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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 31 octobre 2012
Lone Scherfig s'est faite remarquée avec "Italien for beginners" (2000) réalisé selon les préceptes du Dogme 95. Elle avait à l'époque réussi dans les pas de cinéastes aussi plombant que Lars Von Trier ou Thomas Vinterberg à faire éclore une comédie étonnamment rafraichissante, ce qui valu au film l'Ours d'argent au festival de Berlin. "Une éducation" conserve la même spontanéité, nous plongeant cette fois dans l'Angleterre coincée des années 60 où l'on s'aperçoit très vite qu'au-delà du phénomène Beatles les mœurs étaient encore très corsetées. Jenny, élève brillante prépare Oxford sous la férule de son père intransigeant (formidable Alfred Molina) qui entend que sa fille exploite jusqu'au bout les formidables qualités détectées par ses professeurs. Jenny au caractère pourtant bien trempé semble accepter de bonne grâce les exigences de ce père malgré tout aimant dont les petites maniaqueries sont adoucies par une mère compréhensive qui cherche un peu à travers sa fille une revanche sur le sort encore réservé en ces années à la femme anglaise au sein du foyer. On est donc encore loin de l'image gentiment sulfureuse du fameux Swinging London si fortement inscrit dans nos fantasmes de Froggy . Tout semblerait aller dans le meilleur des mondes si sous la blouse et dans la tête bien faite de Jenny ne poussait une curiosité sexuelle bien normale à cet âge. Sur le chemin du retour d'une répétition de violoncelle le hasard met sur la route de Jenny le séduisant trentenaire David qui dans sa belle voiture de sport marron accoste poliment mais gaillardement la jeune fille. C'est aussitôt la révolution dans la maisonnée où David avec son charme ravageur fait une irruption tonitruante qui chamboule le quotidien de toute la famille. Comment une mère peut résister quand le petit ami de sa fille lui sert tout de go "Je ne savais pas que Jenny avait une sœur" ? Même le père, dernier rempart aux demandes assez osées de la part d'un homme de trente ans concernant une jeune adolescente cède très rapidement devant l'abattage de David qui fait souffler le vent de la liberté dans une famille rangée pour ne pas dire un peu terne. Le problème est que David qui prend une place de plus en plus importante entraine une Jenny assoiffée de découvrir la vie sur la pente de l'échec à son admission à la prestigieuse université. Les choses se précipitant, le mariage est alors en vue. Bizarrement les parents de Jenny vont rapidement accepter le renoncement de leur fille à ce qui pouvait être pour elle l'accès à l'indépendance. Ce point de rupture montre bien que l'avancée des mœurs est toujours précaire concernant la femme qui est vite ramenée à son statut de faire-valoir de l'homme au sein du couple. Heureusement pour Jenny les choses ne vont pas aller à leur terme car David va révéler une autre facette de son personnage beaucoup moins reluisante qui fera comprendre à la jeune fille que leur rencontre du début n'était peut-être pas complètement due au hasard. Le tout filmé avec entrain et une élégance toute british se soldera par un simple accident de parcours pour Jenny. Le film en plus d'être distrayant révèle au public la toute jeune Carey Mulligan qui fait montre d'une assurance et d'un aplomb qui laissent entrevoir une carrière des plus prometteuses. Cette histoire d'amour sur fond de révolution des mœurs Outre-manche se suit donc avec le plus grand plaisir autant dire qu'elle est tout à fait recommandable.
Film hautement antisémite ! Non, plus sérieusement... C'est une assez belle surprise. La prestation de Carey Mulligan mérite largement les compliments et les récompenses qu'elle a reçu. Rien de plus à dire, à part que c'est plutôt rare de voir un film avec une morale dans ce genre, ça change.
