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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 octobre 2013
Remake du génial film glauque des années 80 produit par Alexandre Aja (le génial Haute Tension, La colline a des yeux et dernièrement l'efficace Piranha 3D) ce film n'est pas à mettre devant n'importe quels yeux. Public averti seulement. Le film prend le parti de raconter l'histoire en caméra subjective plaçant ainsi le spectateur dans la peau du tueur. la cruauté glaçante du film, les scènes choc, la folie du personnage tout concours à l’installation du malaise. L'histoire raconté avec habileté joue avec nos nerfs et une réalisation bluffante nous enferme malgré nous dans la tête d'un psychopathe autrement plus dérangeant que Dexter. Bref si vous regardez des films d'horreur pour rigoler (si c'est possible!) évitez celui-ci.
J'ai trouvé ce film vraiment pas mal. J'ai bien aimé le fait que toute l'histoire soit racontée du point de vue de Franck, c'est original et ça nous permet de nous attacher au tueur. Elijah Wood est très crédible dans son rôle de schizophrène, je ne suis pas déçue, bien au contraire ! Franchement à voir.
Maniac est une belle surprise. Le film est vraiment flippant est gore à l'extrême mais n'en reste pas moins puissant et réussi. Elijah Wood nous dévoile une facette de son jeu que nous lui connaissions pas, heureusement, il est parfait dans ce rôle de psychopathe torturé. Certes le film peut choquer et nous rendre malade mais reste néanmoins stupéfiant et bien réalisé, la vue subjective tout le long du film renforce l'effet stressant du film et offre un angle de vue tout à fait adapté au film.
Glauquissime, malsain, pesant, ultra précis et ultra stylisé: cette production d'Aja est plutôt réussie. Elijah Wood transcende cette série B et en profite pour casser son image.
Je suis mitigé sur ce remake du film de William Lustig, je m'attendais franchement à mieux. Le fait d' utiliser la caméra subjective histoire de se mettre dans la peau du tueur, n'est pas une mauvaise idée en soi mais n'a rien non plus d'innovateur, et personnellement à la longue je trouve cela un peu lourd. En 1980 le Maniac de Lustig faisait pas mal parler de lui pour son côté glauque et dérangeant, 32 ans après la recette légèrement modifiée n'a que très peu d'intérêt. Le côté ovni du film poussent à mon avis certaines critiques à crier au génie, si la mise en scène est réussie et les effets "crados" aussi, c'est un peu court pour qualifier ce remake de génial. Une version moyenne.... sans plus !
Alexandre Aja le fils de son père (Alexandre Arcady) s'est spécialisé avec un certain succès dans la réalisation et la production Outre Atlantique de remakes de films d'horreur ("Piranha", "La colline à des yeux"). Il n'est donc pas étonnant de voir ce grand fan d'un genre plutôt méprisé en France s'attaquer à celui du fameux "Maniac" de William Lustig. Le film depuis sa sortie en 1980 est vénéré par les admirateurs de Joe Spinell , acteur à l'immense carrure de colosse et au visage constamment triste, mitraillé par la petite vérole qui disparut prématurément à l'âge de 53 ans après avoir œuvré essentiellement dans des seconds rôles très typés notamment chez Coppola dans les deux premiers Parrain. Aja s'étant bâti la réputation d'apporter une touche très personnelle à l'exercice toujours périlleux du remake a choisi de confier le rôle du tueur Frank Zito au très fragile Elijah Wood autrefois Hobbitt chez Peter Jackson. A priori l'idée pouvait séduire tellement il semblait difficile de pouvoir rivaliser sur le plan de la force brute avec feu Spinell. Cette mutation brutale du "maniaque" est même devenue le principal argument du film. Si l' idée était si géniale on se demande bien pourquoi Khalfoun a pris le parti de la caméra subjective qui laisse très peu entrevoir le jeu d'un Elijah Wood semblant gêné aux entournures dans un costume qui n'était sans doute pas taillé à sa mesure. Il y a une différence entre faire le ludion dans une trilogie bourrée d'effets spéciaux qui en constituent l'attraction principale et porter sur ses épaules un rôle où tous les tourments du personnage doivent passer à travers les yeux de l'acteur. Les producteurs