare ou guide spirituel dans la vie de Christian. Le montage peut perturber et donc soulever des contradictions qui se révèlent notamment être de l’hypocrisie pure. Les scènes s’étirent afin de nous plonger dans un malaise permanent, tout en gardant un plan fixe qui fait office de portrait, fresque ou miroir de vérité. Difficile à encaisser par moment, l’humour admet alors une place tout à fait primordiale entre deux vacarmes d’une intensité grimaçante. Le quiproquo n’est désormais qu’un motif qui rabaisse de plus en plus l’anti-héros dans une culpabilité qu’il apprendra à accepter. De ce fait, nous constatons que nous pouvons rire de tout et de l’art pour commencer. L’art moderne ici représente un patrimoine en devenir. Mais quels souvenirs, quelles images doit-elle véhiculer afin d’exposer toute la culture aux yeux du monde ? La négligence, tout comme le comportement d’insouciance est un fléau qui gagne de plus en plus de terrain dans une intrigue à la fois mal évaluée pour son discours qui prône une justice qui n’en est pas toujours une.

    « The Square » symbolise bien plus que l’œuvre d’art qu’il est censé illustrer, tant dans le fond que dans la forme. On ne limite pas les actes de solidarité et d’altruisme à un simple carré de quatre mètres sur quatre, on tend à élargir l’étude à la vie en général. Le Square dont il est question dans le film est porté par chacun d’entre nous. Certains la limitent à leur famille ou à leurs amis proches, alors que d’autres s’ouvrent plus aisément aux étrangers, avec une initiative propre à l’acte recherché pendant tout le récit. Toute l’œuvre nous invite à lever la tête, à ouvrir les yeux, les oreilles et à ouvrir son cœur, avant que ce dernier ne se referme sur notre condition de vie, encore plus médiocre qu’auparavant. On constatera que la réparation est toujours permise, mais sera-t-elle reçue dans le meilleur état d’esprit possible ? On en ressort donc secoué et malmené pendant ces presque deux heures et trente minutes de séquences qui enchaînent les méandres de l’humanité, en dépit de son habilité à reconnaître ses torts.
    Jiminou76
    Jiminou76

    5 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Une oeuvre surprenante dans son ton comme par son propos, bien que parfois peu clair. Seul vrai bémol, on reste sur notre faim.
    brunocinoche
    brunocinoche

    88 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2018
    « The square » de Ruben Ostlund est une chronique sociale centrée sur la personnalité d’un directeur de musée d’art contemporain. Le film part plutôt bien, intrigue par des séquences hors norme, faites de longs plans fixes au cadrage recherché. Mélange d’une satire du monde de l’art contemporain pimentée par une histoire de vol, le film, finalement long et répétitif perd de son intérêt. La satire est parfois amusante mais peu probante, les motivations du personnage central sont peu claires. La fameuse scène tant attendue, qui fait l’affiche du film, n’a finalement peu d’intérêt. Seul le regard porté par les enfants sur leur père est réussi dans la lignée du précédent film du suédois « Snow therapy ».
    La Palme d’Or 2017 devrait logiquement tombé dans l’oubli tant elle distille surtout de l’ennui.
    klap2fin
    klap2fin

    16 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Film lent, long, ennuyeux, soporifique et hypocritement critique vis à vis d'un milieu sans qui ce genre d’œuvre n'obtiendrait jamais la moindre récompense.
    Bref une palme d'or comme seul Cannes sait en décerner....
    Julien P.
    Julien P.

    12 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2018
    The Square vaut principalement pour l'extraordinaire scène du dîner de gala. Scène qui donne la plus précise définition de ce qu'est le pseudo art contemporain : une trouille socialisée, une trouille de masse, de groupe... On ne peut pas descendre plus profond dans l'analyse, et c'est brillant de la part d'Ostlund de l'avoir compris comme d'avoir su le traduire en cinéma. Il montre que le pseudo art contemporain ne tient que par la terreur qu'il inspire à la société et prophétiquement annonce sa fin : celui qui règne par la terreur sur un groupe social finit mis en pièce par ce même groupe le jour où la peur est surmontée. Le troupeau se venge en masse de celui qui le tenait par la trouille... Il se venge de son humiliation aussi et de sa honte... C'est pour cela que la scène finit par une sorte de lynchage... C'est brillant ! Le reste du film sert un peu de contexte, d'arrière plan, il est moins convaincant, sauf pour la relation du conservateur avec la journaliste et la scène avec le pseudo artiste contemporain incarné par un chimpanzé gribouillant avec un feutre... À noter enfin la participation de personnalités du pseudo art contemporain qui ont joué quelques rôles de figurants dans le film... L'instinct du troupeau est à la fois décrit comme fiction et documenté par le film... La terreur et la manifestation de puissance seraient addictives... Celui qui tient le knout, qui fait siffler le fouet, attire à lui les moutons... Une fois le pseudo artiste contemporain lynché parce qu'ils ne faisait plus peur, son troupeau orphelin se cherche un nouveau tyran...
    Demky
    Demky

