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    L'Exercice de l'Etat
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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 527 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2019
    L'exercice de l'état est un film assez convaincant sur le milieu politique.
    Je pense que le film a le mérite d'être plutôt juste dans son analyse du monde politique et réaliste dans ses enjeux à grande échelle ou à l'échelle des individus qui composent ce monde. Le film n'est pas manichéen à l'endroit des hommes et des femmes qui exercent ce métier. Pas de représentation de l'homme politique angélique ni corrompu jusqu'à la moelle. Le personnage de Bertrand Saint-Jean est sans doute une des représentations les plus réussies de cet univers. Olivier Gourmet, toujours friand de ce genre de film, est parfait dans le rôle. Il est épaulé par un excellent Michel Blanc, à des années-lumières aujourd'hui des rôles comiques auxquels il était affublé.
    Le film n'est clairement pas un film promotionnel du monde politique. L'amitié en politique semble impossible est condamnée par des destins individuels divergents (à l'image de celle entre Bertrand et Gilles) et le métier ne semble être que tension, frustration et compromission (les protagonistes devant souvent avaler des couleuvres pour cause d'écart de communication).
    Par contre, le film démarre à mes yeux de la plus mauvaise des manières possibles : avec une scène vachement space où une femme nue, accompagnée d'hommes tout de noir encapuchonnés, va s'enfoncer dans la bouche d'un crocodile. Cette scène ne servira strictement à rien dans la suite de l'intrigue. Fort heureusement, juste après, le film passe à une scène beaucoup plus terre à terre (avec l'intervention précipitée du ministre des Transports sur les lieux d'un tragique accident d'autocar). Le reste du film conserve cette ligne réaliste et froide et on reste accroché tout le long du film autour de cette question de privatisation ou non des gares (qui devient l'enjeu du film et le combat de Bertrand Saint-Jean). Le film s'achève avec le même réalisme que celui avec lequel il a débuté
    Bon film.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    32 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    Un film qui nous transporte dans les coulisses du pouvoir, dans le quotidien du Ministre des Transports, Bertrand de Saint-Jean, superbement interprété par Olivier Gourmet. On découvre un homme complexe, qui a des convictions et l'envie de réaliser des réformes pour servir le peuple, mais qui est également un animal politique rompu à l'exercice du pouvoir, et plus particulièrement à l'exercice de l'Etat comme l'indique très bien le titre. Car ce qui est le plus marquant dans ce film, c'est d'accompagner de St Jean pendant des journées interminables avec des déplacements, des interviews, des réunions, des conversations téléphoniques, etc. De 4h du matin à minuit, il ne s’arrête jamais, il est au service de l'Etat. On réalise aussi la perversion du monde politique où la hiérarchie et les luttes de pouvoirs amènent un homme comme de St Jean à renier ses convictions et à avaler une énorme couleuvre en acceptant de privatiser les gares. Et puis, derrière ce personnage politique, il y a l'homme, coupé de sa famille, sans véritable ami, qui se retrouve à passer une nuit chez son chauffeur tellement il se sent seul. Cette solitude résumée en une phrase "4000 contacts et aucun ami !". On ressent la distance entre cet homme et le quotidien des français, entre cette élite qui vit dans une bulle bien loin de la réalité du peuple. Le réalisateur a choisi un style direct, frontal, mais sans négliger pour autant le côté artistique avec des scènes superbes. Les acteurs sont excellents, avec notamment Zabou Breitman et Michel Blanc, mais il faut souligner la prestation impeccable d'Olivier Gourmet, qui est à la fois charismatique, exubérant, détestable, attachant, émouvant, excessif... bref, à la hauteur de la complexité de son personnage.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    66 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2019
    L'Exercice de l'Etat est un film très froid, à la limite du documentaire mais survole son sujet. A vouloir montrer trop de choses, entre magouilles et déconvenues personnelles, le film se perd dans son propos et perd par la même occasion tout spectateur qui n'accroche pas au thème. Interprétation impeccable cependant pour Gourmet et Blanc, qui jouent avec froideur et collent bien à leur personnage. Après presque 2 heures de film, on en vient à se poser des questions sur l'utilité de la scène d'ouverture, inutilement choquante...
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Réaliste, parfois très dur. Moins de panache que Quai d'Orsay cependant, qui insistait davantage sur les hommes de l'ombre du ministère aux service d'un ministre assez déconnecté et fantasque. Dans L'exercice de l'état au contraire, le ministre assume durement ses responsabilités. Cru, dur, on perd en glamour, mais on mesure mieux la lourde tache d'un ministre.
    Benjamin R.
    Benjamin R.

