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Hervé L
78 abonnés
638 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2024
Un film intéressant et bien joué sur les turpitudes des grands groupes près à tout pour zugm8leur profits en désolant la planète. Les acteurs sont crédibles et même si la manipulation finale est moyennement crédible l'homme à toujours le choix d'un comportement juste
Très bon film qui a le mérite de dénoncer les méthodes peu orthodoxes des "lobbyistes " prêts à tout. Ce film pourrait quand même nous faire réfléchir sur ce que nous subissons comme "matraquage imposé" par des gens (mondialisation et finance réunies?) prêt à tout pour parvenir à leur fin. Sur d'autres sujets c'est exactement pareil 😡 Veut on le voir 🤔
Gus Van Sant n'arrive jamais à nous passionner avec cette histoire de commercial pour une entreprise gazière en la personne de Matt Damon. Le film patine énormément et ne nous passionne à aucun moment. Ce drame pseudo écolo ennuie beaucoup mais a le mérite de dénoncer l'attitude de ses multinationales du gaz à schiste prêtent à utiliser des pots de vin et tous les arguments possibles pour arriver à leurs fins. Décevant pour du gus Van Sant qui d'habitude me plaît beaucoup.
Pas trop fana des films mélodramatiques, que je trouve trop souvent mous et ennuyeux, je me suis passionné pour cette fable entre l’affrontement d'écolos et groupes énergétiques sacrément bien foutue par le réalisateur et dominée par deux interprètes, monuments du cinéma : Matt Damon et Frances McDormand...
4 708 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 8 novembre 2020
Si vous voulez être bien informé sur la fracturation ce film n'est pas la bonne direction pour vous. Promised Land réalisé par Gus Van Sant et Matt Damon est l'un des nombreux films qu'ils ont fait ensemble. Il traite avec le représentant Steve Butler (Matt Damon) et Sue Thomasson (Frances McDormand) d'une société appelée Global se rendant à McKinley Pennsylvanie pour convaincre les citoyens de la fracturation. Mais leur objectif ne sera pas réalisable à cause de Dustin Noble qui est un environnementaliste est bien informé. L'intention du réalisateur était de travailler sur un sujet controversé. Avec l'aide du scénario d'un jeune homme le réalisateur veut donner au spectateur une autre vision de la fracturation. Mais nous sommes convaincus que la plupart des parties du film n'étaient pas nécessaires. Le film traite dans certaines parties de la fracturation. Mais la plupart du temps il s'agit plutôt comme un film hollywoodien typique traitant des sentiments des autres. Le réalisateur devait informer le spectateur des dangers de la fracturation hydraulique mais cela ne se produit malheureusement pas dans ce film. Donc dans l'ensemble regardez plutôt un documentaire concernant ce sujet...
Un film qui semble sincère dans son propos et non dénué d’intérêt. La grande originalité est bien ce regard qui tout au long du film guide les pas du protagoniste, un représentant cynique (ou naïf?) d'un grand groupe énergétique. Le film peine à mi chemin à trouver son tempo. Et à la scène finale on comprend malheureusement où Van Sant voulait nous emmener! Malheureusement car on a cru assister à un film un peu longuet mais original sur une crapule à la solde d'un grand groupe : la scène finale n'apporte rien au film si ce n'est un retournement spectaculaire et sentimental qui ne fonctionne pas.
Une belle anomalie fait tout de suite la différence avec la routine du cinéma engagé : on est du côté des méchants supposés, les agents du capitaliste, prêts à tout pour faire signer les contrats de forage du gaz de schiste, au mépris des dangers sur l’environnement, voire pour la population. Gus Van Sant s’attache avant tout au cheminement moral et existentiel de cet ambitieux altruiste incarné à la perfection par Matt Damon – qui semble être devenu mercenaire sans avoir jamais eu le temps d’y réfléchir (« it’s just a job »). Au-delà du problème du gaz de schiste, le film montre avec pertinence comment le système économique dévoie les meilleures volontés, favorise les pires réflexes, et conduit à ne prendre soin de personne, ni de rien. Malgré un soupçon de volontarisme hollywoodien, « Promise Land » propose une façon à la fois très modeste et très cinématographique d’élever le débat.
la principale qualité ou raison d'être de ce film ( en plus d'une belle photographie ) est de nous alerter sur les dangers du gaz de schiste. Il raconte l'itinéraire d'un personnage qui carriériste au départ va s'humaniser au fil des rencontres , notamment à l'occasion de la naissance d'une idylle avec une charmante jeune fille et qui dans la scène finale va sacrifier sa carrière dans une méchante multinationale au bénéfice d'une noble cause. J'ai l'impression d'avoir vu cette histoire mille fois mais bon je ne vais pas reprocher à Gus Van Sant de s'engager dans une cause auquel il croit .Donc acte, à défaut de voir du vrai cinéma non formaté auquel il nous avait habitué et j'espère continuera de faire.
