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La manipulation est clairement la clé de « Passion » mais comme il a la perdu de sa superbe, Brian de Palma n’est pas arrivé à m’embarquer. Pâle remake, ce combat de garces entre Rachel McAdams et de Naomi Rapace sonne un peu faux et se solde par un match nul.
Très mauvais Remake du "crime d'amour" d'Alain Corneau. Là où Kristin Scott Thomas est parfaite dans le rôle de la supérieure au jeu trouble, tout en tension et ambiguïté, on est clairement dans l'erreur de casting avec Rachel McAdams. Trop lisse, et à l'énergie naturelle tout en douceur, elle est dans l'obligation de tout surjouer. L'impression d'assister à ses premiers essais au cinéma, tellement elle semble au rupteur dans ce registre. C'est un naufrage terrible à voir... et on s'enfonce dans la série Z à mesure que le film et l'intrigue progressent. La musique est si présente et vient tellement appuyer les émotions des comédiens qu'on a l'impression de regarder une parodie de film muet. Bref, terrible à voir, quand on peut faire le comparatif. Éviter ce De Palma... qui n'est qu'une parodie de ce qu'il a pu faire.
Certes nous ne somme pas devant une oeuvre majeure dans la filmographie de Brian De Palma, néanmoins ce thriller s'avère bien sympathique à suivre grâce à un scénario bien manipulateur dans la seconde partie du film, mais aussi grâce à une mise en scène assez sophistiquée et a une belle BO signée Pino Donnagio. Quant au casting, je retiendrai surtout les belles performances de Noomi Rapace et de Rachel McAdams.
weihnachtsmann
Totalement dans la lignée de body double. L’esthétisme est vraiment son fort, il faut le reconnaître
Moi je n’ai pas accroché à ce thriller machiavélique que je trouve trop sophistiqué.
Il y a ce côté lisse que je n’aime pas et cette fin que je n’ai pas comprise non plus.
Il faudra que je demande à un ami du club 300!!
Moi je n’ai pas accroché à ce thriller machiavélique que je trouve trop sophistiqué.
Il y a ce côté lisse que je n’aime pas et cette fin que je n’ai pas comprise non plus.
Il faudra que je demande à un ami du club 300!!
Franchement, ce film est l'une des plus grosses bouses de l'histoire du cinéma. Le film est mauvais, le cadrage est est réalisé par un alcoolique, le scénario sorti tout droit d'un autre film lui même sorti d'un orifice que je ne citerai pas. M6 a déjà fait mieux en télé-film, mais là... Là !! Brian De Palma a sûrement perdu un pari, c'est la seule solution à mes yeux. Peut être que je n'arrive pas à déceler l'art, mais lorsque qu'il est représenté sous une atrocité aussi abjecte ! Passion porte très mal son nom ! Des navets, j'en ai vu, mais jamais un élevé autant aux OGM ! Je recommande aux insomniaques.
Nul cliché sur cliché.
On regarde jusqu'au bout (et on a du mérite) en espérant...peut être quelque chose qui rattraperait ? Ben non.aucune surprise...du grand guignol encore et encore.
N'est pas Hitchkok qui veut...
Et c'est long et c'est lent...
Lamentable navet
On regarde jusqu'au bout (et on a du mérite) en espérant...peut être quelque chose qui rattraperait ? Ben non.aucune surprise...du grand guignol encore et encore.
N'est pas Hitchkok qui veut...
Et c'est long et c'est lent...
Lamentable navet
ManoCornuta
On peut toujours trouver formidable de voir un grand réalisateur revenir aux fondamentaux, aux racines du cinéma qui a fait sa renommée. Mais en l’occurrence, ce film de De Palma, nourri des mêmes idées (tant visuelles que scénaristiques) que ses plus grands films, n'arrive pas à égaler ces derniers. Au contraire, le résultat final est même pénible, entre une accumulation de facilités et des actrices qui semblent égarées en terrain inconnu (surtout Rachel McAdams), sans parler d'un scénario qui semble avoir renoncé à toute logique. Avec Coppola, De Palma est sans doute le représentant du Nouvel Hollywood dont la carrière aura le plus souffert depuis le début du 21e siècle, en partie du fait d’une grosse panne d'inspiration dont Passion fournit un nouvel exemple.
