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Alasky
363 abonnés
3 491 critiques
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1,5
Publiée le 20 novembre 2024
Je dois reconnaître que je reste dubitative devant tant d'éloges à l'égard de ce film, et je suis restée sur ma faim ne sachant pas où le réalisateur a voulu en venir ; immersion dans les arcanes des pouvoirs politiques certes, mais pour nous faire comprendre quoi ? La solitude de ce ministre ? Le monde de rapace qu'est la sphère politique ? Dommage car super casting et excellente performance de l'acteur principal. Michel Blanc tristement sous-exploité, c'est bien triste.
J'ai vu ce film après le chef-d'œuvre que constitue Monsieur Hire... Quel contraste ! Je n'aime pas généralement les films prétendant décrire la haute administration, que je connais un peu. C'est toujours très caricatural et irréaliste. Ces films attribuent toujours beaucoup trop de pouvoir aux ministres et hauts fonctionnaires... Michel Blanc est d'une pâleur mortelle comme directeur de cabinet d'un Olivier Gourmet indignifiant.
"L'Exercice de l'État" plonge dans les coulisses fascinantes du pouvoir, révélant à quel point tout est minutieusement calculé, même dans un ministère comme celui des Transports. Le film offre une critique accablante des politiciens, montrant à quel point ils sont prêts à sacrifier leurs valeurs pour faire avancer leur carrière. Olivier Gourmet est exceptionnel dans le rôle du ministre, apportant une profondeur saisissante à son personnage. Michel Blanc, en tant que directeur de cabinet, livre une performance tout aussi impressionnante, illustrant le rôle crucial de ces hommes de l'ombre. Un rôle qui lui valut le César du Meilleur acteur dans un second rôle. Ce film, toujours d'actualité, permet de mieux comprendre le fonctionnement interne des institutions politiques et les compromis qui les régissent.
Je voulais voir n film avec Michel Blanc. Mauvais choix. Ce film ou il n'a qu'un second rôle est une pénible caricature du pouvoir politique. Long, long,… des scènes interminables où il ne se passe rien. À fuir.
Même s'il se perd une ou deux fois dans des péripéties secondaires superflues qui diluent un peu le propos le film, il n'en reste pas moins que L'exercice de l’État est un film passionnant ettrop rare dans le cinéma français. Film politique très bien maîtrisé, plus que probablement en-dessous de la réalité, formellement impeccable. Une réussite, donc.
Le film n'est pas crédible, les personnages sonnent tous faux, tout le monde parle à voix basse. Il y a beaucoup de citations dans ce film, elles sont intéressantes mais le réalisateur appuie beaucoup trop dessus, on a l'impression que le quatrième mur est plus ou moins franchit.
J'ai particulièrement aimé ce film qui ne cherche pas nécessairement à montrer la corruption ou la trahison au sein d'un gouvernement mais qui illustre réellement les réactions des hommes politiques en période de crise. De plus, le film est intéressant dans la mesure où il montre qu'un simple évènement anodin peut avoir des répercussions politiques énormes dans la bataille des sondages ou dans l'unicité d'une équipe. Le ton rapide du film ne nous ennuie jamais.
Malgré quelques fautes de goût, une très intéressante description/réflexion de/sur l’exercice du pouvoir, son cynisme, sa complexité, sa vanité, sa solitude.
Voici un film qui dépeint enfin de façon réaliste l'exercice de la fonction de Ministre. Le film est prenant de bout en bout grâce à un scénario excellent et les comédiens sont tous parfaits avec une prestation comme toujours extraordinaire d'Olivier Gourmet, le meilleur acteur français (ah non il est belge) du moment. M. Shoeller bravo pour ce film qui n'a rien à envier aux meilleurs films américains.
Cela paraît vraisemblable. Mais alors on se demande pourquoi les hommes politiques se battent avec tant de hargne pour des situations aussi invivables ! Extraordinaire prestation de Michel Blanc à contre-emploi.
On ne s'ennuie pas et le rythme est ici haletant. Toutefois, malgré une foule d'informations et quelques remarques intéressantes, le film ressemble trop à un plaidoyer en faveur des difficultés à gouverner et aborde une vision trop neutre du pouvoir (à l'image d'Olivier Gourmet en ministre des transports indécis), qui serait tiraillé entre un peuple offusqué et un service privé à satisfaire. Les deux seul personnages qui auraient pu s'avérer intéressants ne donnent jamais leur avis (Michel Blanc et le chauffeur en stage). Résultat : on ne s'identifie pas, on ne s'attache à personne, malgré des rebondissements et des dialogues assez saillants et une immersion dans un lieu et un milieu jugés inaccessibles.
Un bon film, trépidant à l'image de la vie d'un ministre exposé. Réaliste, il décrit avec des images crues et directes la dictature de l'info en direct, les coups bas de la politique, la solitude des décideurs. Servi par des acteurs remarquables (brillantissime Michel Blanc en préfet serviteur de l'Etat comme on n'en fait plus!), Schoeller délivre une copie bien ciselée et didactique, proche de la réalité, à qui il manque peut-être une conclusion par le haut pour ne pas sortir désespéré de la politique. Film complémentaire du récent Alice et le maire. Ciné 2 - février 2020