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DreamyFramesSeeker
10 abonnés
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4,5
Publiée le 11 novembre 2024
Ce film m’a littéralement happé. Elijah Wood, avec une intensité rare, incarne à la perfection un esprit torturé, nous immergeant dans un tourbillon de violence et de fragilité. La photographie, d’une beauté hypnotique, transforme chaque scène en tableau macabre, où l’ombre et la lumière jouent constamment sur nos nerfs. Mais c’est la bande originale qui élève vraiment le film : ses accords lancinants, à la fois mélancoliques et menaçants, accentuent chaque frisson, chaque tremblement. Ce film transcende l’original, offrant une expérience plus viscérale, plus poétique, et restera gravé dans ma mémoire comme l’un des plus grands chefs-d'œuvre de l’horreur moderne.
C'est un bon film. Un bel essai. Une manière de filmer différente. Un bel effort pour trouver des actrices originales. Par contre, l'acteur n'est pas crédible. Trop enfantin et pas du toute méchant. C'est un film correct pour le film de minuit.
J'ai beaucoup plus apprécié que ce que j'imaginais. La mise en scène en grande partie à la première personne est très intéressante et audacieuse, on a là un tueur malsain et pathétique et une scène finale que je trouve étrangement poésie. Ça m'a vraiment plu.
Je vous souhaites d'avoir le cœur vraiment accroché pour ce film . Moi qui suis vraiment mordu d'horreur j'ai eu un peu de mal à regardé certaines scènes. On est au summum de l'horreur ! !! Gore , trash , psychologiquement très dur , ce film à battu pour moi tout les records !! Attention Âmes sensibles ce film n'es pas fait pour Vous!
Quel est le plus gros dilemme sous-jacent à la production d’un film d’horreur ? Choisir un format court et condensé avec peu d’explications qui mise sur l’utilisation d’effets et visuels efficaces et l’enchaînement des actions ou bien opter pour une narration plus lente et « aérée » qui cherche à développer pleinement les personnages pour en révéler petit à petit la face cachée. « Maniac » choisit la première option.
Avec 1h28 de film et un rythme soutenu, ce thriller horrifique réadapté par Alexandre Aja et réalisé par Franck Khalfoun finit par tourner quelque peu en rond. La violence et la cruauté sont au rendez-vous et se justifient très rapidement au début du film ; une schizophrénie du personnage principal Frank Zito due à un traumatisme vécu lorsqu’il était enfant. Suite à deux ou trois flashbacks, on comprend l’absence d’un père dans son éducation et l’inconscience d’une mère dépassée par les événements et abusée par des inconnus la nuit sous les propres yeux de son fils… le petit Frank est alors choqué à vie, rongé de l’intérieur à tel point que des pulsions meurtrières l’habiteront ensuite à l’âge adulte. Les images sont malsaines et crues (à la limite du torture porn), le mode opératoire du tueur est souvent identique et ses victimes de jeunes femmes aguicheuses lui rappelant sa mère.
Mais alors finalement pourquoi « Maniac » choisit la première option énoncée plus haut ? Parce qu’un tel scénario ne nécessite sans doute pas d’explications supplémentaires et que le présupposé de base, c’est-à-dire la schizophrénie de Frank, est en fait la finalité de l’intrigue. Tout repose alors sur une succession de meurtres inéluctables. L’espoir d’une nouvelle vie suite à la rencontre de la belle photographe Anna est en fait vain.
« Maniac » est donc finalement très « terre à terre » et n’exploite pas pleinement son potentiel. La vue subjective n’y change pas grand-chose et devient presque désagréable à force. Une fois l’origine du mal-être du personnage principal connu, il y a peu d’intérêt dans la suite de l’histoire. Même l’intrigue avec Anna s’avère prévisible puisque l’on devine aisément que les pulsions de Frank reprendront le dessus tôt ou tard… c’est couru d’avance.
