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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 mars 2016
Dommage que les performances des acteurs soit gâchées par la complexité absolue du sujet. Ce film est plaisant a voir mais il faut s'armer de paracetamol et d'un paperboard pour prendre des notes et faire des schémas. Malgré un ton décalé, du second degrés et le cassage du 4eme mur a plusieurs reprise ce film reste englué dans la difficulté de son sujet. Les acteurs principaux notamment Bale sont très bons. Attention SPOILER !!! Mention spéciale également aux phrases de conclusion finale qui sont un coup de poing en pleine figure et donne un coup de fouet a la fin de ce film. Au final, film a voir si vous n'êtes pas sujet aux migraines.
Je suis sorti de ce film avec un avis très partagé. Adam McKay s’attaque à un sujet complexe, il en fait un traitement mêlant humour décalé avec le drame de la situation. Un cocktail casse-gueule, mais qui est plutôt bien géré dans l’ensemble.
C’est surtout sur la mise en scène que mon avis est plus mitigé. C’est très (trop !) speed, en plus d’accumulé des infos sur la finance, les situations s’enchainent avec un montage brut. Bien sur c’est voulu de la part du réalisateur, mais peut être qu’il valait mieux ralentir la cadence. Techniquement, il y a des choses dont je ne comprends pas trop l’intérêt. Les zooms et dézooms parfois mal adaptés à certaines situations et casse un peu la dynamique. En dehors de ça, il y a de belles qualités ! La façon d’amener l’abattement du quatrième mur et très bien amené, cela nous offre même d’excellentes scènes (les deux jeunes investisseurs ou les explications de Margot Robbie et Selena Gomez). Les petites fantaisies (définitions, petits dessins) incrustées à l’écran sont efficaces.
Au niveau de l’écriture, le sujet est retranscrit de manière respectueuse à l’histoire. Les termes du milieu sont omniprésents, cela peut déranger à cause notamment du rythme imposé par McKay et le fait d’avoir plusieurs point de vue sur la situation. Les dialogues sont de qualité, McKay s’autorise d’y mettre son humour décalé et cela nous donne à l’écran de très bonnes scènes. Le seul reproche que je puisse faire à McKay, c’est de n’avoir pas assez rendu plus accessible certaines notions complexes. Parfois, on perd vraiment le fil…
La bande originale est vraiment bien assortie au sujet, cela donne le côté rock n’ roll qu’on attend. J’ai un faible pour pour la reprise de Lithium (Nirvana) par le groupe Polyphonique Spree.
En clair, la bande annonce ainsi que la promo autour du film, nous avait vendu un film à la « Ocean’s Eleven » version Wall Street. Ce n’ai pas vraiment le cas, certains ne vont pas du tout accrocher à ce blabla financier et c’est en même la qualité et la faiblesse du film.
La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)
"Big Short" ou "La crise des subprimes pour les Nuls". On ne dira jamais à quel point Hollywood peut se montrer imprévisible, voire surprenant par moment. Difficile, en effet, d’imaginer, à l’heure des remakes en tout genre et des adaptations de comics, qu’un producteur mise sur un film censé expliquer au public les origines de la crise économique mondiale (soit un sujet a priori imbitable et sans grand potentiel divertissant) en un peu plus de 2h. Difficile, également, d’imaginer qu’un réalisateur habitué aux grosses comédies puisse être associé au projet et qu’un casting de stars puisse être réuni. C’est pourtant cet exploit qu’est parvenu à accomplir Adam McKay qui peut se targuer d’être le principal artisan de la réussite de ce "Big Short" grâce à l’inventivité de sa mise ne scène. En refusant de se cantonner à l’habituelle austérité de ce genre de productions "politiquement orientées", McKay prenait le risque de na pas être pris au sérieux. Mais il a su pallier ce risque à grands coups d’idées incroyables, que ce soit l’angle adopté pour raconter son histoire (raconter la crise à travers l’enrichissement d’une poignée de petits malins qui ont senti le coup venir, il fallait oser !), la segmentation du récit qui suit le plan de plusieurs personnages sans forcément les faire interagir (ce qui évite les temps mort et permet de balayer un spectre narratif