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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 avril 2013
Avec Promised Land, Gus Van Sant signe un film académique et politique sur le gaz de schiste et ses conséquences. Lent et assommant, le film manque d’intérêt cinématographique malgré le plaisant scénario co-écrit par Matt Damon. Promised Land prend son dynamisme (et intérêt) dans la bande son , particulièrement brillante signé par Danny Elfman. Concernant les acteurs, Matt Damon et Frances McDormand assure le service minimum avec des rôles facile et complètement adapté à leur personnalité. Après le brillant Melancholia,Gus Van Sant nous déçoit avec ce film facile au sujet politique. Bref, Promised Land est un film documentaire à voir un dimanche pluvieux mais certainement pas au cinéma
Le film de Gus Van Sant sur une vraie bonne idée est complètement insipide, doté d'une réalisation mollassonne, d'un scénario que l'on devine à des kilomètres et d'un soi-disant "coup de théâtre" complètement niais.
Sans intérêt hormis le fait de poser le problème de l'exploitation hydraulique du gaz de schiste ; quand je pense au film carrément engagé et militant qu'on aurait pu faire à ce sujet... c'est un gâchis !
Avec un sujet tournant autour du gaz de schiste, il est cruel que Promised Land manque autant d'énergie ! Que ce soit le genre de thème "engagé" qui intéresse au plus haut point Matt Damon, c'est une évidence. Mais pour ce qui est de Gus van Sant, le doute est plus que permis tant il a du mal à donner une âme à ce plaidoyer poussif pour les vraies valeurs de la ruralité face aux grands groupes industriels aux dents acérées et aux méthodes douteuses. Le scénario écrit par l'acteur n'est pas mauvais, il est simplement trop prévisible, moralisateur et bien lâche par endroits. Le twist en fin de parcours est astucieux mais précipite un dénouement angélique et consensuel doublé d'une intrigue sentimentale pas vraiment indispensable. L'interprétation de Matt Damon, Frances McDormand et Rosemarie DeWitt sauve en partie la mise de cette oeuvre politiquement correcte qui ne fait que survoler de vrais enjeux d'avenir.
D'abord ce film raconte la lutte du lobby industriel contre le lobby écologiste. Puis il se complexifie pour finir sur une page franchement émouvante voire un peu démagogique. Mat Damon est à contre emploi mais très crédible.
Après "Harvey Milk" et "Restless" Gus Van Sant revient avec une fable écolo que devait réaliser Matt Damon lui-même ; ce denrier se réservant au final le premier rôle et le poste de co-scénariste avec John Krasinski (lui ayant un second rôle). Un homme est chargé de faire signer des autorisations de forage dans une petite ville ruinée pour extraire du Gaz de shiste avant de comprendre que son travail n'est pas très honnête, autant pour les habitants que pour lui... Fable écolo est bien le terme car ce film ne prend jamais vraiment le taureau par les cornes et reste un film terriblement convenu. N'évitant pas quelques niaiseries, le scénario est surtout très très démago même si on ne peut qu'avoir de l'empathie pour le sujet et la dénonciation écologiste. Encore aurait-il fallu que le personnage joué par Matt Damon soit plus ambigu, du moins plus complexe car l'évolution du personnage est beaucoup trop rapide et facile à la cause écolo. Par contre la partie manipulation de la population, le côté thriller économique est inétressant malheureusement pas assez traité. Très vite la romance annonce fatalement une histoire qui va s'enfoncer dans un torrent de bons sentiments qui estompe la portée écolo-politico-sociale. Même si le sujet en a besoin, le film est si moralisateur qu'il fallait aller au bout du piège lucratif de l'industrie énergétique et ne pas tomber dans une fable conventionnelle sans surprise. Le film ne surnage que grâce au savoir faire de Gus Van Sant et surtout de l'interprétation des acteurs, investis et en osmose devant l'importance du sujet de fond.
Scénario correct, casting quatre étoiles, mise en scène très américaine, 1H47 de film, 1H40 de fond sonore. Mise à part çà? Bah on se fait chier et c'est rien de le dire. Intrigue bien gardé au chaud histoire que le film prenne du sens à cinq minutes de la fin. On devrait faire une catégorie de film appelé... clones, tient sa sonne bien. Le problème dans tout çà, c'est qu'il n'y a même pas de modèle... navrant. Un Gus Van Sant vraiment décevant, çà sent la commande à plein nez...
En refusant la prise de position claire pour semer la polémique, Gus Van Sant livre plus intelligemment une oeuvre qui questionne chaque partie du débat, tout en gardant une fraicheur qui change de l'habituelle gravité des films engagés. À voir également pour la grâce des paysage et la qualité des jeux acteurs.
« It's just a job! » Cette phrase, dite par la magnifique Frances McDormand, résume à elle seule la problématique du film. Ce genre de boulot ne peut être accepté que par des gens qui ne se considèrent plus responsables de leurs actes et de leurs conséquences. La romance et le pamphlet écolo ont moins d'intérêt, mais Gus Van Sant réussit un thriller politique bien mené, dans une Amérique oubliée.
Mollasson ... ça caractérise bien le rythme qui se dégage de ce film. C'est même un peu besogneux et le retournement de situation dont on sera témoin à la fin n'est pas suffisant pour nous émoustiller. Voire même, le revirement du héros est amené de manière insuffisamment crédible (orgueil ? sincère conviction soudaine ?) .... Aurait pu mieux faire.
Sujet intéressant mais j'en ressors assez déçue. Ce film est assez ennuyeux, rébarbatif. En revanche, l'interprétation est de qualité et les paysages de la campagne américaine sont magnifiques.
Troisième collaboration entre le réalisateur Gus Van Sant et l'acteur/scénariste Matt Damon, "Promised Land" se situe plus dans la veine de "Will Hunting" que dans celle de "Gerry". En se sens, nous sommes ici dans la carrière mainstream de Van Sant, qui est clairement la moins intéressante. Le thème du gaz de schiste, sujet profondément d'actualité, n'est qu'un prétexte. Ne comptez pas voir un film pro ou anti gaz de schiste, les arguments des deux partis se font entendre, personne n'est le gentil et l'autre le méchant... Aucun doute que chaque spectateur ressortira de la salle avec les mêmes idées sur le sujet qu'en y entrant. On retrouve certes une dénonciation de bon ton du cynisme et de la toute-puissance des grands groupes américains mais là n'est pas le propos. "Promised Land" est surtout le portrait d'un homme, Steve, interprété par Matt Damon. Affichant un mépris certain pour ces bouseux tellement faciles à berner (il suffit de s'habiller comme eux et le tour est joué) à une acceptation progressive de ses origines modestes qu'il détestait et à un respect de cet attachement à la terre si cher aux habitants de cette petite ville de province. Dommage que la fin tombe aussi facilement dans le mièvre. Matt Damon, qu'on avait perdu de vue et qui s'était égaré depuis quelques temps dans des films au mieux bancals, revient enfin avec un bon rôle, même si la toujours formidable Frances McDormand lui vole la vedette à chacune de ses apparitions à l'écran.