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landofshit0
274 abonnés
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3,0
Publiée le 29 janvier 2016
De Adam Mckay on ne connaissait jusqu'à lors que des comédies régressives mais néanmoins hilarantes,enfin ce n'est pas toujours le cas,mais certaines sont d'une redoutable drôlerie. La crise des subprimes est ici le sujet qu'il choisi d'aborder. Durant les quarante premières minutes c'est assez long et peu captivant,il faut dire que le jeu des acteurs Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling,n'est pas excellents.Christian Bale, Ryan Gosling n'ont qu'une seule expression de jeu et Steve Carell en fait des caisses et des caisses,comme la réalisation de McKay qui n’hésite pas à utiliser une tonne d'effets visuels plutôt ringards qu’efficace. Cette longue mise en place faite on rentre enfin dans le vif du sujet et le ton devient meilleur,pas excellent mais meilleur. La bulle spéculative est bien expliquée elle a été mise en place par de complet idiots pour qui tout va bien tant que l'argent entre,n'importe quel crétin qui a de la tchatche se retrouve à distribuer des crédits à tour de bras. On est ici dans la meilleure partie du film la réalisation n'est pas plus sobre qu'avant,mais le jeu de Carell devient moins caricatural. Ces gars on pariés contre ce système financier tout en profitant de ce système puisqu’il leur à rapporté des milliards. Ils ont profité du système et on dénoncé la fraude non pas pour le simple geste d'avertir avant qu'il ne soit trop tard,mais pour ne pas perdre l'argent qu'ils ont engagés contre les subprimes. Est ce que les marchés financiers ont retenu une leçon de cette crise il ne semble pas car rien n'a changé à l’heure actuelle,ils se goinfrent encore jusqu'à la prochaine explosion financière.
Comment expliquer l'incompréhensible ? Comment faire comprendre au spectateur moyen, assez mauvais en maths, et qui ne lis jamais les petites lignes en bas des contrats d'assurance et les clauses du livret A, que les banques nous ont volé des milliards d'euros par des montages financiers d'une complexité si énorme que eux mêmes n'arrivent même plus à comprendre ce qu'ils font de notre argent. Mission quasiment impossible, et pourtant, pour peu qu'on s'accroche un peu on comprend très bien avec ce film que tout à été fait pour que les banques se gavent jusqu'à l'indigestion et que lorsque le système s'effondrerait ce serait nous les citoyens qui paieraient l'addition. Le pari est fou c'est clair, et pourtant pari tenu. En prenant le parti pris ambitieux que les acteurs s'adresserait directement aux spectateurs, le film est un chef d’œuvre de vulgarisation économique et financière qui devient un plaidoyer pour une plus grande responsabilité des citoyens vis-à-vis des décisions politiques à l'égard de notre économie. 0 regarder d'urgence avant les élections de 2017, l'ennemi est-t-il toujours le monde de la finance.
Un conseil : révisez votre petit manuel des notions élémentaires d'économie et celui concernant une crise économique, si vous souhaitez suivre ce film très, très pointu. Mais une fois passé ce cap (j'avoue ne pas être tout à fait familier avec ce secteur de notre vile économie et n'avoir sans nulle doute pas tout pu appréhender à sa juste valeur) vous allez assister à une oeuvre unique en son genre. Unique parce qu'elle ose décortiquer dans les moindres détails, aussi brillamment que si l'on avait affaire à un documentaire sur le sujet, les tristements célèbres prêts américains qui ont très amplement contribué à faire couler nombre d'économies de par le monde. Unique car c'est un film qui parle de morale, d'amoralité, d'immoralité... et d'argent. Le serpent qui se mord la queue. Unique car narrée avec panache, avec un ton qui bouscule le spectateur, rend le film à la fois ludique et grave (apartés, explications annexes, invités prestigieux et surprenants). Et le message, dénonciation à travers les descriptions d'une crise galopante, est radicalement effrayant. On se rend compte tout simplement de la pourriture de notre économie mondiale, même si on s'en douter déjà plus ou moins (vue cette fois à travers le regard des ultra-riches). Ou comment une poignée d'hommes à la main-mise sur le monde par le biais de la finance, par-delà les gouvernements, les entreprises, les justices ; comment une poignée d'hommes cupides est capable de déstabiliser toutes les économies du monde pour satisfaire un besoin toujours grandissant de pouvoir. Les personnages y sont particulièrement développés et approfondis, les acteurs rivalisent de qualités. La réalisation s'adapte à merveille à la force et à la dureté du film : d'autant plus étonnante qu'elle est signée par le maître de la comédie américaine. Une oeuvre choc 'pour la mise en situation de son sujet) et essentielle qu'il conviendra de conserver dans un coin de son esprit.