assez large en s’intéressant à toutes les strates du désastre), l’utilisation d’images d’archives en rapport avec la crise mais, également, avec l’évolution de la société (tant politique que technologique ou culturel) pour évoquer le temps qui passe et mettre le récit en perspective ou, encore, l’idée de génie du film qui s’adonne à des explications techniques habituellement incompréhensibles en donnant à la parole à des vedettes dans des positions inhabituelles pour un cours spoiler: (Margot Robbie dans son bain de mousse reste longtemps accroché à l’esprit) . La réalisation de McKay n’est pas le seul motif de satisfaction du film qui peut compter sur l’interprétation époustouflante de ses stars venues faire de la pédagogie économique en soignant leur look (Christian Bale en génie autiste, Ryan Gosling en trader cramé aux UV, Steve Carrell en gestionnaire de fonds aux bords de la crise de nerfs, Brad Pitt en ex-banquier dégoûté du monde de la finance mais, également John Magaro et Finn Wittrock en jeune investisseurs opportunistes...). Enfin, le scénario parvient à rendre l’économie et le système des subprimes quasiment compréhensibles (tout n’est pas non plus parfaitement clai pour un non-initié) et appuie sur l’absurdité du système et le cynisme, teinté d’ignorance, de ces acteurs, aveuglés par leur soif d’enrichissement rapide et leur invraisemblable inexpérience. C’est peut-être la limite de "Big Short" qui, bien qu’il traite d’un sujet difficilement défendable (comment défendre des gens qui ont mené l’économie à sa perte ?), se montre parfois un peu trop manichéen ou, à tout le moins, un peu trop moralisateur spoiler: (le banquier campé par Carrell qui craque face à un jeune yuppie arrogant, la remarque de l’ancien banquer joué par Brad Pitt qui ordonne à ses deux protégés, qui viennent d’empocher un pactole, d’arrêter de danser au vu des futures conséquences de la crise…) . Ce n’est pas tant que cet aspect de la crise aurait dû être éludé mais peut-être aurait-il mérité un traitement un tout petit peu plus subtil. C’est vraiment chercher la "petite bête" car ce petit défaut apparaît indispensable au vu de l’angle adopté (les héros s’enrichissent sur le dos de la crise) et du désamorçage régulier auquel il s’adonne spoiler: (voir le personnage de Gosling qui reconnaît ne pas être un gentil, face caméra) . Et puis, "Big Short" ne cesse de rappeler que l’humain n’a pas sa place dans le monde de la finance, ce qui est un réalité difficilement contestable... de sorte qu’une petite crise de conscience ponctuel ne fait pas de mal. Ainsi, sans pour autant être un chef d’œuvre (le sujet est trop limité et la réalisation trop marquée pour ça), "Big Short" est un film incroyablement pédagogique qui rappelle que Hollywood sait se montrer militant, y compris avec des sujets contemporains ! Si seulement tous les films à message pouvaient être aussi divertissants…
Tiré d’une historie vraie, et plus précisément du livre Le Casse du siècle, The Big Short prend le même parti que Le loup de Wall Street, à savoir traiter par la farce et le cynisme un sujet très sérieux et pas forcément très glamour à la base. Mais autant Scorsese s’intéressait d’abord à ses personnages en racontant un sucess-story ultra romanesque et dopée par une mise en scène survoltée et des scènes d’anthologie, autant Adam Mc Kay lui semble vouloir à tout prix nous expliquer comment ces as de la finance se sont rendu compte que les marchés allaient exploser. Il met donc en scène quelques spécialistes bien barrés dans un film qui, malgré les efforts déployés pour nous faire comprendre les mécanismes du système financier, peine à nous passionner. La faute sans doute à l’utilisation de termes beaucoup trop techniques utilisés par ces traders plus antipathiques les uns que les autres, très puérils, coupés du monde et des réalités qui, d’un côté, s’inquiètent de l’avenir de millions d’américains et de l’autre espèrent empocher des millions. Toute l’ambigüité d’un film qui prend le spectateur à rebrousse-poil avec ces traders juste plus malins que les autres incarnés assez brillamment par Ryan Gosling, Christian Bale, Brad Pitt et un Steve Carell qui se révèle plutôt bien dans un rôle à contre-emploi.
