Derniers Avis : Maniac - Page 6

Est-ce que le monde a besoin d'un autre long-mètrage sur un serial killer ? Evidemment, la rèponse est oui! Difficile pourtant de revisiter un classique de l'horreur à l’ètat brut tel le "Maniac" de William Lustig, une oeuvre malsaine qui eut un grand retentissement en 1980 grâce à la composition hallucinante de Joe Spinell! On se demande d'ailleurs comment refaire quelque chose de dèjà si bien, qui, pour beaucoup, ètait une rèfèrence absolue du genre! L'autre dèfi ètait de crèer le même degrè de peur avec du suspense et beaucoup de tension! Sans avoir l'impact de la première version, cette relecture vaut pour son côtè glauque et son gore ultra jouissif! Le spectateur a un nouveau regard dans un film qui va dans une direction où peu d'autres films ont osè aller! De voir le mètrage au travers du regard du tueur n'avait jamais vraiment ètè fait auparavant! La plupart du temps, on est dans la tête de Frank Zito et on ne voit que ses mains et ses pieds! Un gros challenge pour Elijah Wood car certes "Maniac" est un film d'horreur mais il y a aussi beaucoup d'èlèments psychologiques! Avec sa beautè infantile, l'acteur domine le film dans un contre-emploi psychotique et effrayant, une performance à multiples facettes qui lui a permis de se mettre du point de vue du tueur! On est dans l'esprit de quelqu'un qu'on peut comprendre, pour qui on peut avoir de l'empathie! Un tueur en sèrie en quête de scalps et à l’ètat d’âme plus complexe qui n'y paraît, dont les meurtres brutaux et sauvages ont de quoi serrer les dents! Un + : la B.O est très rèussie et en parfaite osmose avec le quotidien de ce serial killer bien dèrangè...

Maniac : Une expérience intéressante.
Il est permis de penser que c'est la redondance de ce film tourné en caméra subjective qui nous donne rapidement la nausée. Et si nous en sommes convaincu et que la nausée ne nous suffit pas, la psychologie extrêmement bien posée et subtile du personnage ainsi que les scènes de violence ultra réaliste nous filent, en plus la migraine. On ressort de la salle un peu désorienté et dubitatif, néanmoins persuadé d'avoir vu une pépite du genre.

On comprend très vite qu'on va voir un renouveau du slasher, même mieux, une renaissance. On va très vite sentir la patte Aja, aussi, notamment quand le film essaiera (souvent en vain) de faire sursauter.

Les meurtres ne sont pas légion, mais la violence est crue, sèche, et franchement choquante.

La BO (et seulement la BO, à mes yeux) sent bon les eighties. Il y aura ici et là quelques références pour rappeler que c'était la bonne époque du slasher et que les multiples tentatives et auto-remakes de Wes Craven n'auront pas servi à faire perdurer cette vague cinématographique, mais pas de quoi en ressortir en se disant "putain, j'étais dans les eighties". Peut-être qu'une ambiance différente aurait pu aider, je sais pas.

Mais la très grosse force de ce film, c'est bien évidemment Elijah Wood - qu'on ne voit que très peu pourtant - et son personnage. Le film aurait pu se contenter de n'être qu'un bon vieux slasher à l'ancienne, mais non, en choisissant de montrer l'histoire entière depuis les yeux du tueur, et même depuis son cerveau, Maniac devient alors un thriller psychologique d'une portée que peu de films ont réussi auparavant à atteindre.

Effets visuels, voix off tremblotante, flashbacks douloureux, tout est bon pour que l'on se mette à la place du personnage d'Elijah Wood et pour que l'on voie le monde comme lui. Jamais un film ne m'avait fait un tel effet. Pas même American Psycho. Là est la grande réussite du film : ne pas seulement montrer ce que voit Franck, mais aussi ce qu'il perçoit.

Lors de sa dernière partie, le film devient d'une qualité qu'on aurait aimé qu'il ait pendant 90 minutes. Mais devant tant de maîtrise et de brio, on va pas se plaindre. Encore moins quand on sait que ce sont trois frenchies qui sont à l'origine de ce film.

Bon film d'horreur mais rien d'exceptionnel non plus... Très bonne interprétation d'Elijah Wood en revanche, à voir surtout pour lui. La vue subjective est un plus qui fait toute la différence je trouve. Par contre la scène de l'accident de voiture... Tiré par les cheveux si je puis me permettre...