De Palma revient aux fondamentaux et à ce qui a fait sa renommée: le thriller psychologique. Il choisit de reprendre le scénario de "Crime d'amour" du feu Alain Corneau, une intrigue collant parfaitement à son goût pour les ambiances hitchcockiennes. Dans une grande multinationale, deux femmes, une blonde et une brune se concurrencent pour faire la meilleure publicité qu'il soit. Brian De Palma en prodige excelle pour mettre en scène leur relation très ambiguë, à la limite entre amitié, amour et haine. Le cinéaste sème le doute sur la volonté de chacune, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser, impossible de les cerner. Ces relations toxiques mèneront inéluctablement au drame. Pour notre plus grand plaisir, le cinéaste réussit à refaire un film d'aussi bonne facture que le fut "Pulsions" ou "Body Double", ça faisait longtemps! Le réalisateur américain, passionné par le maître du suspense Hitchcock, lui rend hommage avec les honneurs. Ce thriller sexuel situé en plein coeur d'une concurrence professionnelle particulièrement délétère est pourvu d'un suspense très intense. Une franche réussite qui à tort a été boudé par la critique.
Difficile de croire que Brian De Palma soit tombé si bas. Le film est ennuyeux, terriblement scénarisé et ressemble à une longue publicité pour un parfum. De Palma semblait se diriger vers ce look stylisé et aérographe du magazine Playboy lorsqu'il a réalisé Pulsions et la situation s'est progressivement détériorée. Le scénario de Passion commence avec deux femmes cadres qui se disputent le même compte puis s'oriente dans cinq directions différentes. Il joue avec le lesbianisme gratuit dans certains segments qui auraient pu être audacieux et sexy dans les années 70 et 80 mais qui ont maintenant l'air dépassé et embarrassant. Les 100 minutes du film auraient facilement pu être réduites à 20 et le film aurait été plus intéressant et moins lourd. C'est une vraie déception surtout pour un fan comme moi...
Il s'agit d'un remake du thriller français Crime D'Amour. L'original avait ses défauts, mais il y avait une chose qui allait plutot bien c'était Kristin Scott Thomas qui jouait parfaitement la patronne manipulatrice. Ici, elle a été remplacée par Rachel McAdams qui n'a tout simplement pas la même présence à l'écran. Le tout a l'air d'un film-b thriller des années 80. Passion, bien que filmée avec beaucoup de style présente une intrigue stupide de feuilleton T.V., avec un scénario et une histoire fade sans tension ni suspense...
Très troublant je l'avais regardé quand j'étais petite et à cette époque il m'avait beaucoup marqué. Je le trouve très étrange avec une atmosphère assez "frustrante" je ne me sent pas très bien quand je le regarde, il y a quelque chose que je n'arrive pas à expliquer et c'est ce que j'aime dans cette oeuvre.
Passion est un cas de remake passionnant car c’est l’exemple même de relecture totalement différente due à la personnalité de son metteur en scène. En effet, Brian De Palma modifie radicalement le Crime d’amour d’Alain Corneau pour en faire son œuvre à part entière en s’approchant de la veine hitchcockienne de sa filmographie. Là où Corneau optait pour une réalisation discrète s’axant essentiellement sur l’interprétation de ses acteurs, De Palma affiche sa virtuosité habituelle (beau mouvement de caméra, split-screen, décadrages, demi-bonnettes, jeux sur les éclairages, séquences oniriques…), ses références cinématographiques
spoiler:
(il est impossible de ne pas avoir en tête Sueurs froides d’Alfred Hitchcock quand on voit le plan zénithal sur l’escalier que monte l’inspecteur)
et son obsession du sexe en insérant clairement la thématique du lesbianisme (certains détails du film de Corneau pouvaient très légèrement le suggérer mais cela était très loin d’être clair). De Palma traite son intrigue avec moins de sérieux que son homologue français. Ainsi, il développe moins la psychologie de ses personnages. On regrettera les interprétations brillantes de Ludivine Sagnier et de Kristin Scott Thomas : Noomi Rapace ne possède pas la fragilité de la première et Rachel McAdams ne semble pas aussi à la fois machiavélique et tellement proche de la réalité que la seconde. Ainsi, on sent que De Palma n’est pas aussi intéressé que Corneau par la dureté du monde du travail et la création d’un burn out. Il s’attarde donc moins sur de nombreuses scènes essentielles à l’évolution des personnages dans le film français et préfère y insérer ses gimmicks quitte à inventer de nouvelles scènes et en particulier une nouvelle fin (les 10 dernières minutes sont totalement inédites) rappelant certaines de ses œuvres passées (on pense en particulier à Pulsions) mais amenant la conclusion au bord du ridicule. Passion est donc une œuvre s’insérant parfaitement dans la filmographie de son réalisateur et faisant partie de ses bons crûs mais qui fait pâle figure face à l’œuvre d’origine qui possédait une force et une crédibilité indéniablement supérieure.
