Derniers Avis sur Quai d'Orsay

Voilà une comédie pleine de rythme qui a la bonne idée de prendre le monde de la politique pour en forcer simplement le trait et en faire un cirque plutôt drôle.
On a le plaisir de voir un Niels Arestrup loin des rôles d'ordures de gangster habituels pour imposer son autorité dans le plus grand des calmes (et aussi se lâcher) face à un Thierry Lhermitte qui aurait peut-être gagné à jouer plus 1er degré qu'autour qui s'amuse beaucoup des scènes qu'on lui donne.
Tout est bien écrit, une belle réussite!

Film savoureux de bout en bout, malgré quelques redondances vite pardonnées. Mention spéciale à Niels Arestrup dans un rôle à contre-emploi. Tous les acteurs sont très bons. Anaïs Demoustier est délicieuse.

Thierry Lhermitte, acteur au talent un peu limité, est ici remarquablement dirigé par Bertrand Tavernier. Les autres acteurs (Raphaël Personnaz, Niels Arestrup...) ne sont pas en reste. Au soir de sa vie, Bertrand Tavernier, auteur déjà d une filmographie assez riche, montre qu'il a tout compris à la comédie : Tout est affaire de rythme ! Et le film n'en manque pas, loin de là.

Adaptation ratée. L'intérêt de la BD était de montrer l'ambivalence du personnage de Villepin, à la foi mythomane et visionnaire, avec de vrais enjeux de prise de décision. On récupère un personnage joué par Lhermitte qui est complètement ridicule et laisse croire que le ministère est un cirque rempli de clowns. Bref de la caricature grossière.

je vois que beaucoup de personnes sont passées "à côté" de l'humour BD-esque du film. ce n'est pas un film réaliste, sans doute ce qu'ils attendaient. de ce fait ils ont trouvé les dialogues et jeu outrés. Personnellement j'ai adoré, ri. j'y repense souvent. les acteurs sont vraiment tous au top, quelle galerie ! justement le cabotinage est voulu ici, c'est une bd portée à l'écran. Comme Astérix quoi. Quelle réussite ! Bravo

Exaspérant. Même pris évidemment au second degré, le rôle de ministre des affaires étrangères est excessif, il nous soûle de mots et nous fatigue comme il fatigue son conseiller.

QUAI D'ORSAY traite du monde politique par le biais du récit initiatique d'un jeune homme brillant, Raphael Personnaz qui se retrouve plongé comme le titre l'indique, au quai d'Orsay. Son premier job, travailler pour un ministre... en lui rédigeant ses discours. Le bleu découvre de l'intérieur, dans l’intimité des élites, l'effrayante réalité de notre gouvernement. C'est surtout un regard drôle et aussi un peu désabusé sur la politique française. Le scénario est une belle réussite. LA réalisation sobre est néanmoins efficace. Thierry Lhermitte dans le rôle du ministre est tendu du début à la fin et drôle au premier degré. Quand à Niels Arestrup, homme de l'ombre, véritable tête pensante qui hante les murs du quai d'Orsay, il emporte le morceau à chaque apparition. Mention spéciale à l'excellent et trop rare Thierry Fremont.

Quai d’Orsay nous raconte la vie d’un écrivain de discours sous Dominique de Villepin. Rare sont les films sur la politique à réussir à ce point à trouver un ton vrai tout en étant drôle. Il est de ces films là. Un très bon plaisir donc, surtout que l’ensemble est bien comique par nature , en adaptant la célèbre bande-dessinée française Quai d’Orsay de Christophe Blain et Abel Lanzac.Mais ce film n’est pas une comédie populaire comme on a l’habitude d’en voir chez nous en France, ce film est une satire politique et une comédie plus subtile qu’hilarante mais qui a malgré tout des bonne scène drôle et amusante . Thierry Lhermitte qui est en pleine forme juste à fond peut être un de ses meilleur rôles, il est drôle , colérique , capricieux , amusant cst donc une excellentes prestation. Un film qui nous montre les coulisse de ceux qui travail dans l'ombre des célèbres pigiste mais qui sont pourtant très très important eux aussi et qui font beau coup de travail .

Une comédie plutôt réussie sur la politique. On y retrouve un Thierry Lhermitte en très grande forme et plutôt bien entouré. Sans doute le film aurait gagné a être plus acerbe pour pouvoir faire rire un peu plus. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est fortement sympathique et c'est déjà pas mal par les temps qui courent.