Comment pourrait on qualifier Maniac ? Inévitablement le terme de chef d'oeuvre me vient à l'esprit pour ce pur film qui s'érige dès lors comme mon film d'horreur préféré et s'inscrit dans la liste de mes oeuvres cultes. Comment en est on arrivé à cet exploit ? Tout d'abord grâce à un acteur génial qui s'immerge parfaitement dans la peau de ce psychopathe d'une grande instabilité psychologique car oui déverser des litres de sang à l'écran tout le monde sait le faire mais parvenir à créer une ambiance psychologique torturée et malsaine, peu de réalisateurs savent le faire et ce film y parvient haut la main. La grande force de ce film est de parvenir à créer un tueur en qui l'on ressent de l'empathie voire de la pitié au vu de son enfance affreuse et où on le suit dans la vie de tous les jours. Loin du cliché du tueur bodybuildé et invincible, Zito apparait comme un homme chétif et schizophrène qui nous fait apparaitre chacune de ses visions comme un coup de poing envoyé à notre visage. L'idée de voir par les yeux de Zito est une excellente idée qui nous immerge parfaitement dans l'histoire. Les scènes de meurtre sont d'une grande cruauté et sont parvenues à me marquer au fer rouge malgré le visionnage de films beaucoup plus violents. Au niveau des autres personnages, du très bon boulot également. La bande sonore est également d'une très bonne qualité. En conclusion, Franck Kalfouhn nous livre un véritable bijou à la tension bien présente. Maniac démarre tout doucement pour gagner en intensité au fur et à mesure de la projection pour s'achever dans une dernière partie d'une rare violence. Maniac n'est pas n'importe quel film d'horreur c'est une déflagration envoyée en pleine face, le coup de grâce exécuté par un final à la fois mélancholique, affreux mais d'une grande tristesse. Le film d'horreur psychologique par excellence à réserver à un public très averti mais que je ne peux m'empêcher de conseiller à n'importe quelle personne de 16 ans ou plus car Maniac est un film qui marque au fer rouge, qui reste incrusté dans notre esprit et qui ne peux laisser indifférent.

Elijah Wood ne tient pas là son premier rôle de monstre, il en a déjà été un tout aussi convaincant et abject dans l'excellent "Sin City". Son personnage de tueur en série est bien plus proche de Jason de la série des "Vendredi 13" ou Michael Myers de la série des "Halloween" que du très complexe et cérébral docteur Hannibal Lecter du "Silence des agneaux". "Maniac" est un film d'horreur et non un thriller. L'aspect psychologique est réduit au strict minimum. Une enfance traumatisante est à l'origine de tout ça. Que c'est original !
Ce film se résume à une succession de scènes gores et déplaisantes et m'a fait passer un très mauvais moment.

Sans avoir réellement aimé regarder ce film... Il faut reconnaître que la caméra subjective qui raconte l'histoire donne un point de vue intéressant en ce focalisant uniquement sur l'assassin!

Flippant mais un peu plat. Scènes très intenses, pas de répit et très gore. Les âmes sensibles doivent s'abstenir.

On se demande à quoi sert de faire un remake si c'est pour faire moins bien que l'original? Rien à retenir ici, le tout est d'une platitude à pleurer. La présence d'Elijah Wood nous prouve que le rôle de Zito aurait pu être confié à n'importe quel acteur (Cornillac ya longtemps qu'on l'a pas vu, Justin Bieber aussi pourquoi pas?). J'invite ceux qui n'ont pas vu l'original à se jeter dessus plutôt que sur ce truc, et j'invite ceux qui ont vu l'original à rester dessus et à passer leur chemin.

Malgré le parti-pris original de filmer du point de vue du "Maniac" (un beau challenge pour l'équipe du film, mais au final peu d'intérêt pour le spectateur), on a ici une bête histoire de serial killer avec des personnage à la psychologie au ras des pâquerettes.

Rares sont les remakes qui sortent du lot, cette version plus moderne et plus sophistiquée offre un beau décorum et une psychose hallentante. Elijah Wood s'en sort avec les honneurs en tueur en série psychopate.
Le tout malgré quelques ficelles est perturbant par son gore et son impression de semi-réussite / échec.

Tres bonne surprise .... un vrai bon film d'horreur , angoissant dégueulasse malsain !!!

Un regard nouveau sur le thème du sérial killer (version gore) La caméra subjective tente sans succès de nous faire entrer dans la peau du tueur. Les flash-back nous expliquent que le pauvre type a été traumatisé parce que sa maman était un peu pute, on aurait pu nous dispenser de ce genre de psychologie de comptoir à deux balles. Mais malgré cela le film fonctionne assez bien, c'est bien réalisé, bien photographié et les interprétations féminines apportent un peu de fraîcheur dans cette ambiance très glauque. (Nora Arnezeder qui tient le principal rôle féminin notamment, mais aussi Megan Duffi en nympho déjantée) On regrettera la fin un peu confuse

Film en vue à la première personne,, film assez originale, même si c'est un remake.
Une ambiance certaine ce dégage de ce film, même si il ne restera pas spécialement dans les mémoires.

Une façon originale de filmer (POV) ne suffit pas à sauver le film qui manque d'ambition.

Trop gore, pas assez psychologique (mis à part la psychologie de comptoir sur pourquoi ça serait devenu un méchant).

Acteurs et production sont aussi trop faibles.