et réalisateurs nous expliquerons peut-être que la caméra subjective permet une plus grande immersion dans la psyché du tueur (sic!) mais on pourrait dire aussi qu'elle peut aussi servir à masquer l'incohérence d'un choix qui s'est avère moins judicieux que prévu. On est donc loin de l'aspect poisseux du film de Lustig qui en faisait toute sa force en sus d'un Joe Spinell halluciné dont la souffrance transpirait à l'écran, amoureux fou d'une sublime Caroline Munro dont il sait qu'il va devoir la sacrifier à sa folie. Rien de tout ça ici mis à part quelques hommages bien sentis comme la réflexion de la deuxième victime de Zito (Megan Duffy) qui s'exclame en le voyant arriver dans le bar de leur rencontre : ' Je ne vous imaginais par du tout comme ça mais plutôt grand avec les cheveux longs et des boutons sur le visage" ou encore la référence au "Silence des agneaux" de Jonathan Demme avec un rappel musical du striptease du tueur Bufallo Bill sur "Goodbye Horses" de Q Lazzarus. En dehors de ces quelques divertissements, le film est plutôt ennuyeux et ce n'est pas la fin grandiloquente qui parvient à le sauver du naufrage. Si "Maniac" le remake a un mérite c'est celui de faire grandir un peu plus à nos yeux le joyau de Lustig et Spinell. Alexandre Aja à qui certains faisaient confiance les yeux fermés ferait bien d'être un peu moins filou par la suite s'il ne veut pas comme son père avant lui devenu un peu trop mercantile perdre un capital conquis de haute lutte.
Ca commence bien. On entre ici dans la tête d'un psychopathe où on est sans cesse confronté à ses tourments.
Elijah est plutôt bon, mais trop de violences pour rien. J'ai lu une critique expliquant que ce sang et ces scènes reflètent l'être torturé.
M'ouais plausible, mais c'est trop. Et le scénario s’essouffle beaucoup trop vite. Il n'y a pas de réel intérêt au film, pas vraiment de retournement de situation.
L'équipe Aja s'attaque à un monument. Comment renouveler le genre alors? Réussir le tour de force d'une caméra subjective ininterrompue (à l'exception du meurtre de la fille du métro) où le personnage réussit toutefois à faire passer les émotions qui s'imposent. Violent, gore à souhait, souvent dérangeant, Maniac est un vrai film type années 80 avec du sexy en arrière plan. Wood y est juste de sobriété et de folie. Choquant comme il faut, Maniac est un bon polar gore qui joue avec les images et les reflets. Une incursion physique dans la folie en quelque sorte. Imaginez que vous jouez un jeu FPS en incarnant un tueur psychopathe... Idée à creuser tiens...
Moyen, Maniacs reprend les grand axe d'un thriller et parfois sans changer la musique, cela en est choquant ! Il reste un bon divertissement sans plus.
Maniac était sensé être un film d'horreur dans la tête du tueur, il devait montré ce qu'il s'y passe; en définitive on apprend rien de plus, qu'on ne sait déjà avec tous les autres films d'horreur. Néanmoins cela n'en fait pas un mauvais film, il est par certains coté réussi, dans sa façon de rendre une ville comme Los Angeles assez glauque et déprimante, par moment je revoyais un peu le New York de l'original. Concernant le premier Maniac, je dois être le seul à ne pas l'avoir aimé, tant j'avais trouvé le film trop glauque et horrible, le remake offre une version assez amoindri et s'il n'est pas à la hauteur de l'original, il a le mérite d'offrir un spectacle plus que correcte. Je ne considère pas ce film comme divertissant, je ne crois pas qu'on puisse trouver cela plaisant à regarder mais je l'ai largement préféré l'original, car je l'ai mieux supporté. Aux niveaux de interprétation Elijah Wood m'a permit de mieux voir le coté pathétique du personnage, là où l'interprétation et surtout la physionomie de Franck Zito me mettait mal à l'aise. Il existe des films d'horreurs que j'ai occasionnellement envie de revoir, pour Maniac ce sera la dernière fois, tant je rejette ce besoin de faire quelque chose de malsain et de glauque,avec forcément des scènes de gore réaliste aux possible. Je regrette que l'on tend pas plus vers un cinéma d'horreur qui ne se prend pas trop sérieux et qui offre des moments drôles et sympa sans besoin de traumatiser les gens qui viennent les voir.
