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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 mai 2016
Le film est intelligemment mené, beaucoup plus technique que ce qu'on pourrait croire et le louable effort de pédagogie était vraiment le minimum à fournir pour ne pas noyer le spectateur. Mais le rythme est moins funky que ne le suggérait la sublime bande annonce. Les jeux d'acteurs semblent inégaux. Reste un voyage instructif même pour le spectateur averti dans les décors de l'univers d'il y a peine 8 ans.
Le film est intelligemment mené, beaucoup plus technique que ce qu'on pourrait croire et le louable effort de pédagogie était vraiment le minimum à fournir pour ne pas noyer le spectateur. Mais le rythme est moins funky que ne le suggérait la sublime bande annonce. Les jeux d'acteurs semblent inégaux. Reste un voyage instructif même pour le spectateur averti dans les décors de l'univers d'il y a peine 8 ans.
Moins dramatique que Margin Call et moins pédagogique que Inside Job mais le message est le même : l'égoïsme, la bêtise et l'ignorance ont conduit à la crise de 2008 et tout porte à croire que ces "qualités" largement répandues dans l'espèce humaine amèneront d'autres crises. Ça donne vraiment pas envie d'être optimiste. D'ailleurs L'effet produit par The Big short est peut être encore plus fort que les deux films pré-cités , parce que l'angle choisi est presque celui de la comédie. Le contraste entre le ton employé et la gravité du sujet est abyssal, rendant le message encore plus percutant. Malheureusement, comme concédé dans la conclusion, le message semble également vain.
Le pire film que j'ai vu sur la finance. Filmé comme un reportage avec des personnages grossiers et tous les clichés y passent. La réalisation est vraiment très énervante (zoom/dézoom/zoom/dézoom puis flashback puis encore encreo zoom/dézoom ...). Sur le même thème 99home ou margin call sont bien plus captivant et sans effets de réalisation inutiles.
Une belle brochette d'acteurs (dont un excellent Carell) nous sert une enquête croisée sur la crise des subprimes. L'effort didactique est louable mais le style ne convainc pas totalement. Outre la réalisation parfois maladroite (les interactions directes à la caméra, parfaitement maitrisée par Woody Allen ne sont pas vraiment naturelles ici), The Big Short hésite surtout entre l'entertainment façon Wolf of Wall street et la rigueur d'un Margin call sans vraiment trouver sa voix.
Excellent film sur la crise de 2008 et l'inévitable profit qu'ont pu en tirer quelques plus malins que les autres. Le fond est subtil, le ton didactique est réussi et plaira aux profanes. Le rythme est plaisant, le jeu d'acteurs également. Pour une fois, un film américain manque de complaisance envers son propre systeme.
Film très intéressant bien qu’un peu complexe. Le thème abordé est celui des subprimes et de la crise financière qui s’en est suivie. Certaines notions trop techniques nous échappent mais on comprend vite que l’avidité des banques et de leurs représentants est à l’origine de l’effondrement. Quelques orignaux ont anticipé la dégringolade et décident de parier contre les banques pour le « casse du siècle ». Le casting est remarquable (Brad Pitt, Ryan Gosling, Christian Bale & Steve Carell). Une valeur sûre.
Un film plutôt intéressant, un beau jeu d'acteur... Mais gros bémol, si on ressent l'envie du réalisateur d'expliquer "simplement" le mécanisme des subprimes, c'est un échec... Entre les MBS, les CDO, etc, le profane de la finance sera complètement perdu... Comprendre un Nolan, à côté de ça, c'est du gâteau ! Mon conseil : à voir, mais documentez vous sur la crise des subprimes avant de vous lancer :)
Ce long métrage est porté à l'écran par un casting sensationnel. On comprend mieux pourquoi la crise des subprimes a eu lieu et pourquoi elle a fait autant de mal à l'économie mondiale. Et pourtant le réalisateur ne nous laisse aucun répit.
Trés bien pour le rôle des acteurs et le thème abordé, Christian Bale est fabuleux. Ensuite c'est un peu plat. un peu long, un peu franchement difficile a expliquer comme sujet. C'est pas non plus passionnant mais, il est important de voir que certains sont conscient du malheur que fait l'homme à lui même. Le meilleur passage du fil vers la fin nous montre bien qu'aucun banquier n'est allé en prison, que finalement les petits par milliers ont payé et que les responsables sont toujours dans la nature, pire, ils travaillent toujours, dans le même secteur, parfois au même poste, comme si rien ne c'était passé. Il est difficile d'avouer de perdre. L'homme n'a pas beaucoup de capacité a accepter la défaite, n'a pas beaucoup de courage pour se remettre en question.
Ce film raconte avec brio la face cachée de l'iceberg qui a fait couler l'économie mondialespoiler: , mais qui en 2015 comme cité a la fin, qui recommence
J'ai particulièrement aimé les scènes expliquant les notions qui peuvent manquer a un néophyte tel que moi, tout en cassant le 4ème mur à la manière de House of Cards !!
Bref, un vrai chef d'oeuvre, qui ouvre les yeux sur la corruption du monde des finances.
