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    L'Exercice de l'Etat
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    466 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Franchement j’ai été étonné par les bons notes sur la page d’AlloCiné. Car je l’ai vu avec le sous-titre japonais mais je ne comprends pas trop l’idée du film. Et une chose incompréhensible pour moi c’est que pourquoi le ministre n’a pas été puni ou critiqué à cause de l’accident très grave causé par sa commande à son chauffeur de passer la route qui a été en construction. Si c’était au Japon, c’est un scandale sans doute. Sinon il ne faut pas remarquer cette espèce de chose pour des films ??
    Et la scénario me semble incohérent. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas capable de comprendre bien le film ?
    pradap9L
    pradap9L

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2019
    « ...L'État est une vieille gaudasse qui prend l'eau.»
    Tout comme le réalisateur de ce superbe film, j'introdui brusquement dès le premier instant, une image écrite très irréaliste de la situation de ce film. Pierre Schoeller l'explique dans un de ces propos de la section bonus du DVD édité par Diaphana Edition Vidéo : d'après lui, le spectacteur français d'aujourd'hui (le film est sortit en salle courant 2011) a besoin de se laver l'esprit suffisamment pour pouvoir assimiler le film à sa juste valeur. C'est, à mon sens, complètement le cas : le film de Pierre Schoeller est si dense, si riche de messages, que même avec une forte disponibilité et un environnement propice au visionnage, il est relativement impossible d'analyser tout, lors d'1 seul premier visionnage.
    L'oeuvre est réalisée de main de maestros. Au préalabale, très soigneusement écrit, le récit de cette fiction politique française, est interprété par d'une part, de 3 voire 4 acteurs professionnels du Cinéma dotés d'une aisance majestueuse ; d'autre part, par plusieurs acteurs non-professionnels pourtant ô combien talenteux. Voici, là aussi, un des messages fondamentaux transmis par Pierre Schoeller : les membres du gouvernement ne peuvent être, ni faire, sans le peuple, liés plus ou moins directement à eux.
    Le film offre aussi une rythmique visuelle classieuse, soutenue par la musique chorégraphiée de Philippe Schoeller, accompagnant l'image de Pierre S. mais sans ne jamais lui marcher dessus ; un peu comme une assistante sonore, au service du visuel. L'identité musicale est aussi loin d'être hors-de-propos : c'est une musique électronique, crée uniquement pour. Pas une musique invitant à la danse comme c'est le cas en soirée, non ; c'est une musique majoritairement sombre, inquiétante, néo-classique, tout comme ce qu'offre l'imagerie du film : un propos électrique, voire éléctrisé (venant des acteurs) puis électrisant (reçue par les spectacteurs), en quelques sortes, si je peux me permettre la symbolique.
    Structuré et très bien construit, le récit est aussi fortement instable, à l'image du gouvernement politique en 2011. Et c'est visuellement tant mieux, puisque cela provoque davantage d'intérêt au spectateur, lors, par exemple d'une des scènes les plus fortes, celle de l'accident montée "Hicthcockiennement" avec une maîtrise remarquable, pimentée subtilement comme par exemple la joue gauche du ministre balafrée de sang, rappellant à du Cinéma d'action "à la Rambo". Le film fait aussi bien tout autre chose, comme une de ces scènes finales lors des funérailles, faisant un arrêt brusque (la scène suit de quelques minutes celle de l'hospitalisation) ralentissant subitement le rythme, son battement-par-minute. Un peu comme si cela sortait des mains d'un maître de musique classique. De surcroît, profitant de ce point d'arrêt, cette pause, pour réfléchir, et penser à haute voix de ses propres fragments sensoriels de l'acteur principal, à l'intérieur d'une église tout de même ! puis redémarrer, par un nouvel objectif juste après avoir tiré déjà un trait (l'objectif de trôner sur la cuvette des toilettes... peut-être ?).
    Mais l'écriture du propos - je disais donc en amont - est méticuleusement soigné. Permettant ainsi de regarder ce film, qui est un film resolument neutre, ne dénonçant jamais la moindre chose ou personne. Et dans un film politique, fallait-il y parvenir d'une si belle manière ! Il en serait presque même porte ouverte au partage, entraînant le spectateur dans une folle-furieuse compassion qui tourbillonne tellement qu'il n'est pas possible d'en échapper et de crier au scandale en montrant du doigt un tel ou un tel, lors du générique de fin. Venant d'un film français, fait en 2011, quelle prouesse !
    Je rappelle que pour prendre suffisamment connaissance, que toutes les choses disponibles pour appréhender cette très superbe oeuvre de Cinéma française realtivement actuelle, il est important de garder à l'esprit qu'il faut être disponible suffisamment et être dénué de corruption sociale actuelle. Ce film abonde d'intentions, et aurait dû être à la une de toutes les têtes d'affiche des cinémas français lors de sa sortie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    102 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    La dimension politique, âpre et réaliste, de ce film se trouve malheureusement anéantie par une symbolique trop lourde entraînant des péripéties dispensables ainsi que des scènes oniriques faussement porno-chic. L'inconstance se fait jour également au niveau du casting, entre minaudage peu convaincant (Zabou Breitman) et sobre prestation efficace (Michel Blanc). La réalisation, là encore, manque de subtilité. Dommage car le propos, acide, était pertinent.
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Un film que j'ai trouvé impressionnant par sa justesse! Pierre Schoeller décrit de manière extrêmement fine et nuancée le pouvoir au plus haut niveau de l'Etat français en ce début du 21ème siècle. Tout y est: le rôle des énarques et la tentation du pantouflage, le danger de l'hubris pour le ministre qui a le vent en poupe, l'omniprésence des médias, la frustration de la population. Et les acteurs répondent présents! Je recommande sans réserve!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    76 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Deux scènes finalement me resterons : l'accident de voiture et le cauchemar du début du film. Mais j'ai pas compris grand chose à l'histoire. Film que j'oublierai
    philippecine
    philippecine