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    J'ai adoré le début, mais je ne sais pas, le film a pris en longueur et au bout d'une heure j'ai commencé a regretter qu'il soit aussi long.
    Sinon j'ai trouvé le film original.
    Vinz1
    Vinz1

    174 abonnés 2 415 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2018
    La Palme d’or 2017 narre l’histoire de Christian, un conservateur de musée qui, alors qu’il est trop occupé à rechercher son portefeuille et son portable qu’on lui a volés, néglige la campagne de promotion de la dernière œuvre (« The Square »), acquise par son musée, dérapant dans le mauvais goût le plus total et dont il devra payer les conséquences. Se suivant avec intérêt, ce film censé critiquer l’individualisme de notre société actuelle via le prisme de l’art, souffre malheureusement d’un gros problème de montage. Les scènes s’enchaînent sans unité dans la narration, ce qui atténue tous ses effets. C’est dommage car certaines sont géniales, comme par exemple celle de la performance simiesque d’un artiste pendant un dîner mondain où tout le monde a peur de réagir ou bien celle du gamin retors qui vient réclamer des excuses ! Mais c’est bien trop peu pour un métrage « Palmé » qui s’apparente alors à un simple film sur l’art contemporain !
    elriad
    elriad

    427 abonnés 1 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2018
    La métaphore distillée avec finesse tout au long du film est plus que jamais d'actualité dans notre société verrouillée de plus en plus par une "police de pensée", le "politiquement correct" . Quand doit-on arrêter la provocation ? La censure se situe où ? A quel niveau devons-nous mettre des garde-fous à notre humour ? Le thème de l'exposition en construction, "l'empathie pour les communautés fragiles et particulièrement ici les SDF", donne lieu à un scandale lorsque la boite de Com. qui doit faire la publicité pour l'expo. réalise une vidéo trash devenue virale. Truffée de scènes très drôles, le film en rebutera certains par ses plans séquence qui s'étirent à l’extrême, d'autres par une fin un peu abrupte, mais l'originalité et le thème en font un film à part qui pour ma part aura retenu mon attention.
    7eme critique
    7eme critique

    526 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    Qu'en est-il de cette Palme d'Or 2017 ?
    "The square" est un film esthétiquement bien fait, avec des acteurs impeccables, mais renferme surtout un sujet très intéressant, intervenant comme une dénonciation de cette société actuelle, mais soulève également une question de fond passionnante, à savoir jusqu'où l'art, la publicité, la recherche de buzz, ou tout simplement la liberté d'expression peut-elle aller ? Mais malheureusement, le sujet ne sera pas plus exploité que cela, et même si certaines idées seront très judicieuses (notamment les tas de graviers exposés, et les actes et dialogues qui en découleront), le film manquera de nous bousculer véritablement, ce qui pourra nous laisser un étrange goût amer quant à sa récompense tant convoitée. Effectivement, on aurait souhaité découvrir davantage d'exemples dans ce registre finalement absurde mais pourtant totalement véridique, ainsi qu'un peu plus d'excentricité dans ses scènes (à la façon de l'incarnation du primate en public) pour nous stimuler un minimum durant ces 2h20, et ainsi offrir davantage de pertinence et d'impact à son excellent sujet. "The square", malgré son potentiel, nous laisse donc sur notre faim, et le fait que sa Palme d'Or ne fasse pas l’unanimité sera parfaitement compréhensible. "Rentre chez toi", "Camel toe" !
    Larry T.
    Larry T.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    Loufoque, absurde, cinglant, dérangeant. Un petit chef d’œuvre d’humour noir et de satire de notre société.
    mickael m
    mickael m

    3 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2018
    J'ai rien contre les films intellos mais par contre je ne supporte pas l'incohérence dans le propos. Ce film a eu la palme d'or ! incroyable ! Encore une fois, le grand prix (120 battement) est bien supérieur !
    gliaouaga
    gliaouaga

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2018
    Assez décalé, même surprenant, pourtant le temps parait long a des moments.
    Mérite d’être vu mais pas sur que cela plaise en générale.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    393 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Film extrêmement intéressant tant il fait participer son spectateur à travers ses acteurs et ses situations, j'aime être pris en otage par ce style de proposition où il est impossible de rester passif, ressentir du malaise et en prendre du plaisir, avec cette mise en scène assez particulière de Östlund jouant du hors champ et qui fait durer des scènes en multipliant les sentiments. J'ai lu ici et là que c'était un film sur l'art contemporain mais je trouve surtout qu'il s'en sert de miroir du monde moderne pour montrer au public ce qu'il est devenu, du rapport à la liberté et ses limites, de ses propres réactions lorsqu'il se fait un peu bouger, jouissif. Je retiens deux séquences géniales, celle de la performance de l'homme singe qui va très loin, où on passe d'un petit sourire à un choc totalement malaisant, formidable, et celle de la conférence de presse où le type est tiraillé entre deux feux, on ne sait plus vraiment quoi penser, mais le but est qu'on est dans la réflexion, sur ce qui est morale ou non. Après si j'ai un reproche à lui faire c'est d'être un poil trop long et donnant l'impression de ne plus savoir comment se terminer, la fin est un peu décevante, mais ça reste indéniablement un excellent film, qui plus est une œuvre à part entière.
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