Mouais ... bof ... non Un tueur en série, un problème psychiatrique lié à sa mère et au sexe (aaaah Freeeuuud), une rencontre qui change tout ou pas ... puis voilà Les images sont au 3/4 du film filmés en mode FPS. Mais littéralement hein. Les images des crimes en vue à la première personne c'est typique jeu vidéo, et je pense que c'est un des publics que le film a tenté de toucher. Sauf que pour un vieux de 35 ans comme moi, ben c'est gai dans un jeu, c'est beaucoup moins gai dans un film ... C'est gore pour rien. Et surtout c'est compliqué de juger le jeu d'acteur d'un psychopathe quand on voit jamais sa tête ... Niveau musique c'est pas ouf non plus. Le crime sur de la musique classique qui chante à fond c'est du réchauffé, même si c'est vrai ça apporte toujours un effet dramatique, comme dans Hellboy, par exemple. Ici c'est l'Ave Maria, bon, ok, Ca aussi c'est du déjà-vu dans Hitman (le jeu pc) notamment (encore un jeu tiens tiens).
En résumé : scénario, jeu d'acteur, musique ... tout le film est pauvret tirant vers le mauvais.
Remake du film de 1980 et tourné en caméra subjective, un film d’une grande sauvagerie qui peut s’avérer tout autant déroutant que terrifiant, porté par la prestation extrêmement inquiétante d’Elijah Wood.
Le savoureux remake d’un héros pervers, « scalpeur » de femmes souvent jolies, aux physiques et styles différents et sans logique ni critères précis... Un personnage aux mains sales,, marquées et usées par les coups qu’il assène à ses pauvres trucidées lors d’hystériques manifestations de violence. Sa haine et sa perversité sont observées et visibles quand il prend le temps de s’observer dans un miroir crasseux, reflet du MAL... Comme pour nous suspecter d’aimer, de cautionner ce malade qui est sensé nous ressembler puisque c’est NOUS. Ses actions, sa folie, ses meurtres sont filmés comme dans un porno catégorie POV... Nous sommes ses yeux, son regard pervers et lubrique, nous sommes sa voix... On acquiesce ses faits, on est mal à l’aise MAIS l’on avance dans le récit et dans sa quête de maboul. On a investit son esprit détraqué. Il joue à la poupée avec de grands mannequins qu’il humanise après avoir dépouillé ses victimes de leur majestueuse chevelure, en les scalpant vivantes ou mortes... Les femmes sont guettées du coin de l’œil, des proies lâchées dans une jungle urbaine... Il cherche, suit, se cache, patiente et étudie la bonne stratégie pour frapper celles qui auront malheureusement trouvé grâce à ses yeux démoniaques. La peur et la détresse de ses femmes plantées par une lame scintillante dans un effroi boucan d’os broyés couvert par la chair charcutée... Une haine psychotique... Sa rencontre avec une jeune artiste photographe le déstabilise et lui font perdre SA maîtrise incontrôlée. Il tentera de créer une relation toujours malsaine MAIS sa folle jeunesse l’a émasculé psychologiquement. La trépidante vie de sa libertine mère l’ont marqué et ont forgé ses troubles d’adulte dépravé. Les morts sont violentes et domptées... Il creusera des sillons armé d’un canif sur le dos d’une femme avant de lui arracher sa précieuse et convoitée tignasse en pleurant sa défunte mère. Il pose ses scalps humides de sang comme des couronnes sur des mannequins proprets qui sont désormais souillés du sang de ses maudites victimes. Ses victimes lui parlent, l’agressent, le bouffe pour n’en laisser qu’un enfant dépravé et mutilé. Un film troublant et perturbant, qu’Elijah Wood sait dominer de son singulier talent et de son audace. Un fou flippant qui se mêle à son spectateur en le laissant investir ses pensées déviantes et farfelues. À voir absolument pour son exceptionnelle monstruosité.
La case Remake est fortement crainte par les fans de cinéma de genre, malgré des réussites ayant réussi à se réapproprier des classiques pour les amener vers un chemin différent (citons entre autres « Evil Dead » de Fede Alvarez ou les « Halloween » de Rob Zombie). Il était donc évident que la reprise du film culte de William Lustig allait faire grincer des dents tant son aspect craspec aura marqué ses spectateurs, en plus de la prestation de Joe Spinelli. Et pourtant, Khalfoun parvient à amener son long-métrage vers de nouveaux rivages cauchemardesques, Styx aussi traumatisant que celui dans lequel baignait le film de 1980.
