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    L'Exercice de l'Etat
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    ABDOULBOU
    ABDOULBOU

    51 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    sans contestation le meilleur film français de l'année. un scénario époustouflant, de grands acteurs, si vous ne deviez en voir qu'un que ce soit celui là.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Ah! le pouvoir et la politique. Tout un programme... sulfureux!
    Très bonne mise en scène et acteurs tout aussi bons. Mention spéciale à Olivier Gourmet qui ne déçoit jamais.
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    On dit du film de Clooney qu’il est sans surprise. Le film français est une grosse surprise : on nous livre un documentaire sur le ministère des transports avec le quotidien des accidents un peu glauques, les discours convenus devant les foules incrédules; en dehors de cela, selon une tradition bien établie quand on n’a rien à dire, on boit, on mange, on roule et le scénario du documentaire paraît «s’enrichir » de la lecture de la mare aux canards du Canard enchaîné. Apprend-on quelque chose? La grande affaire semble être la privatisation des gares et les coups bas entre ministres rivaux. Franchement, la lecture plus avancée du Canard a permis d’avoir accès à des maelstroms plus sophistiqués comme Clearstream ou Karachi.
    Le scénario restant mince, on lui donne un peu de poids avec un accident de la route et la jambe perdue du chauffeur sur la chaussée : quel intérêt ? Avant cela, le ministre avait décidé de débarquer, impromptu, chez le chauffeur qui vit dans une roulotte en attendant de terminer sa maison ; le ministre prend une cuite chez l’épouse qui lui dit ses quatre vérités puis le ministre fait du béton dans la nuit pour construire la maison du chauffeur : comme imbécilité, on se tient vraiment aux avant-postes.
    Michel Blanc, plein d’une componction épiscopale traverse le film avec la mine constipée, Zabou Breitman joue les utilités (pour payer ses impôts ?) et on se demande pourquoi le prometteur Laurent Stoker s’est égaré dans ce navet.
    Ah ! Oui, il y a d’entrée la belle allégorie à déchiffrer d’une belle femme nue qui se glisse dans la bouche d’un alligator sous les ors de la République : est ce la politique qui dévore les belles âmes ? (Lacan aurait il induit: « les belles femmes » ?).
    Il ne manque évidemment pas la scène d’amour du Ministre : normal pour le Ministre des transports.
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2011
    Un Bijou ! Au commencement , un fait divers comme il en existe souvent . D'un simple drame Pierre Schoeller réalise Un Film passionnant sur le pouvoir , ses arcanes , ses petits arrangements ... Un jeu d'acteurs épatant ! Après ce film , on ressortira avec un sentiment un peu moins négatif sur nos politiques qui nous gouvernent !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Pas vraiment d’histoire dans ce film. Juste la vie quotidienne d’un ministre. On y voit un état français élitiste, monarchiste, imbus de lui-même. Décalé. Entre baisemains et civilités, on se côtoie. On se bouffe le foie. On s’échange les bons postes ! Le scénario constitue une suite intéressante à LA CONQUÈTE où on observait comment accéder au pouvoir grâce à une bonne com. Là c’est pareil : l’état est une coquille vide « sans argent » avec juste « quelques prérogatives liées au pouvoir ». Mais la com joue un rôle majeur…
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Décidement les films politique font florès ces temps ci .Celui-ci est brillant et tristement actuel , les acteurs sont impeccables , O.Gourmet en tête .Et vive la privatisation de la SNCF !.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 octobre 2011
    Film très réaliste qui nous montre à quel point ces hommes politiques de tous bords, perdent peu à peu leur humanité, le pouvoir les conduit à un opportunisme et une ambition démesurés: plus de sentiments, plus d'amitié...Bravo aux acteurs tous excellents. Pour ma part je veux encore croire que certains politiques gardent leur sincérité, leur équité, leur sens de l'honneur et du devoir, aussi ce film sincère et au combien dérangeant ne doit en aucun cas nous empêcher d'aller voter, car n'oublions pas que le vote est un droit, et l'abstention n'est pas le meilleur moyen d'indiquer son désaccord. idées
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Film simple, profond et sincère. D'un grand intérêt sur le dilemme entre sincérité et calcul pour y parvenir. Evidement le meilleur film que nous ayons vu cette année.
    selenie
    selenie