Gus Van Sant réalise avec "Promised Land" un film de grande qualité technique dans lequel on entre immédiatement. Pas d'artifices ni de temps morts avec des scènes mineures, mais des dialogues percutants. Comme toujours, le réalisateur Américain nous délivre une photographie bien travaillée. Le casting est lui aussi de grande classe avec pour les rôles majeurs Matt Damon, l'excellente Frances McDormand et de jolis rôles secondaires parfaitement assurés par Rosemarie DeWitt (Rose l'institutrice), Hal Holbrook (le Pr Yates ex MIT) et Titus Welliver (Rob l'épicier) . Nous réservant bien des surprises, le scénario très habilement écrit aborde le sujet d'actualité (en 2013) de l'extraction de gaz de schiste et de ses nuisances écologiques. Il nous offre une histoire palpitante et des scènes extraordinaires.
Le film souffre à l’évidence des imperfections de son scénario (co-écrit par Damon et Krasinski, qui jouent les deux rivaux du film). Le personnage du militant écolo, le twist final, le discours larmoyant dans le gymnase du lycée, tout ça est en trop et donne malheureusement au film un côté cheap. Mais il y a aussi des qualités : les deux personnages principaux sont très bien écrits et l’alchimie entre Damon et McDormand saute aux yeux. Le mélange de vulnérabilité et de machiavélisme qui les caractérise fonctionne très bien. Et surtout, j’ai aimé l’ambiance: la photographie bleutée, la réalisation sobre de Van Sant, les paysages de l’Amérique rurale, la bande originale qui mêle ballades folk et morceaux composés par Danny Elfman... Bref, je trouve beaucoup de charme à ce film très imparfait.
Scénario simpliste mais bien mené au sujet de l'exploitation du gaz de schiste avec ses enjeux et ses risques. « Promised Land » dénonce l'abus des grandes compagnies sur les populations pauvres et l’attrait du gain, et pour l’industrie et pour les personnes acceptant les forages sur leur propre sol. Matt Damon est, une fois de plus, excellent dans son rôle avec ses propres certitudes puis ses doutes qui s’installent au fil de l’histoire. La fin est un peu raccourcie donc forcément légèrement décevante mais le film a le mérite de nous interroger sur ces technologies dont on ne connait pas toujours d’emblée les répercutions. Reste de très belles images d'une Amérique paysanne à travers ses superbes campagnes, ses jolies maisons, ses habitants cultivant leurs champs mais pas toujours leur esprit.
Bonne surprise. Un sujet qui m'emballait pas à la base mais le traitement est bien filmé. Il y a même un certain suspense. un seul bémol la mise en scène de Gus van sant trop en retrait pour servir sans doute l'histoire.
Face à une multinationale rapace, les seuls choix possibles sont de résister, d’accepter ou d’en profiter. Et la question est intéressante : le bilan écologique n’est pas simple, et le manque de moyen est confronté aux éventuelles considérations morales. Et les vendeurs d’espoirs le savent pertinemment : l’auditoire de leur discours salvateur est la pauvreté. C’est le carburant de leur bulldozer. Le personnage de Matt Damon, employé de la firme, est au cœur de ce conflit idéologique, déchiré entre la conviction d’aider ces paysans, la lucidité vis-à-vis de ce qu’il vend, et sa carrière en construction. C’aurait été un bon film jusqu’au bout s’il n’avait pas choisi un raccourci inattendu mais grossier, qui vient fausser le débat. Le portrait de cette pénible réalité n’en reste pas moins pertinent.
Gus Van Sant réalisé ici un métrage engagé et pleinement réussi sur l'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis. Le réalisateur produit une oeuvre sobre où il abandonne ses plans à rallonge comme dans Last Days ou Gerry et gagne en efficacité. Le spectateur ne perd ainsi pas une miette du récit et durant les trois quarts de son métrage, le réalisateur pose le cadre de son intrigue en nous présentant sans jugement toute la complexité du sujet. Ce n'est qu'à la fin du film que le renversement se produit et que la moral arrive tout en sobriété et avec beaucoup de discrétion. Le réalisateur met ici son immense talent au service de son sujet pour nous servir un film maîtrisé de bout en bout qui fera réfléchir le spectateur.