A Londres dans les 60's, une banlieusarde brillante de 16 ans rencontre un trentenaire. Débute une relation qui va tout remettre en cause. Film qui réussit à mêler subtilement comédie et drame, moments de mélancolie, de grandes espérances et de désillusions.
aaaah ENFIN un film romantique avec une morale en béton. Et pas n'importe lequel! un film avec carey mullingan! (eh oui je suis fan). l'histoire est passionnante, envoûtante du début a la fin ou l'on assiste a l'extraordinaire périple émotionnel de cette adolescente qui découvre le monde des paillettes et du luxe a travers un homme ayant le double de son âge et dont la tragédie ne laisse pas insensible. a regarder sans modération!!
J'ai beaucoup aimé ce film, mais je ne pourrais pas dire pourquoi. Ce que j'aime c'est la complexité de la relation père/fille ou personne ne sait quoi faire et est perdu, ce qui retranscrit bien la réalité. Et puis il faut dire que je suis un peu chauvin, donc les clin d'oeil à la culture française, j'adore !!
Le sentiment à l'égard de ce film est étonnant : tout est parfait, et au bout du compte, j'en sors déçu. Tout est très bien réalisé dans ce mélo : la mise en scène, les décors, les lumières sont impeccables, l’actrice principale est aussi fraîche qu’Audrey Hepburn, les seconds rôles sont bien travaillés (le père est parfait) les dialogues pétillants, mais tout cela est très convenu, fade, très lisse, sans surprise. Jolie petite histoire qui permet de passer un moment détendant mais qu'on oublie vite et qui n’apporte pas grand-chose au cinéma.
C'est bien fait, on a droit à un bon casting et il y a suffisamment de passages intriguant pour aller jusqu'au bout mais au final il ne ressort pas grand chose de ce simple portrait d'une étudiante dont le coeur balance entre 2 choix de vie...
Très beau film sur les moeurs des années 60 et l'émancipation progressive d'une jeune femme à travers l'amour qu'elle porte à un homme bien plus âgé qu'elle. Cette liaison un brin tumultueuse l'obligera à faire des choix qui auront un impact direct sur son avenir... à ses risques et périls.
J'ai découvert Carey Mulligan dans "Auprès de moi" (Ishiguro). C est vraiment une actrice à suivre. Dans ce film, elle est une lycéenne brillante et fortement encouragée a intégrer une université prestigieuse telle que Oxford. Son parcours modèle se heurte a un obstacle: elle tombe follement amoureuse d'un homme plus agé issu d'un autre monde que celui pour lequel la destine ses parents.A noter que le père est très bien interprété par Alfred Molina, un role un peu a contre emploi.
spoiler: Carey Mulligan parvient parfaitement a alterner jeune femme-enfant innocente/ jeune femme maniant progressivement l'art de la séduction/jeune femme intellectuelle...
Finalement elle "s en tire bien" puisqu qu elle fini par integrer son université mais evidememnt a cette epoque, si elle etait tombée enceinte, son destin aurait été totalement différent.
Un conte de fée bien cruel pour une jeune étudiante pleine d'esprit dans l’Angleterre conservatrice des années 60. Le film est non seulement bien réalisé mais aussi doté de dialogues frais et percutants. Les acteurs sont excellents, avec Une Carey Mulligan à suivre, tant elle enchaine les bons rôles. Dommage que le film soit un peu trop sage et que la traditionnelle "happy end" soit de mise, sinon cela aurait été parfait.
Avant de réaliser le connu "un jour", Lone Scherfig a réalisé Une éducation où l'on retrouve Carey Mulligan (Drive, Gatsby). Le film retrace le choix difficile que doit prendre une brillante étudiante entre son entrée à Oxford ou un homme qui va lui faire vivre une facette différente de la vie. Le film est plaisant à regarder et peut nous faire réfléchir sur les conséquences de nos choix. A voir !
DROLE DE FRIMOUSSE. Le premier grand rôle de la charmante Carey Mulligan. Un petit bijoux anglais ou la belle et le prince (superbe couple avec Peter Sarsgaard) joue à la mauvaise éducation.