Pour être honnête c'est pas un défaut d'interprétation qui me déplait de ce film. C'est juste que le scénario devenait à partir du milieu du film, trop difficile à suivre. Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling jouent magnifiquement bien leurs rôles, ça je veux bien l'admettre. Mais honnêtement, engager une superstar comme Brad Pitt alors qu'il n'a en tout que 15-20 min d'apparition à l'écran sur 2h de film, et le créditer en quatrième alors que les deux autres jeunes avec qui il joue ont davantage de scène que lui, c'est un peu honteux. Et parlons de l'histoire, à partir du milieu je n'ai rien compris et me suis totalement perdu. Donc voilà je n'ai pas vraiment aimé ce film même si les acteurs jouent bien.
Une déception, d'autant que le scénario est intéressant et le casting prestigieux. Sans doute pour contrebalancer la complexité du sujet traité, le réalisateur a choisi un angle très original, trop original, à la limite du loufoque. Ce qui décrédibilise l'ensemble. Quant à la réalisation elle-même, on frôle parfois l'indigestion et la migraine (multiplication de plans tous azimuts, photos qui n'ont rien à voir avec le schmilblick, apartés en tout genre...). Reste les dialogues : pour comprendre une phrase sur deux; il faut au minimum posséder un Masters en finance. Quand à l'autre moitié, on a l'impression d'assister à un sketch des Inconnus, les "fucks" succédant aux insultes en tout genre.
Bref, un film usant à regarder. D'autant plus dommage que le thème abordé est, lui, très intéressant. Trop d'originalité tue l'originalité.
très bon film. de très bonne idées de réalisationspoiler: l'idée des tuto pour expliquer tel ou tel fait économiques est vraiment bien trouve de très bon acteurs steve carell en tete. le seul bemol est peut etre qu'il est un peu dure a comprendre tous les mecanismes économiques.
Je n'ai rien à reprocher à la réalisation ni aux acteurs, car l'ensemble est solide, mais l'histoire ne m'a ni emballé ni passionné. Dans un film comme ça avec un sujet aussi pointu, le réalisateur se doit de rendre son traitement plus ludique, car même si on comprend facilement le fond et les enjeux, on ne peut pas dire que le rendu soit divertissant malgré les tentatives d'Adam McKay comme par exemple quand il insère des interludes musicaux, qu'il ajoute des acteurs qui jouent leur propre rôle ou quand les personnages s'adressent directement, ça a pour but d'assouplir un peu l'intrigue, mais on ne peut pas dire que cela fonctionne. J'ai décroché à de nombreuses reprises, car même si le sujet très intéressant, le film est, pour moi, trop excluant ce qui par conséquent le rend ennuyeux à la longue.
Profondément immoral que cette histoire de trois financiers qui vont de 2006 à 2008 spéculer contre la bulle immobilière américaine à fond de prêts immobiliers accordés sans vérification de la solvabilité des acheteurs. Le film met beaucoup de temps à démarrer, surtout que les produits financiers en question sont complexes. Après ça devient très prenant comme une partie de poker, surtout que les banques trichent avec les agences de notation pour masquer la dangerosité de la bulle.
Les acteurs ont beau êtres bons, le film est long et complexe, enfermé dans un contexte et un langage que seules les personnes passionnées de bourse et compagnie comprendront véritablement, dommage ...
J'ai bien aimé ce film, une fiction, ce n'est pas possible autrement de croire à un pareil manipulation des marchés. De la spéculation ? Nonnnnn Mais si, voilà, et on en fait un film en espérant toucher le public, réveiller les Etats peut-être. Nous y voilà, un légère explication des crises de 2008 et 2011, enfin ici 2008. On se perd un peu dans le jargon, mais je pense encore qu'ils ont fait soft à la réal. Ryan Gosling dans un autre style que le tombeur sculpté à meche blonde, muet au regard froid, et bien c'est cool aussi, ça fait plaisir même. Ensuite, Christian Bale, comme je l'aime, on appréciera son addiction au metal, je parle bien de musique, et pas de minerai, même si la spéculation affecte aussi ces cours. Et Steve Carell qui assure, même si est bien empatté ici. Brad Pitt, efficace même dans ce petit rôle. En somme, ce n'est pas un reportage mais n'allez pas penser que cela est moins réel, car c'est même pire et ça continue encore de nos jours. Merci pour ce film, j'ai adoré, à voir !
Ayant étudier la crise des subprimes au moment du séisme économique, j'attendais le film avec impatience. Le casting prestigieux laissait craindre un certain cabotinage ou une guerre d'égo, il est parfait et se met parfaitement au service du sujet et du film, bravo à Adam McKay qui dirige le tout d'une main de maître. En bref un film pédagogique qui fait un éffort remarquable pour vulgariser son sujet à l'aide de trouvailles absolument géniales. Un film d'intérêt publique.
Je met pas 5 étoiles car si on ne connaît pas un peu le monde de la finance le film peut vite devenir compliquer à suivre, toutefois cela reste un film excellent bien tourné et très intéressant.
Je suis sortie de la salle en ayant le sentiment d'avoir passé deux heures devant un documentaire sur la crise des subprimes avec des acteurs célèbres. Le film me parait dénué de tout intérêt cinématographique, la réalisation est grossière, le tallent des acteurs ne suffit pas pour diminuer l'ennui du spectateur... Quant à la dimension moralisatrice, on aurait également pu s'en passer. Immense déception.