    33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Ce film est devenu une anecdote au regard de la réalité des présidentielles 2017 !
    Les coulisses du pouvoir sont désormais sur le devant de la scène et la nausée nous guette.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    43 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    C’est la chronique froide, quasi documentaire, de la vie du ministre des transports, Bertrand Saint-Jean (excellent Olivier GOURMET), entouré de son directeur de cabinet (Michel BLANC) spoiler: qui écoute, chez lui, le discours d’André Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin au Panthéon en décembre 1964
    et de sa directrice de communication (Zabou BREITMAN), horripilante par son cynisme, à travers le quotidien : présence lors d’un accident de car dans les Ardennes, rencontre d’ouvriers en grève, contorsions gouvernementales concernant la privatisation des gares, détestation par les autres ministres du gouvernement. Les nombreuses récompenses qu’a obtenues le film sont méritées. A signaler que le film est coproduit par les frères DARDENNE, Jean-Pierre et Luc et que la musique est écrite par le frère du réalisateur, Philippe SCHOELLER. 
    Fabien T
    Fabien T

    18 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Excellent film, avec une tension... Et qui montre bien ce monde de mensonge et trahison. En résonnance avec la colère qui couve.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Un film des plus bizarres qui se perd trop en atermoiements sur la dureté de "l'exercice de l'état" et de ses contingences fourbes, du poids et du stress de la fonction, avec un portrait en creux d'un ministre des transports que l'on tente de présenter comme un homme... comme les autres !

    En fait, le film échoue déjà à cerner précisément la psychologie du personnage malgré ses rêves névrotiques et se perd dans la mélasse politicarde qui l'accompagne. On n'a finalement aucune idée de ce qu'il pense réellement et d'un autre côté, le film globalement très froid pour ne pas dire sinistre n'a pas non plus l'excuse d'un cynisme dont il est totalement dépourvu.

    Le cul entre plusieurs chaises malgré la belle prestation du très bon Olivier gourmet, le film n'est ni un documentaire -même s'il s'en rapproche parfois- ni une satire, ni une humanisation réussie des antres du pouvoir. Il n'est pas non plus vraiment réaliste et reste en déséquilibre notoire d'un bout à l'autre entre une lenteur avérée et une incrédulité récurrente.

    La musique expérimentale, une sorte de cacophonie superfétatoire, censée instiller une ambiance paranoïde, échoue elle aussi dans sa finalité qui reste un mystère. Notons que Michel Blanc et la Zabou sont contre toute attente tout-à-fait supportables mais ne tirent pas le film de son marasme d'indécision.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    640 abonnés 2 718 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Un film politique neutre, précis, critique et intéressant comme on en fait rarement. L'Exercice de l'Etat présente le quotidien d'un homme d'Etat, ses habitudes, ses fonctions, ses obligations, ses erreurs, etc... Le long métrage est suffisamment sobre et objectif pour passionner et ne pas entrer dans un mauvais procès de la fonction politique.

    https://m.facebook.com/AubinBouilleJoinville/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Film creux sans fil rouge, vulgaire, sans propos... On retiendra tout de même une jeu d'acteur correcte
    Eselce
    Eselce