    53 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2019
    Les prestations de Michel Blanc et Olivier Gourmet sont superbes ! Laurent Stoker est avec Michel Blanc l'acteur le plus crédible de ce film. Le film n'est cependant pas très confirme à la réalité. Certaines scènes sont bien faites mais en majorité c'est pas dingue. Et puis cette histoire d'accident de la route, ça n'apporte rien au film...juste un subterfuge pour apporter du sensationnel au film. J'ai pas aimé, ça n'est que mon avis ;)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Franchement j’ai été étonné par les bons notes sur la page d’AlloCiné. Car je l’ai vu avec le sous-titre japonais mais je ne comprends pas trop l’idée du film. Et une chose incompréhensible pour moi c’est que pourquoi le ministre n’a pas été puni ou critiqué à cause de l’accident très grave causé par sa commande à son chauffeur de passer la route qui a été en construction. Si c’était au Japon, c’est un scandale sans doute. Sinon il ne faut pas remarquer cette espèce de chose pour des films ??
    Et la scénario me semble incohérent. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas capable de comprendre bien le film ?
    pradap9L
    pradap9L

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2019
    « ...L'État est une vieille gaudasse qui prend l'eau.»
    Tout comme le réalisateur de ce superbe film, j'introdui brusquement dès le premier instant, une image écrite très irréaliste de la situation de ce film. Pierre Schoeller l'explique dans un de ces propos de la section bonus du DVD édité par Diaphana Edition Vidéo : d'après lui, le spectacteur français d'aujourd'hui (le film est sortit en salle courant 2011) a besoin de se laver l'esprit suffisamment pour pouvoir assimiler le film à sa juste valeur. C'est, à mon sens, complètement le cas : le film de Pierre Schoeller est si dense, si riche de messages, que même avec une forte disponibilité et un environnement propice au visionnage, il est relativement impossible d'analyser tout, lors d'1 seul premier visionnage.
    L'oeuvre est réalisée de main de maestros. Au préalabale, très soigneusement écrit, le récit de cette fiction politique française, est interprété par d'une part, de 3 voire 4 acteurs professionnels du Cinéma dotés d'une aisance majestueuse ; d'autre part, par plusieurs acteurs non-professionnels pourtant ô combien talenteux. Voici, là aussi, un des messages fondamentaux transmis par Pierre Schoeller : les membres du gouvernement ne peuvent être, ni faire, sans le peuple, liés plus ou moins directement à eux.
    Le film offre aussi une rythmique visuelle classieuse, soutenue par la musique chorégraphiée de Philippe Schoeller, accompagnant l'image de Pierre S. mais sans ne jamais lui marcher dessus ; un peu comme une assistante sonore, au service du visuel. L'identité musicale est aussi loin d'être hors-de-propos : c'est une musique électronique, crée uniquement pour. Pas une musique invitant à la danse comme c'est le cas en soirée, non ; c'est une musique majoritairement sombre, inquiétante, néo-classique, tout comme ce qu'offre l'imagerie du film : un propos électrique, voire éléctrisé (venant des acteurs) puis électrisant (reçue par les spectacteurs), en quelques sortes, si je peux me permettre la symbolique.
    Structuré et très bien construit, le récit est aussi fortement instable, à l'image du gouvernement politique en 2011. Et c'est visuellement tant mieux, puisque cela provoque davantage d'intérêt au spectateur, lors, par exemple d'une des scènes les plus fortes, celle de l'accident montée "Hicthcockiennement" avec une maîtrise remarquable, pimentée subtilement comme par exemple la joue gauche du ministre balafrée de sang, rappellant à du Cinéma d'action "à la Rambo". Le film fait aussi bien tout autre chose, comme une de ces scènes finales lors des funérailles, faisant un arrêt brusque (la scène suit de quelques minutes celle de l'hospitalisation) ralentissant subitement le rythme, son battement-par-minute. Un peu comme si cela sortait des mains d'un maître de musique classique. De surcroît, profitant de ce point d'arrêt, cette pause, pour réfléchir, et penser à haute voix de ses propres fragments sensoriels de l'acteur principal, à l'intérieur d'une église tout de même ! puis redémarrer, par un nouvel objectif juste après avoir tiré déjà un trait (l'objectif de trôner sur la cuvette des toilettes... peut-être ?).
    Mais l'écriture du propos - je disais donc en amont - est méticuleusement soigné. Permettant ainsi de regarder ce film, qui est un film resolument neutre, ne dénonçant jamais la moindre chose ou personne. Et dans un film politique, fallait-il y parvenir d'une si belle manière ! Il en serait presque même porte ouverte au partage, entraînant le spectateur dans une folle-furieuse compassion qui tourbillonne tellement qu'il n'est pas possible d'en échapper et de crier au scandale en montrant du doigt un tel ou un tel, lors du générique de fin. Venant d'un film français, fait en 2011, quelle prouesse !
    Je rappelle que pour prendre suffisamment connaissance, que toutes les choses disponibles pour appréhender cette très superbe oeuvre de Cinéma française realtivement actuelle, il est important de garder à l'esprit qu'il faut être disponible suffisamment et être dénué de corruption sociale actuelle. Ce film abonde d'intentions, et aurait dû être à la une de toutes les têtes d'affiche des cinémas français lors de sa sortie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 047 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    La dimension politique, âpre et réaliste, de ce film se trouve malheureusement anéantie par une symbolique trop lourde entraînant des péripéties dispensables ainsi que des scènes oniriques faussement porno-chic. L'inconstance se fait jour également au niveau du casting, entre minaudage peu convaincant (Zabou Breitman) et sobre prestation efficace (Michel Blanc). La réalisation, là encore, manque de subtilité. Dommage car le propos, acide, était pertinent.
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Un film que j'ai trouvé impressionnant par sa justesse! Pierre Schoeller décrit de manière extrêmement fine et nuancée le pouvoir au plus haut niveau de l'Etat français en ce début du 21ème siècle. Tout y est: le rôle des énarques et la tentation du pantouflage, le danger de l'hubris pour le ministre qui a le vent en poupe, l'omniprésence des médias, la frustration de la population. Et les acteurs répondent présents! Je recommande sans réserve!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Deux scènes finalement me resterons : l'accident de voiture et le cauchemar du début du film. Mais j'ai pas compris grand chose à l'histoire. Film que j'oublierai
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Ce film est devenu une anecdote au regard de la réalité des présidentielles 2017 !
    Les coulisses du pouvoir sont désormais sur le devant de la scène et la nausée nous guette.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    C’est la chronique froide, quasi documentaire, de la vie du ministre des transports, Bertrand Saint-Jean (excellent Olivier GOURMET), entouré de son directeur de cabinet (Michel BLANC) spoiler: qui écoute, chez lui, le discours d’André Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin au Panthéon en décembre 1964
    et de sa directrice de communication (Zabou BREITMAN), horripilante par son cynisme, à travers le quotidien : présence lors d’un accident de car dans les Ardennes, rencontre d’ouvriers en grève, contorsions gouvernementales concernant la privatisation des gares, détestation par les autres ministres du gouvernement. Les nombreuses récompenses qu’a obtenues le film sont méritées. A signaler que le film est coproduit par les frères DARDENNE, Jean-Pierre et Luc et que la musique est écrite par le frère du réalisateur, Philippe SCHOELLER. 
    Fabien T
    Fabien T

