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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2011
Plutôt une bonne surprise .la naïveté juvénile ne pouvant résister a une attirance plus adulte.mais d' autre par le Londres et le Paris des années 60 sont plutôt bien retranscrit .
Quel film! Une intrigue époustouflante, le désir de jouir des bonnes choses, et l'appart du gain, et en même temps, vivre par mérite. Tout est dilemme dans ce film; Carrie Mulligan incarne de manière magnifique cette maturité dont le personnage fait preuve. J'aurais aimé voir un Peter Sarsgaard un peu plus percutant certaines fois, mais son jeu est plus que convaincant. A voir pour ceux qui apprécie les vrais films.
Les acteurs sont bons, l'ambiance 60's est parfaitement retranscrite. La vie des femmes de cette epoque est egalement bien relatee. On peut sentir mai 68 se rapprocher...
Une histoire dans les années 60 qui aurait autant sa place aujourd'hui. A 16 ans, comment se projeter sur son avenir brillant de futur étudiante à Oxford, quand soudainement l'âge nous rappelle à l'ordre d'une envie amoureuse. Un scénario avec de brillants acteurs, qui n'est pas dans la caricature et nous laisse dans un décor presque parfait.
Quel cruel conte de fée, mais tellement bien : d'abord l'époque des années 60 -> parfait, les acteurs jouent très bien notamment Carey Mulligan qui est une découverte pour moi, le scénario est peut-être basique mais on a pas le sentiment de déjà vu et personnellement j'ai été surprise (autant que le personnage) de la vérité, je ne m'attendais pas à ça, tout avant était si beau (ou presque). Quelle évolution pour le personnage de Carey qui passe de l'innocente adolescence à la réalité des adultes : une phase par laquelle on passe toute...
Ce film m'a fait penser à une citation de Montesquieu : "Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières." Sous ses aires de jeune fille prude, Jenny (Carey Mulligan) entretien une aventure avec cet homme plus âgé, et de sorte, découvrir l'amour, mais la réalité rattrape toujours le conte de fée à un moment donné. Un film qui ne sombre jamais dans le surfait, grâce à une Carey Mulligan impressionnante.
Carey-ment féérique… Dans l’Angleterre victorienne post Beatles (1961), une jeune fille de 16 ans, élève brillante, prépare son concours d’entrée à la prestigieuse université d’Oxford. Dans cette Angleterre puritaine et austère, Jenny est en avance sur son temps et respire un profond espoir de liberté. Elle s’éprend d’un homme très libéré de 2 fois son aîné. Avant-gardiste jusqu’au-boutiste, va-t-elle plaquée des études prestigieuses pour une vie instable ? Plus qu’une comédie sentimentale, ce film décrit une Angleterre puritaine en train de se réveiller. La jeune génération annonce l’avènement de la liberté dont les relais seront « beatles », « kinks »,… Le sort peu enviable des femmes de l’époque se heurte aussi fortement au désir d’émancipation de la jeune Jenny. Ce film pose alors une question toujours d’actualité : l’éducation permet-elle de s’émanciper ? Existe-t-il des raccourcis pour obtenir plus rapidement sa liberté sans en payer le prix fort ? Lone Scherfig met en scène de manière assez classique les situations, son générique de début est une belle réussite ; mais elle parvient tout de même avec un sujet ressassé à nous happé dans cette histoire attachante. Elle capte aussi avec beaucoup de subtilité le désir de liberté de d’épanouissement qui caractérise le difficile passage à l’âge adulte. Malgré la gravité du sujet, elle sort un film drôle, léger et d’un grande finesse psychologique soutenue par des dialogues d’une intelligence rare. Passons au casting… Carey Mulligan (la jeune Jenny) est MONUMENTALE : une grande finesse de jeu et une palette d’émotion incroyable. L’adolescence, qu’elle joue, passe à chaque instant dans ses yeux ; entre force et désespoir… L’oscar de la meilleure actrice : pourquoi pas ? Quant à Peter Sarsgaard, il possède tout le charme de « l’éducateur » ; mais si derrière cet être si drôle, irrésistible et incroyablement bouillonnant de vie se cachait une cruauté terrible ? Chef d’œuvre…pourtant non… Le final, trop moralisateur et trop « happy end », n’est pas à la hauteur de tout le reste. Déçu par la fin. Parfois aussi quelques clichés offrent un raccourci maladroit. Un film à voir impérativement… Télérama : « Déclinaison anglaise de Lolita ? Détournement de mineure ? Pas tout à fait.(...) tout est subtil : (...) Carey Mulligan (...), bien servie par des dialogues pleins d'esprit, se transforme, à vue d'oeil, d'ado soumise en clone d'Audrey Hepburn. »
Parfois réjouissant, souvent cruel, Une Éducation fait partie de mes coups de cour en cette année 2010. Un conte de fée désenchanté qui met en avant le passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte. La réalisatrice donne le ton juste et joue avec nos sentiments en passant subtilement de la comédie au drame et vis-versa. Côté acteurs, le casting est irréprochable avec en tête une Carey Mulligan resplendissante et pleine de fraicheur. On peut simplement regretter une fin évidente et un peu trop moralisatrice, avec un "Happy End" qui nous fait légèrement tiquer.
Une éducation c'est l'histoire de Jenny (Carrey Mulligan), brillante étudiante que ses parents veulent envoyer à Oxford. Cependant du fait de son jeune âge elle voudra avant tout découvrir les petits bonheurs de la vie et se laissera entrainer par un homme deux fois plus âgé que lui nommé David (Peter Sargsaard). Entre les valeurs conservatives de ses parents et le grain de folie de David, la jeune fille devra faire un choix essentiel.
Mise en scène par la réalisatrice danoise Lone Scherfig, une éducation se révèle être assez décevant. A commencer par le scénario affublé d'une morale douteuse et d'un happy-end on ne peut plus raté. La mise en scène est elle aussi beaucoup trop fragile pour en faire un bon film. Malgré son coté trop académique et son manque de fraicheur, une éducation possède certains qualités, à commencer par Carrey Mulligan tout bonnement étonnante dans son rôle, elle nous délivre un bel effort de composition. On ne sera cependant pas si enthousiaste sur Peter Sargsaard manquant de charisme et de présence. Le reste du casting reste néanmoins satisfaisant. La relation entre Jenny et David est plutôt réussie. Juste et discrète, Lone Scherfig dépeint leur relation en évitant totalement le pathos et le misérabilisme. Mais à trop vouloir se détacher de ses personnages et de leurs malheurs, on finit tout simplement par s'ennuyer. Il faut dire que ce coté froid couplé à un scénario très factice dans ses rebondissements entrainent forcement à un manque de rythme. La déception se fait donc sentir, une éducation est un film trop lisse pour plaire. On retiendra cependant la prestation de Carrey Mulligan.
"Une éducation" fait sans aucun doute partie des films les plus réussis de 2010 ! Un film vraiment superbe, avec des interprètes époustoufflants et une histoire originale qui évite tous les clichés du genre. On passe un agréable moment. Je le conseille fortement (surtout en VO).