    1 263 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2016
    Bof, on reste sur le même personnage : Le ministre des transports avec ses coups de gueule, ses affrontements, les ordres qu'il reçoit et donne... Il n'y a absolument rien de passionnant et l'on s'aperçoit vite qu'il semble davantage réduit à l'état de pantin qu'à un décisionnaire. Le film demeure complexe et montre qu'il faut du courage pour accepter de changer les choses en allant à contre courant de sa hiérarchie pour des causes plus nobles que le simple pouvoir et l'argent. Personnellement, je ne comprends bien cet éloge de prix. Les personnages sont presque tous antipathiques et aucun ne sort réellement du lot. Je mentirai en disant avoir été diverti ou avoir appris quelque chose. Une fin à la française, bien entendu. Le générique tombe de manière inattendue. Nul.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    161 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Un film tout en complexité avec des vrais personnages profonds comme je les aime, un point de vue intéressant car réaliste sur le pouvoir et des dialogues recherchés et bien sentis.
    Cela commence très bien et très fort puis il y a quelques baisses de rythme qui sont un peu préjudiciables au film. Néanmoins, le scénario est vraiment très bien : on vit la vie du ministre et de son cabinet par procuration. D’ailleurs, on s’aperçoit qu’il n’y a pas tant de différence entre la haute administration de l’Etat et le privé en terme de milieu professionnel, même si les coups tordus sont plus durs au sommet de l’Etat qu’à la « base » de la société dans laquelle je travaille. Ce film visionnaire aborde l’état réel dans lequel est la France et le plan de rigueur / austérité de nos 10 prochaines années avant même que celui-ci n’ait été annoncé par notre vrai gouvernement.
    Le thème du film m’a fait penser au film « Président », sorti en 2006, avec Albert Dupontel mais la qualité est un cran au-dessous par certains choix plus que discutables. Ainsi, j’ai été un peu heurté par certains choix de la bande originale du film qui ont eu tendance à agresser mes oreilles et, dans un tout autre domaine, quelqu’un pourrait-il m’expliquer l’intérêt de la scène d’ouverture spoiler: (celle de la femme nue qui entre dans la gueule du crocodile)
    ? En effet, j’ai eu du mal à comprendre ce rêve du ministre, même si à n’en pas douter, ce fut sans nul doute une scène sympa à tourner pour le réalisateur ;-)
    Jonathan M
    Jonathan M

    120 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2016
    L'exercice du travail bien fait. Il faut que çà trépigne, dans cette fourmilière géante, où l'on débute par la forme, dans une gueule de crocodile. Le thriller politique que Pierre Schoeller construit ici n'a rien d'anodin. Il vit. C'est un feuilleté de coup bas et mauvaise fois, mais toujours proprement. Les hommes respirent le dégoût, mais pourtant on en tire une empathie. Scénaristiquement implacable, singularité absolue de la mise en scène. Le film marque les esprits bien longtemps après. Il y a l'élaboration d'un vrai tour de force, et le film n'est que çà : il est insolent.
    Estonius
    Estonius

    2 742 abonnés 5 315 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2016
    La scène onirique d'introduction est très jolie mais son  symbolisme est louirdingue. Après un démarrage intéressant : le déplacement obligatoire du ministre, les propos de circonstances, la langue de bois, on s'aperçoit après une scène ridicule spoiler: (Blanc écoutant Malraux)
    que rien n'est maîtrisé, entre des dialogues qui sonnent souvent faux ("la politique est une meurtrissure permanente") des invraisemblances de situations spoiler: (les blessées des Ardennes qui sont soignés à Pompidou, le chauffeur intérimaire recruté par le directeur de cabinet, la présence du premier ministre à l'enterrement du chauffeur
    et plein d'autres). Certaines scènes sont interminables spoiler: (l'après accident, l'enterrement du chauffeur)
    d'autres sont inutiles spoiler: (la naissance du bébé)
    . La scène spoiler: de la caravane
    trouve le moyen d'être à la fois invraisemblable, gavante, grotesque et mauvaise. Si on ajoute à cela un montage raté (on a parfois du mal à bien suivre), une musique grotesque et une fin bisounours, ben, c'est pas terrible. De plus idéologiquement on est en pleine démagogie, si l'auteur à raison de nous montrer un monde politique nauséeux et destructeur, lui opposer la prétendue pureté du peuple (figurée ici par la famille du chauffeur) procède d'un manichéisme primaire. Les acteurs ne sont pas mauvais bien que Michel Blanc a l'air de s'emmairder. Sur un sujet proche on peut préférer de très loin "Quai d'Orsay" de Tavernier
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