La morale du est discutable, mais elle se tient : puisque le système est corrompu jusqu'à l'os, autant essayer d'en tirer parti avant l'effondrement final. Bon... Après les acteurs cabotinent franchement, ce qui est souvent le cas quand il y a trop de têtes d'affiche réuni au même endroits. Et sinon ? Bah j'ai pas appris grand-chose côté expertise financière, à part que les Banques enfument tout le monde et viennent pleurer auprès de l'Etat (donc nous) pour refaire leur magot... mais ça, je l'savais avant au fait ! Allez, soyons bon prince, on s'amuse bien, le rythme est foufou malgré la longueur et certaines scènes sont vraiment marrantes. Entre autres friandises appréciables, l'intervention des peoples dans leur propre rôle pour donner des cours d'économie !
Pas toujours évident à comprendre, la finance. Et malgré la pédagogie dont fait preuve ce film sensationnel, on arrive pas forcément à tout comprendre ce qu'il se passe ici. Toutefois, le CDO synthétique devient quand même beaucoup plus clair quand il est expliqué par Selena Gomez. Et cette histoire n'en reste pas moins passionnante, nous montrant l'aveuglement, la cupidité et le mensonge des banques (qui ont par ailleurs financé cette petite merveille hollywoodienne) qui ont provoqué la crise des subprimes. Si ette évocation boursière s'étiole un peu sur la fin, on n'en ressort pas moins le souffle coupé par le propos, la réalisation malicieuse et un Steve Carell qui n'a jamais été aussi bon (Ryan Gosling étant lui toujours aussi classe). Au fait, Selena, on pourrait se voir pour que tu me précises la fonction exacte des CDS, des options à termes et des swaps de devises ?
Mi documentaire mi fiction, un peu trop survolé pour être un documentaire, et un peu trop terre à terre pour être une fiction, le film peine a trouver sa place, et semble fragilement hétéroclite. Mais je ne cris pas du tout au navet, le film se laisse amplement regarder, et fait le triste constat d'un système financier nauséeux, corrompu, au dessus des lois, et par dessus tout très dangereux pour le citoyen lambda, qui en paye à cette heure si encore les pots cassés. C'est la crise qu'on nous dit. 3/5
Certes assez ardu à suivre pour le néophyte, ce Big Short rend au moins par son refus d'une vulgarisation grossière l'impression de marasme et de chaos qu'aurait eu une personne lucide en contemplant avec une vue d'ensemble le Wall Street pré-crise des subprimes (si cette personne avait existé, car même les visionnaires que l'on suit perdront par moments la maîtrise de leurs mouvements boursiers, ayant sous-estimé l'absurdité du système). Par son exigence, ce scénario rappelle sa volonté profonde de s'éloigner de la comédie pure et de mettre à jour de façon ambitieuse le monde de la finance. En restituant celui-ci dans toute son opacité, tout en maintenant de justesse assez d'éléments pour comprendre les enjeux économiques et moraux de la trame dans laquelle ces personnages sont pris, Adam McKay permet à son film de laisser parler son récit de lui-même sans porter un regard accusateur trop grossier et caricatural. Redoutablement écrit, le scénario aurait quand même pu devenir un peu solennel sans le cynisme plein d'amertume qu'il adopte par son style publicitaire et une certaine dialectique de l'argent et du pouvoir. En jouant de l'image de certains comédiens (Ryan Gosling, Margot Robbie et son apparition rapide qui tend un parallèle vers le cynisme sans scrupule du Loup de Wall-Street) et en brisant sans arrêt le quatrième mur, le film atterrit dans un entre-deux où il fait mine de se draper dans le cynisme du monde égoïste qu'il décortique. Ce faisant, je trouve qu'il retourne assez bien la moquerie contre ce système en roue libre qui se fout du citoyen lambda ; en riant à travers le rire même de ces spéculateurs inconscients qui se moquent de toute conséquence, The Big Short parait leur refuser toute supériorité. En pleine conscience que nous sommes tous bernés par des marchés tellement déconnectés de toute notion morale qu'ils laissent aller librement la puissance presque divine qu'ils ont sur nos vies, McKay arrive par le rire à trouver une dignité magnifique, qui évite de faire de ce film l'objet pleurard et moralisateur que je redoutais. Toujours en retenue, il rappelle par quelques apartés qu'au bout de la chaîne, des gens perdent leur logement et des vies sont brisés. Encore une fois, cette partie du propos est pleine de dignité : les apartés sont brefs et n'en font pas des caisses sur la tristesse du sort des gens directement impactés. D'une part, pour bien montrer l'infinie impuissance des fourmis que sont tous les individus lambda au regard de ces marchés tentaculaires, d'autre part parce que dans un film, toute détresse visant à imager une détresse sociale réelle se doit d'être cachée pour éviter de faire des personnages choisis pour l'illustrer de simples exemples plantés là avec un voyeurisme tout aussi cruel que ce qu'il prétend dénoncer. Ainsi, à les laisser dans l'ombre et loin d'un monde qui les dépasse du haut de son arrogance, The Big Short rappelle l'impuissance des gens ordinaires face à la crise et met le monde de la finance directement face à lui-même. Le Monde vous regarde, semble calmement dire The Big Short à Wall Street, et nous verrons très bien si à nouveau, vous persistez à en faire un enfer.