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nikolazh
56 abonnés
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1,5
Publiée le 15 novembre 2011
Un film lourd et glauque sur les coulisses du pouvoir, aux dialogues parfois incompréhensibles, et assez repoussant dans le genre (la photo est particulièrement laide). Certes, le coté tourbillon de la vie du ministre et la manière dont le système fait plier ses convictions sont bien rendues et on y croit, mais le film est tout simplement trop sombre pour qu'on prenne plaisir à le voir. Dérangeant.
film francais retraçant la vie d'un ministre des transports dans un gouvernement de droite ou de gauche on ne sait pas , film politique brillant , mise en scène sobre , joué par un excellent Olivier Gourmet , film sans doute assez réaliste montrant les rouages du pouvoir , et les compromissions nécessaire pour rester au pouvoir , flim très contemporain .
Froid, rigoureux, tendu: une plongée éprouvante dans les arcanes du pouvoir et l'univers des cabinets. Excellente interprétation: encore un bon film français de plus!!!
J'aurais volontiers quitté cette simulation politique barbantissime qu'est 'l'exercice de l'état', malheureusement ma carte d'abonnement au cinéma a glissé sous les fauteuils et je ne me voyais pas rampé, mon portable en guise de torche pour la retrouver. J'ai donc pris sur moi et me suis farci ce navet. Ça commençait pourtant sur un ton original, avec cette séquence onirique à la Bunuel et le ministre se réveillant avec la gaule. Autant le dire franchement, mon intérêt, lui, a graduellement débandé pour atteindre un état de flaccidité complète aux deux tiers du film environ. Quand j'ai enfin admis la vacuité de cette descente dans les arcanes vaseuses du pouvoir. Seul le début est réussie, la scène d'un accident mortelle d'autocar, assez crédible, sur laquelle se rends le ministre des transport, il fait les déclarations compatissantes de rigueur devant les caméras, ce recueille devant quelques macchabées, passe à la radio devant un fogiel teigneux mais complaisant en off pour démentir un projet de privatisation des gares... Et puis, le vide scénaristique, occupé par des dialogues ronflants et compassés dans des brain-storming entre ministres ou sous-ministres (j'ai noté un excès de métaphores creuses) et des micro-évènements sans intérêt ou tape-à-l'oeil. Outre le fait que le scénario soit assez amorphe il comporte quelques feintes agaçantes, leurrant le bon sens du spectateur roder aux films de genre (moi en l'occurence), on nous fait miroité des tensions, d'âpres intrigues au sein du gouvernement, des dilemmes moraux entre l'ambition personnelle et les convictions politiques, mais à moins que je ne sois passé totalement à côté du film je n'ai rien ressenti de tout cela. En cause la personnalité tristement insipide du personnage. Oui, on peut facilement imaginer un ministre aussi complètement hypocrite et veule. Mais ce regard banalement froid et désabusé sur la politique ne m'excite pas plus que ça. Un film sans chair, sans nuances, sans état d'âme.
Vraiment une bonne surprise. Je n'attendais pas grand chose de ce film qui me paraissait assez convenu mais il a su m’étonner. On est placé ici dans le monde des ministères, au plus haut de l’État, et de souvenir c'est quelque chose de pas banal au cinéma. Pierre Schoeller film à sa façon les problèmes que rencontrent nos ministres, multiples : faiblesse de leurs champs d'actions, calculs politique, communication, déshumanisation de la profession, conflits inter-ministerielle. Olivier Gourmet et Michel Blanc sont excellents dans leurs rôles (Blanc mérite haut la main son césar, n'en déplaise à Mathilde Seigner) et arrivent à créer chez nous une certaine compassion, tout du moins un regard différent sur ces ministres que nous détestons tant d'habitude. Au dela du sujet, extrêmement pertinent et très bien traité, la mise en scène est quasi expérimentale, très originale, bien qu'on ne comprenne pas toujours les choix de Schoeller (a l'image de la scène d'intro, qui reste pour une moi une vraie enigme).
Des acteurs très convaincants malgré un sujet qui est difficile mais fascinant.il révèle les acteurs de demain et confirme les talents de nos anciens qui jouent un excellant scénario !!! très bon film.
d'une intensité rare. On comprend les rouages de la politique avec beaucoup de finesse, sans jamais sombrer d'un pathos vulgaire et une caricature si facile.
Un grand film politique. Meilleur que La Conquête, parce que plus technique, plus réaliste, plus cynique. Aucune ressemblance physique n'est recherchée, seule la vérité des coulisses de la politique se fait jour.
C'est d'un cynisme absolu, c'est acide, amer. Ca laisse un goût crasse dans la bouche, mais c'est fait pour ça, et c'est réussi. On y découvre un ministre qui a encore un peu d'humanité, contraint à s'assécher sous la pression de ses collaborateurs et de la "concurrence" intergouvernementale. On y découvre la mise en scène permanente de chaque sortie, de chaque discours, de chaque intervention. On y voit la vitesse avec laquelle vont les choses, l'abandon total de toute vie privée, la solitude d'un homme qui, comme il dit a des milliers de contacts dans son téléphone, mais pas un seul ami.
Et s'il y a quelques longueurs, elles sont automatiquement coupées par un rebondissement qui saisit le spectateur !
Quand la petite politique est servie par un grand film !
On s'ennuie ferme dans ce film dont les dialogues insipides vous enfoncent vers une intrigue pas réellement prenante. Des scènes en longueur dont je cherche encore l’intérêt. Le summum quand dans la chambre conjugale du ministre, il prend sa femme dans ses bras qui lui dit a peu près ça : "Avant quand je fermais les yeux je te voyais... Ensuite c'était les enfants... Maintenant c'est une fenêtre avec son volet battant... Il faut que je me lève pour aller fermer cette fenêtre". Et on passe à autre chose, on change de scène. Qu'est ce qu'il faut comprendre? Juste un effet de style? On essaie de susciter une émotion chez le spectateur? En revanche les acteurs ont leurs places, bien dans leurs rôles. On a ainsi un ministre tourmenté dont le responsable de cabinet a plus de conviction politique que lui. Oui on comprend que le ministre n'est qu'une marionnette comme beaucoup de ceux qui veulent briller sur cette tête d'épingle qu'est le gouvernement comme le dit si bien l'un des personnages. Oui c'est intéressant. Mais la narration est vraiment indigeste comme va le devenir ma critique si je continue, bref je suis déjà passé à autre chose...
A part une musique assez désastreuse, le film nous plonge dans le quotidien éprouvant d'un ministre. Le rythme est soutenu d'un bout à l'autre du film, on voit un personnage embourbé dans la complexité de sa fonction qui ne cesse de bouger sans pour autant parvenir à faire ce qu'il veut. Un film vraiment intéressant pour sa franchise et son réalisme.
Un très bon film sur le pouvoir et les arcanes de l'Etat. Gourmet tient parfaitement le rôle. Il est accompagné d'acteurs très convaincants. À ne pas rater pour ceux qui aiment les films politiques et sur la politique.