Un film réussi qui provoque des sueurs froides grace à des scénes chocs, arrivant jusqu' à nous mettre mal à l'aise car on s'étonne à s'attacher au personnage du toujours trés talentueux Elijah Wood. 14/20
La scène d'introduction est brillante. Courte et très efficace, elle nous inscrit directement dans cette vue à la première personne qui installe un malaise immédiat. Voir à travers les yeux d'un prédateur observant sa proie. C'est le pari de Maniac version 2012 emmené par Elijah Wood sous la direction de Franck Khalfoun avec Alexandre Aja à la production. Le duo nous avait déjà offert le convenu mais efficace 2ème sous-sol. Ils remettent ici le couvert avec ce thriller gore qui vaut plus par sa maîtrise technique que par son scénario qui n'a rien d'extra-ordinaire. Attardons nous donc sur ce qui rend ce film réussi, la mise en scène et le procédé de vue subjective que l'on retrouve habituellement dans le jeu vidéo, à la différence qu'ici, le spectateur/acteur n'a pas le pouvoir de décision. Nous sommes entraîné contre notre gré dans l'esprit et les agissements de Franck, brillamment interprété par Elijah Wood lorsque les jeux de miroirs nous permettent de le voir. Seul certains moments passent habilement à la 3ème personne pour appuyer l'instabilité psychologique du personnage, comme si il quittait son corps pour se détacher de ses propres agissements. Si le gore ne rebutera pas les plus fervents amateurs du genre, c'est bien dans les scènes d'observations et de "chasses" qui précèdent les actes de violence que le film est vraiment dérangeant. Et, malgré cette vue à la première personne, nous ne pouvons nous empêcher de nous mettre à la place de tous ses gens que Franck croise au volant de sa voiture lorsqu'il sillonne les rues de Brooklyn rendant le danger omniprésent jusqu'à ce qu'il jette son dévolu sur sa victime. Une prouesse technique qui fait le film et nous permet de pardonner les maladroites justifications quand à l'instabilité mentale du personnage lorsqu'il se remémore son enfance ainsi qu'une fin inutile qui conclue maladroitement ce qu'évidemment tout le monde présentait. Bref, Maniac n'est pas à inscrire dans le registre profond et recherché mais plus dans l'expérience viscérale malsaine et dérangeante. Un bon film paradoxalement novateur et convenu.
Cruel et intense. Très intense. Maniac ne nous laisse pas le choix en nous entraînant dans la descente cauchemardesque de Franck. Mêler les sentiments de souffrance, d'amour et de rage procure à ce film une dimension frappante et malsaine, où tantôt on est écœuré par les atrocités, tantôt on ressent une pitié assumée pour le tueur. La fin est de toute beauté. Un film magnifiquement interprété par Elijah Wood et qui est le résultat d'un grand travail de la part de l'équipe.
Ce remake produit à la fois aux USA et en France est une réussite. Quoi qu'un peu freudien sur les bords, le fils qui fait un blocage sur les erreurs de sa mère, le réalisateur installe une ambiance malsaine et prenante. Elijah Wood a tellement de charisme que ça en devient dérangeant. Et pour couronner le tout Franck Khalfoun a filmé en caméra subjective et place ainsi le spectateur en acteur de ces affreux crimes.
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