Tout cela part d’une idée pourtant simple, presque simpliste : le point de vue subjectif. Cette idée de cadrage aurait pu se révéler grossière et se voit finalement transcendée par la gestion de Khalfoun. On plonge en permanence dans l’esprit malade de son personnage principal, sa folie meurtrière rongeant ses pensées en permanence, et l’on se voit contraint dans notre rôle de spectateur passif à n’assister qu’à des visions graphiquement sanglantes. C’est l’occasion parfaite de constituer des plans à la portée effrayante élevée et d’interroger le public sur son rapport à l’empathie.
L’autre gros point fort vient de l’interprétation d’Elijah Wood dans le rôle principal. Alors qu’il est confronté à un registre compliqué par la logistique technique et par l’écriture peu affable envers son personnage, il livre une prestation remarquable, habitée autant par la rage meurtrière que par la perte de repères émotionnels inhérente à cet anti-héros meurtrier. On sent une implication forte de la part de l’interprète de l’iconique Frodon et ce malgré un tournage et un métrage ne lui donnant pas une réelle mise en avant par son procédé filmique.
Dans la catégorie des réactualisations de films d’horreur cultes, ce « Maniac » se classe donc parmi les agréables surprises, ces titres qu’on était prêt à conduire à l’échafaud avant d’oublier toute velléité négative une fois le résultat disponible au visionnage. L’occasion de rappeler qu’il est bien beau de critiquer une œuvre avant sa sortie mais qu’un avis sur celle-ci ne sera pertinent qu’une fois que l’on a découvert le résultat final…
4 561 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 9 mai 2020
J'ai vu le Maniac original de 1980, qui était censé être un film slasher graveleux à faible budget. Et en ce qui concerne les remakes de films d'horreur, celui-ci est en fait assez différent, d'autant plus que 95% du film est filmé en caméra subjective ce que j'ai trouvé innovant. Certains pourraient trouver ce film trop brutal et violent ou trop dérangeant. Mais si vous pouvez endurer ce genre de film vous pouvez juste en profiter, il vous plonge dans le monde dément d'un tueur en série. À mon avis, c'est un film d'horreur qui mérite plus que la petite reconnaissance qu'il a. Elijah Wood fait un excellent travail pour dépeindre le rôle du tueur. Ce film est définitivement un slasher différent de ceux que j'ai l'habitude de voir. C'est rafraîchissant de regarder le film à travers les yeux du tueur. Tout au long du film, nous avons une idée de la façon dont un tueur pense et de ce qu'il doit faire pour répondre à ses impulsions, ainsi qu'a une compréhension approfondie de ce qui fait qu'une personne devient un tueur. Le film apporte de nouvelles choses et ajoute du piquant à un genre déjà abusé. Et le gore est suffisant pour vous faire tortiller. Oui, c'est gratuit mais au moins le tueur est intéressant et il y a un courant émotionnel pour le rendre plus convaincant. Solitude, illusion et rage une combinaison très puissante. Un film de Franck Khalfoun qui est tout simplement intéressant et revitalisant. Je l'ai vraiment apprécié tout en sachant que c'était un remake. Elijah Wood a donné une brillante performance de Frank the Maniac. Je ne sais pas pourquoi ce film a une cote si basse...
Comparé à l'œuvre originale, j'ai préféré ce remake franco-américain. Les deux films ont leurs qualités (et leurs défauts), mais j'étais bien plus dans l'ambiance de celui-ci. Peut-être est-ce dû à la vue subjective, très bien maîtrisée soit dit en passant ; ou bien au caractère angoissant, perturbant et franchement réaliste des effets gores et scènes de meurtre. Quoi qu'il en soit, je ne donnerai malheureusement pas une note supérieure, car ce réarrangement de la fin ne m'a absolument pas satisfait (je ne parle pas des toutes dernières minutes, mais un peu plus tôt dans le métrage).