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patrice duigou
5 critiques
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4,5
Publiée le 19 novembre 2022
Super film avec une actrice jeune mais à la carrière déjà prometteuse .La chanson de Duffy est aussi très bien. Alfred Molina est touchant avec cette candeur face à un bourgeois hypocrite
très bon film. représentation de l'année 1960 en pleine évolution combat des filles pour mettre fin a des traditions et des lois complètement dépassé combat pour mettre fin au sexisme donc son victime les filles. se n'est pas un film de tradition mais de combat et de lutte contre les lois, sexisme donc elles ont pu etre victime pendant au moins 4 siècles. l'histoire est prenantes, les acteurs et actrices sont exellent, très bonne mise en scène. seul défaut: c'est un peu lent.
Un scénario simple, mais la thématique est bien abordée et le film est agréable dans l'ensemble. Un film très "années '60" comme je les aime, les teintes ont un aspect rétro tout à fait adéquat et la bande-son est très plaisante. Quelques longueurs et bémol pour l'acteur, j'aurais plutôt vu quelqu'un d'autre, car il manque de charisme selon moi. Mais coup de coeur pour la jolie Carey Mulligan que j'adore, ici dans un de ses premiers rôles.
Ecrit par Nick Hornby, l'auteur de "High Fidelity", d'après une histoire vraie, "Une éducation" est un film très réussi sur le passage à l'âge adulte d'une jeune femme de 16 ans dans l'Angleterre du début des 60's. Un sujet que l'auteur britannique et la réalisatrice danoise Lone Scherfig traitent avec élégance et sans morale pesante, ils présentent simplement cette histoire d'amour passionnelle du point de vue de leur héroïne et des blessures dont elle sortira grandi. Dans le rôle principal, la jeune Carey Mulligan excelle dans toutes les nuances d'un magnifique personnage, secondée par un Peter Sarsgaard dont le charisme rend justice à un personnage ambigu. D'un point de vue technique, la mise en scène et la photographie sont très belles, la reconstitution des années 60 particulièrement soignée (Mulligan rappelle la magnifique Audrey Hepburn), seul le rythme de la seconde partie se fait moins entraînant que celui de la première partie, probablement due au changement de ton de l'ensemble. Un bon film, à découvrir!!
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 4 octobre 2020
Je ne sais pas exactement quand Une éducation a commencé à perdre de son éclat pour moi mais cela n’a pas pris très longtemps. Le problème est que ni Jenny et ni David ne sont particulièrement sympathiques. Prenez Jenny notre protagoniste. Elle est super intelligente obtenant des notes élevées dans tout sauf le latin et pleine d’équilibre et de maturité mais c’est une idiote en ce qui concerne David. Prendre de mauvaises décisions ne gagnera pas ma sympathie à moins que ces décisions ne semblent logiques pour le personnage. Par exemple nous pouvons voir comment Jenny prendrait les décisions si elle était amoureuse (ce qu'elle était) et elle est plutôt stupide et naïve (ce qu'elle n'était pas). Le fait qu'elle ait été présentée comme une violoncelliste classique intelligente et mature pour son âge (même si elle était au lycée) aurait dû l'empêcher dans une certaine mesure de prendre de mauvaises décisions. Je n’ose pas dévoiler les décisions qu’elle prend mais il y en a quelques-unes et qui semblent ridicules. Il y a peu de choses qui sont aussi ennuyeuses que de voir des gens aisés se plaindre de leur vie. Au lieu de vraiment m'entraîner dans le monde de Jenny de sa famille et de ses amis j'ai été complètement découragé par cette histoire insipide et prévisible. Mulligan (qui ressemble beaucoup à Katie Holmes) n'est pas mal du tout bien que ses scènes avec Sarsgaard qui a 22 ans dans la vraie vie mais joue une adolescente de 16 ans sont plutôt effrayantes...
Une excellente reconstitution de l'Angleterre d'alors et des acteurs brillants mais cette adaptation d'une histoire vraie manque de réels enjeux dramatiques, entraînant une absence d'implication émotionnelle.Un potentiel qui aurait pu être mieux exploité.