    18 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Excellent film, avec une tension... Et qui montre bien ce monde de mensonge et trahison. En résonnance avec la colère qui couve.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Un film des plus bizarres qui se perd trop en atermoiements sur la dureté de "l'exercice de l'état" et de ses contingences fourbes, du poids et du stress de la fonction, avec un portrait en creux d'un ministre des transports que l'on tente de présenter comme un homme... comme les autres !

    En fait, le film échoue déjà à cerner précisément la psychologie du personnage malgré ses rêves névrotiques et se perd dans la mélasse politicarde qui l'accompagne. On n'a finalement aucune idée de ce qu'il pense réellement et d'un autre côté, le film globalement très froid pour ne pas dire sinistre n'a pas non plus l'excuse d'un cynisme dont il est totalement dépourvu.

    Le cul entre plusieurs chaises malgré la belle prestation du très bon Olivier gourmet, le film n'est ni un documentaire -même s'il s'en rapproche parfois- ni une satire, ni une humanisation réussie des antres du pouvoir. Il n'est pas non plus vraiment réaliste et reste en déséquilibre notoire d'un bout à l'autre entre une lenteur avérée et une incrédulité récurrente.

    La musique expérimentale, une sorte de cacophonie superfétatoire, censée instiller une ambiance paranoïde, échoue elle aussi dans sa finalité qui reste un mystère. Notons que Michel Blanc et la Zabou sont contre toute attente tout-à-fait supportables mais ne tirent pas le film de son marasme d'indécision.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Un film politique neutre, précis, critique et intéressant comme on en fait rarement. L'Exercice de l'Etat présente le quotidien d'un homme d'Etat, ses habitudes, ses fonctions, ses obligations, ses erreurs, etc... Le long métrage est suffisamment sobre et objectif pour passionner et ne pas entrer dans un mauvais procès de la fonction politique.

    https://m.facebook.com/AubinBouilleJoinville/
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