    6 399 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    Après "Les marches du pouvoir" de Clooney voilà le "jumeau" français... En lieu et place d'une primaire à l'américaine voilà plutôt le quotidien sur quelques jours un ministre des transports. Les vrais bons points viennent des choix ; en effet un ministère de "second plan", pas d'allusions sur des personnages ou partis existants (même si on devine gra^ce à une scène de LCI à la TV sur la Grèce par exemple) et une mise en scène quasi documentaire, presque chirurgicale intensifie le côté cynisme. Le casting est excellent avec un duo "Gourmet-Blanc qui atteint des sommets. Certaines parties prennent peut-être trop de place (l'enterrement, l'ivresse) mais les coulisses du pouvoir nous sont démontrés avec intelligence et sans partie pris flagrant. Le film politique en France gagne encore des galons.
    FABIEN C.
    FABIEN C.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    Très bien filmé, instructif, certains hommes restent fidèles à leur idéos, d'autres ne pensent qu'à s'accrocher au pouvoir...un film à voir
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    Bernard et Gilles étaient amis. Le premier devient ministre des Transports, et prend le second comme directeur de cabinet, c’est-à-dire chargé de toutes les affaires politiques du ministère – le poste le plus important après celui du ministre. Or le gouvernement envisage de privatiser un certain nombre de gares de la SNCF. Bernard et Gilles y sont opposés, mais le ministre se laisse peu à peu convaincre qu’il doit mettre le projet sur les rails, c’est le cas de le dire. Gilles, qui refuse cette éventualité, est prêt à démissionner. Mais un accident de la route, où Bernard est blessé, donne à ce ministre une soudaine popularité qui pousse le président de la République à lui attribuer un autre poste, de sorte que la divergence de vues entre les deux hommes n’a plus lieu d’être et que Gilles peut rester son directeur de cabinet. Hélas, le président "suggère" que son ministre prenne dans son entourage d’autres hommes, dont il lui fournit la liste, donc Gilles – dont on sait qu’il a été opposé à un projet gouvernemental – doit être exclu. Bertrand obéit, et Gilles s’en va.

    C’est presque un documentaire, très dramatisé néanmoins, sur l’exercice du Pouvoir (et non "de l’État", comme dit le titre) et la vie de folie des membres du gouvernement, où l’on ne s’appartient plus. Le film est parfaitement conçu et réalisé, à deux détails près. Le premier est que le réalisateur se croit obligé de faire deux plans horrifiques sur les suites de l’accident de la route, insistant lourdement sur la jambe arrachée de la seule victime, le chauffeur du ministre : c’est à la fois inutile et de très mauvais goût. Le second est l’invraisemblance de montrer le Premier ministre assistant aux obsèques du chauffeur de son ministre, qui était un simple stagiaire en poste pour un mois seulement. Où a-t-on vu une telle compassion, au demeurant inutile chez les intoxiqués de la communication que sont les hommes politiques 
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    95 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    La démarche ne s’inscrit donc pas dans une volonté polémiste ou partisane. La couleur politique du gouvernement auquel appartient Bertrand Saint-Jean, le ministre des transports, demeure indéfinie et le secteur dont il a la charge ne fait pas partie des ministères régaliens d’État. Dès la scène d’ouverture (un rêve érotique), les thèmes de l’instrumentalisation, du protocole et du pouvoir au travers du fantasme sexuel sont mis en place. Les deux heures suivantes ne seront qu’une incessante cavalcade entamée par un réveil nocturne et brutal, obligeant le ministre à se rendre sur les lieux d’un accident particulièrement meurtrier. Le quotidien est rythmé par des journées très longues, partagées entre réunions de cabinets, déplacements sur le terrain et heures passées en voiture. Les hauts fonctionnaires et commis de l’État apparaissent entièrement dévoués à leur tâche vue comme un sacerdoce au service d’institutions qui les dévorent.
    Le film participe à banaliser un homme appelé aux plus hautes fonctions. Épousant les codes du thriller, il distille à la fois une atmosphère surnaturelle et glaciale. En effet, il n’hésite pas à suivre le ministre en compagnie de son insolite chauffeur lors d’une soirée improvisée, presque surréaliste. Mais il montre de la même manière les tractations secrètes et les rivalités entre les différents corps.
    En France, les mœurs politiques sont rarement disséquées au cinéma, ou alors de manière caricaturale ou militante (voir La Conquête de Xavier Durringer). La force de Pierre Schoeller est de rendre passionnante et captivante la pratique, jour après jour, d’une fonction qui subjugue et intrigue. De nous la rendre également proche et compréhensible, loin des doubles fantasmes de surhommes ou d’hommes corrompus sans morale. La démythification à l’œuvre a pour effet paradoxal de rehausser le prestige, ou tout au moins de le reconsidérer, des hommes et de leurs états-majors qui nous gouvernent, en évitant simplification et stigmatisation. Une belle et réussie gageure encore rehaussée par une mise en scène millimétrique, une interprétation à l’unisson (Olivier Gourmet et Michel Blanc retrouvent là des rôles de premier plan) et une utilisation inspirée de la bande-son.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    Film très intelligent qui a su éviter tous les écueils du genre : poujadisme ou dityrambe.
    Les acteurs brillent tous par leur justesse: une mention spéciale à O. Gourmet et à M. Blanc, la sobriété du serviteur de l'Etat.
    musashiaa
    musashiaa

    50 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    On s'y perd trop dans ce film : on est perdu par le rôle des différents personnages, ... Mais la séquence de l'accident est très bien filmée et les acteurs sont très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    L'Exercice de l'Etat : enfin un film pas mal du tout sur le pouvoir politique, tout en nuances. Excellentes scènes d'ouverture avec un alligator dans les salons d'un ministère, qui rappellent furieusement Karen Knorr, et un accident de voiture qui fait vrai et non pas "cinéma". Attention, il s'agit d'un film qui n'est pas basé sur la tension dramatique : il consiste plutôt à observer comment un homme a priori intègre doit composer avec le côté tactique du pouvoir, au point d'en oublier la stratégie. J'ai parfois guetté un dénouement : il vaut mieux se "laisser aller".
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