Ces anglais du début des années soixante sont criants de vérité. Ils ont leur humour (British et appréciable) au premier degré. On est sensible à l'entrain du personnage de jeune fille de Carey Mulligan, patrie briser son carcan avec un émerveillement naïf et la toute première scène en musique sert comme une introduction des plus efficaces à ces propos. L'ironie peut être mordante mais le regard de la journaliste Lynn Barber sur son propre passé (le film part d'une autobiographie) reste amusé et bienveillant avant tout (je compte regarder ses livres). Le sujet et l'époque ont dû se prêter prodigieusement aux talents parfois inégaux d'un Nick Hornby, scénariste pour l'occasion. Leone Scherfif, réalisatrice et "cheffe d'orchestre" accomplie assure une belle cohérence à l'ensemble. Je pense qu'on lui doit aussi une valorisation des dialogues très justes de Hornby. Elle se confirme en même temps comme cinéaste attentive au détail.
Une initiation à l'âge de femme dans les sixties, portée par un casting éblouissant et une verve brillante. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Film sensible qui ne fait pas dans la sensiblerie . Base sur une histoire vraie . Un voyage dans les années 60 . Les difficultés dune jeune fille très en avance sur son époque , qui sommes toutes ne sont pas si éloignées de celles que peuvent connaître les femmes d aujourd'hui . Un bon film et deux acteurs principaux délicieux .
Un excellent film inspiré d'une histoire vraie qui restitue parfaitement l'ambiance des années 60 et la place de la femme durant cette décennie. C'est émouvant, bien joué et avec de belles musiques anciennes!
Un des films dans lequel le jeu des acteurs et le déroulement scénaristique arrivent "grave" à m'énerver. Cela prouve au moins que les acteurs sont bons (Alfred Molina est très bien en père de famille conservateur...mais pas tant que ça, puisqu'il peut être pire que ça, finalement, au nom du bien être de sa fille) et que les ficelles de l'histoire sont tirées là où il le faut. Pourtant, même si tous les ingrédients sont là pour faire de ce film un chef d'oeuvre, je ne peux m'empêcher de penser qu'il manque un je ne sais quoi d'imprévisibilité dans les situations et qu'il y a parfois des incohérences (selon moi). J'aurai souhaité sincèrement faire partie des personnes ayant mis 5 étoiles car les acteurs, le lieu et l'époque de l'histoire m'avaient d'emblée attirer. Je conseille quand même les gens à le regarder malgré ma note qui peut paraître un peu sévère pour certains.
Dans le Londres conservateur du début des 60's, un jeune fille se prépare sérieusement pour entrer à Oxford. C'est alors qu'elle rencontre un homme plus âgé, très charmeur. "An Education" est un récit initiatique doublé d'une histoire d'amour au cadre intéressant, évoquant la place des femme de l'époque, et la futilité apparente des études pour celles-ci (choix entre le mariage et un travail ennuyeux). Le film est bien joué, mais cependant assez classique dans sa mise en scène, et sans gros rebondissement. Par ailleurs, le dernier acte est mené un peu rapidement, délaissant quelques peu plusieurs personnages. Un bon drame néanmoins.
Film très réussi sur fond de sixties !! Une vraie fausse romance qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final qui nous cloue au siège !! Les acteurs sont excellents !Un très bon film !!
(...) dans sa "nymphescence" comme nous disait Nabokov (Lolita), Jenny alimente le désir chez David, qui l’entraîne dans les méandres d'un monde qui n'est pas prêt à l'accueillir. Lone Scherfig signe ici un excellent film, une totale réussite sur le fond comme sur la forme. Effleurant et déflorant la fougueuse jeunesse d’une jeune fille pressée de vivre. Déroulant dans un premier temps un tapis idyllique sous les pas d’une fraîche romance, jamais obscène. Baignant dans le beau, dans les arts, dans le visible (...) Carey Mulligan (Drive, Inside Llewyn Davis), délivre une performance magistrale, abîmée par ses doutes, déchirée par ses certitudes. Dans une Angleterre conservatrice délicieusement sixties, où résonnent des airs désinhibés, le film s’érige en hymne à l’émancipation et à la femme moderne.