et son obsession du sexe en insérant clairement la thématique du lesbianisme (certains détails du film de Corneau pouvaient très légèrement le suggérer mais cela était très loin d’être clair). De Palma traite son intrigue avec moins de sérieux que son homologue français. Ainsi, il développe moins la psychologie de ses personnages. On regrettera les interprétations brillantes de Ludivine Sagnier et de Kristin Scott Thomas : Noomi Rapace ne possède pas la fragilité de la première et Rachel McAdams ne semble pas aussi à la fois machiavélique et tellement proche de la réalité que la seconde. Ainsi, on sent que De Palma n’est pas aussi intéressé que Corneau par la dureté du monde du travail et la création d’un burn out. Il s’attarde donc moins sur de nombreuses scènes essentielles à l’évolution des personnages dans le film français et préfère y insérer ses gimmicks quitte à inventer de nouvelles scènes et en particulier une nouvelle fin (les 10 dernières minutes sont totalement inédites) rappelant certaines de ses œuvres passées (on pense en particulier à Pulsions) mais amenant la conclusion au bord du ridicule. Passion est donc une œuvre s’insérant parfaitement dans la filmographie de son réalisateur et faisant partie de ses bons crûs mais qui fait pâle figure face à l’œuvre d’origine qui possédait une force et une crédibilité indéniablement supérieure.
Shawn777
Ce film réalisé par Brian De Palma et sorti en 2012 reste assez moyen. C'est le remake du film français "Crime d'amour" que je n'ai pas vu et que je ne pourrais donc pas comparer mais en tout cas, cela ne m'étonne pas que le réalisateur ai voulu faire un remake d'un film au synopsis aussi étrange. Le film raconte en effet, pour faire court, un jeu de manipulation entre deux femmes travaillant dans une multinationale. Si le synopsis a l'air simpliste, le scénario est beaucoup plus tortueux que ça et plus ça va, plus c'est compliqué ! C'est effectivement un des problèmes du film, je sais maintenant que De Palma aime bien les histoires tordues avec de multiples intrigues mais ici, la recette ne fonctionne malheureusement pas. Personnellement, j'ai eu du ma à rentrer dans le film, je trouve que nous avons dès le début beaucoup d'informations et de personnages, il est ensuite difficile de s'y identifier. Quand on réussi enfin à rentrer dedans et à comprendre les ambitions de chacun, le film nous présente un retournement de situation qui complique encore tout. De plus, paradoxalement, je trouve le film assez mal rythmé et beaucoup de scènes sont assez longues et molles, ce qui est très dommage. J'ai également trouvé le film assez mal construit, nous avons de vraies scènes de tension digne d'un très bon thriller (comme nous a d'ailleurs habitué le réalisateur dans le début de sa carrière) et puis quelques fois, nous avons l'impression de nous retrouver devant un mauvais feuilleton allemand. Cependant, je trouve que toute l'intrigue est une très bonne idée, elle a juste été assez mal gérée à mon goût. La fin est également très bonne, renversant encore les choses établies et surtout, elle peut laisser au spectateur sa propre interprétation. La réalisation est également très bonne, on retrouve bien le style de De Palma qui est toujours aussi plaisant à regarder et certains plans sont réellement magnifiques. Du côté des acteurs, nous ne sommes pas en reste non plus puisque nous avons principalement Rachel McAdams et Noomi Rapace qui jouent très bien. "Passion" aurait donc pu être un bien meilleur film mais il est malheureusement assez bancal dans l'ensemble.
Une réalisation très médiocre, aucune tension dans la mise en scène et une intrigue finale sans surprise, il y a pas de sensation intrigante ni de sensualité retranscrite.
Ce n'est probablement pas avec ce film que Brian De Palma parviendra à réunir ses inconditionnels et ses détracteurs. La subtilité ne fait toujours pas partie de ses points forts, mais la cruauté actuelle des rapports humains qui régissent le monde de l'entreprise est telle qu'on ne peut pas vraiment qualifier le film de "caricatural". Au contraire, rarement les obsessions et thèmes de De Palma (voyeurisme, double, manipulation, trahison) n'auront trouvé autant de fondement que dans cette peinture de notre époque.
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