The Big Short est un film étonnant qui en déroutera sûrement plus d'un. Brillant par l'originalité de sa mise en scène, il nous propose une plongée à la fois drôle et cynique dans le monde opaque de la finance. Alors mettre en scène les milieux financiers est loin d'être une chose facile, car c'est prendre le risque de perdre une partie du public dans l'explication de mécanismes obscurs. Cependant, cela ne refroidira pas forcément la curiosité du spectateur et son désir de suivre des personnages qui malgré l'immoralité de leurs actions, restent toujours plaisants à voir évoluer dans un milieu qui nous dépasse autant qu'il nous fascine (à ce propos revoir le Wall Street d'Oliver Stone ou plus récemment Le Loup de Wall Street de Martin Scorcese). Avec ce film, Adam McKay a la volonté de monter d'un cran en terme de mise en scène, en réalisant une transposition intelligente des codes de la finance par des procédés cinématographiques. En gros, l'idée est ici de berner le spectateur avec le même type de procédés que ceux utiliser dans les milieux commerciaux et bancaires. Il va ainsi utiliser les différents artifices propres au cinéma (jouer sur le montage, la mise au point, briser le 4e mur, etc.) afin de mettre en lumière les artifices du monde de la finance. Les acteurs financiers ne font plus qu'un avec les acteurs des plateaux de cinéma (tous très bons par ailleurs), retranscrivant le cynisme d'un monde ou tout n'est qu'illusion et profit. À ce titre The Big Short s'en sort plutôt bien, d'autant plus qu'il a l'intelligence de ne pas faire de ses personnages des héros, mais plutôt des êtres désabusés de découvrir l'immoralité toujours plus grande de leurs actions. Un film intéressant, clairvoyant et bourré d'originalité ! 16/20
Extrêment instructif et effrayant à la fois, The Big Short permet de se rendre compte de l'ampleur de la crise et de son possible retour. Adam McKay met en scène une brochette d'acteurs qui jouent tous à l'unisson avec une mention spéciale à Christian Bale. Le point qui dérange est l'héroïsation de certains personnages alors qu'ils ont profité de la situation pour s'enrichir au lieu de dénoncer ce système.
The Big Short ou "Casse du siècle" se veut d'être un cours sur un pan de notre histoire financière, la crise des subprimes (2007-2008). Pourtant si la pédagogie est de mise notamment à travers les interventions de Gomez et de Robbie, le film permet d'offrir au spectateur lambda (celui qui n'a pas un doctorat d'économie) de ne pas s'ennuyer. Prouesse scénaristique tant les propos d'un cast alléchant (Christian Bale en tête, excellent) se base autour de discussions alambiqués sur les transactions financières, les AAA et j'en passe et des meilleurs ! Pourtant, être pédagogue ne permet pas nécessairement de faire un bon film. Les ingrédients sont pourtant là : un casting 4 étoiles, une réalisation classique mais qui offre une belle dynamique.... Cela reste convenu à partir du moment où il y a un faible objectif tout au long du film, une pléiade de seconds rôles inutiles et des interactions qui parfois manquent de punch ! Ce n'est pas le film du siècle à défaut de son casse.
En 2005, plusieurs gestionnaires de fond spéculatif découvrent que les obligations immobilières reposent sur un montage extrêmement instable et risquent de s'effondrer. Ils investissent dans des assurances (swap) qui leur rapporteront des sommes faramineuses quand les obligations chuteront. En 2007, avec la crise des subprimes leur donnera raison. En racontant comment ceux qui avaient anticipé la crise ont découvert le pot aux roses, The Big Short nous éclaire-sur les magouilles qui ont menées les banques à La ruine. C'est tout simplement effarant et terrifiant.
Un film qui peut nous faire détester le monde de la finance, tant le cynisme de ses acteurs nous révolte. Mais pour ceux qui prédisent l'explosion de la bulle immobilière, pour autant en profitent pour s'en mettre plein les poches. Les laissés pour compte de la crise financière, n'ont pas voie au chapitre dans ce film. Dommage.
Difficile de trouver un angle intéressant pour aborder ce sujet sans sombrer dans le documentaire, le réalisateur a choisi de suivre des personnages aux motivations diverses qui ont parié sur la chute système le tout filmé dans un joyeux désordre. Il faut avouer que l'ensemble est assez brouillon ce qui rend les détails de l'histoire parfois peu compréhensible mais ça offre aussi l'occasion de scènes excellentes.