CHRONIQUES DIPLOMATIQUES. Affaires qui m'est étrangères. Dans la brume d'Orsay, la diplomatie sur le quai. Présents ils sont absents.

Pas zinzin comme film. C'est un peu trop long et lent et en même temps trop court et rapide. Je suis mitigée. Il y a plein de bonnes idées mais elles ne sont pas menées au bout. Ça fait flop c'est dommage.
Raphaël Personnaz est d'une fraîcheur très appréciable au milieu de tout ça

Une comédie burlesque, aux blagues pas drôles.

LES +

- Niels Arestrup parfait en directeur de cabinet du ministre. Sa petite voix, tantôt rassurante, tantôt ironique fait des merveilles.

- Raphaël Personnaz, sosie d'Alain Delon (même si la comparaison l'agace) et dont je suis déçu que sa carrière ne décolle pas après des débuts prometteurs, joue ici juste sans trop en faire. Il est plus dans le comique réaliste que comique de Lhermitte. Le fait qu'il soit peu connu du grand public doit certainement aider. L'on est pris de compassion pour lui au début du film car il joue un débutant qui ne comprend rien, notamment le fonctionnement d'un ministère et le jargon de certains de ses employés.

- Une bande son agréable.

LES -

- Un humour moyen parfois franchement nul. Exemples: la séquence des stabilos jaunes et le moment où lorsque le conseiller du ministre demande au ministre de regarder "en haut" de la page Word, celui-ci regarde littéralement "en haut" au-dessus de lui...

- Un Thierry Lhermitte, insupportable, qui ne représente pas du tout un ministre des affaires étrangères.

- Envie de s'endormir parfois tellement le gêne est présente et Lhermitte est caricatural à souhait.

- Nombreux clichés pas drôles.

Bref je ne sais même pas pourquoi je me suis infligé de le regarder une deuxième fois, quelques années plus tard.

un bon film sur un bon discours, qui vous laissera cependant un air dans la tête : mais il est où le peuple, il est où? il est où ?...

C’est vraiment une bonne comédie satirique sur la politique française que je conseille.
La réalisation de Bernard Tavernier est vraiment chouette et iconise chaque plan, et la mise en scène minimaliste arrive à nous faire rire. On arrive très bien à ressentir les sensations du protagoniste, sans compter que les moments dans sa vie personnelle sont des bols d’air qui nous permettent de souffler vis-à-vis de son stress au travail.
Le récit coécrit par Antonin Baudry est clair, prenant et me donne envie de lire son œuvre originale, le sujet paraît chiant, mais il est bien abordé.
Par contre, le film paraît un peu trop lourdingue parfois et peut-être un peu trop long. D’ailleurs, les séquences d’exposition sont inexistantes, il manque d’un contexte introductif au début du récit.
A titre de comparaison dans l’écriture et la réalisation de satire politique et sociétale, “Don’t look up” rentre presque trop dans l’exagération absurde avec ses personnages trop caricaturaux dans un monde parodique ; alors que “Quai d’Orsay” intègre un protagoniste rationnel dans une petite bulle qui relève de l’improbable.

J'avais lu les 2 BD de Blain et Lanzac, et je les avais adoré ! Le scénario était excellent, et il montrait bien l'ambiance au ministère des Affaires Etrangères. Et c'est lorsque je faisais des recherches que j'appris qu'il l'avait adapté en film.
Très curieux, je l'ai loué, et je ne fus pas déçu !
Le choix des acteurs est parfait : le jeu d'acteur de Thierry Lhermitte en Ministre hyperactif, bouillonnant d'idées, intrusif, et stabilotant l'intégrale d'Héraclite fut à la hauteur de mes attentes, Niels Arestrup en chef de cabinet fatigué et usé par la bureaucratie, rien à dire, il l'a mérité, son César du meilleur rôle secondaire.
L'ambiance, les réunions, les monologues d'Alexandre Taillard, la majorité de la BD a été correctement restitué.
Peut-être le choix des musiques, ainsi que la fin du film, qui m'ont laissé un peu sur ma faim (sans mauvais jeu de mot), mais à part ça, pourquoi autant d'acharnement négatif sur ce film ?!