Film plutôt correct, je trouve qu'il manque d'émotion, on suit l'histoire mais on n'est pas particulièrement porté par celle ci. On connait tous à peu près ce qui s'est passé lors de la crise et le film nous raconte l'histoire de quelques personnes qui l'ont vécues de très près. C'est assez bien raconté même si ça peut resté compliqué pour ceux qui n'y connaissent rien à la finance. Je vais peut être en choquer quelques uns en disant ça, mais ma plus belle surprise dans ce film est Brad Pitt. Dans ce film il m'impressionne complètement. D'habitude Brad nous vend du Brad. Il nous ressort toujours les mêmes gimmicks, les mêmes attitudes, même si il fait des efforts et on le respecte pour ça, mais c'est jamais complètement ça. Ici Il est différent. Complètement différent. Un autre personnage. On ne voit plus Brad Pitt. Et ceci est pour moi la marque d'un bon acteur. S'immiscer au point ou on t'oublie complètement, ce qui est plus dur pour les grandes stars. Gosling lui nous refait du Gosling, le même personnage que dans Crazy stupid Love mais avec une nouvelle couleur de cheveux, donc ... Bale toujours aussi inquiétant ( Ce mec me fait vraiment flipper, il a un coté vraiment bizarre ), mais ça reste un bon acteur. Steve Carell aussi s'en sort plutôt bien, même si son personnage est flou, il essaye de nous dire qu'il veux sauver le monde mais se rempli les poches en même temps, c'est bizarre, bref. La réalisation est innovante et vraiment bonne, parfois ça ressemble à un doc, les jeux de camera sont vraiment intéressants et retranscrivent bien les émotions des personnages. Film correct, un bon divertissement, mais sans plus.
Le film est mieux que la bande annonce qui n'est qu'une publicité pour le talent du casting tant elle ne réussi pas à vendre l'histoire ou le film. Film qui par ailleurs malgré un 20/20 pour effort ne réussi pas complètement son explication de la crise financière de 2007. La réalisation, surtout ne montage joue de créativité mais utilise finalement assez mal ses acteurs. Le casting est de choc mais relativement échangeable. Les noms sont vendeurs et ont le mérite d'attirer le public vers un sujets plutôt difficile qui vaut le coup d'être connu pour ne pas se faire avoir. Pour faire simple, le système bancaire que l'on aime à détester s'enrichi sur nos dos, la crise ne nous a rien appris, aujourd'hui, bientôt 10 ans après nous laissons les même dérives nous guider.
On ne sort pas de ce film plus bête. On a l'impression de comprendre certains rouages économiques, en réalité, on n'en ressort seulement avec dégoût ou l'envie d'avoir été le génie de wall street qui a tout vu venir et s'est enrichi.
Retournons moins bêtes à nos salaires de personnes normales, oublions le film, la crise, et laissons l'histoire glisser doucement vers la prochaine crise, de toute façon nous n'y ferons rien.
Si l'histoire n'est pas franchement réjouissante, entraînante, paradoxalement le film se regarde car il demande de la concentration. Sans celle ci le film ne se suit pas. Le réflexion est nécessaire pour essayer de suivre. C'est un cours de 2h, A voir avec un carnet de note et stylo plein d'encre.
Assez irrégulier dans son rythme, son intérêt l'est aussi. Je lui préfère de loin 99 Homes qui aborde le scandales des subprimes plus sur le terrain que dans les coulisses des traders qui ne donne qu'une envie : vomir. Quand on pense qu'on ne peut rien faire, qu'ils poursuivent leurs actions de la même façon qu'avant, c'est proprement scandaleux. Quelques moments intéressants, un joli casting et rien que pour ça, le film vaut tout de même le détour.
Très bon film, très prenant et gros casting ! Par contre faut s'accrocher pour bien tout suivre car le monde la finance c'est assez complexe même si ils ont essayé de l'expliquer le plus simplement possible. J'aime bien aussi les acteurs qui s'adressent directement à la caméra, c'est original ^^ Et Christian Bale est déroutant dans son rôle ! C'est vraiment un film à voir car il nous décrit assez précisément comment s'est déroulé la crise des subprimes en 2008. 4/5