« Une Education », réalisé par Lone Scherfig, est un film sur le difficile passage à l’âge adulte d’une jeune fille dans l’Angleterre conservatrice du début des années 60, juste avant que n’explose le bouleversement culturel des sixties qui allait marquer toute une génération. Jenny, à bientôt 17 ans, habite avec ses parents dans une banlieue bourgeoise et reçoit une éducation assez austère. Elle est une élève brillante promise à un grand avenir qui semble tout tracé. La rencontre avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle qui lui fait découvrir les plaisirs de la vie, va cependant entrainer une remise en cause de son existence et de ses perspectives. Léger et romantique dans la première partie, « Une Education » devient plus grave et plus dramatique dans la dernière partie lorsque Jenny découvre la véritable personnalité de David. Bien mis en scène dans une belle reconstitution de l’époque, « Une Education » bénéficie d’une belle distribution, avec notamment une interprétation remarquée de Carey Mulligan dans le rôle de Jenny. Le rythme posé du récit, une narration maitrisée et des dialogues bien écrits font de « Une Education » un long métrage à découvrir.
Un film très sympa, l'histoire d'une jeune fille fraîche dans l'amérique des 60's. L'actrice donne toute cette fraîcheur à cette jeune fille. On retrouve Sam du seigneur des anneaux dans un autre registre. Très crédible également. Cette histoire doit, je pense, bien résumer l'amérique des 60's où les jeunes filles ont le choix entre le mariage et les études.
Quel beau film. un véritable moment de bonheur. joli conte de fée qui n'en n'est pas un malheureusement. Un très bon film avec de très bons acteurs... bref j'ai adoré.
Tout en délicatesse et en subtilité, le scénario et les acteurs sont convaincants. On regrette juste que le film n'aille pas un peu plus loi par moments.
Ecrit par Nick Hornby, un récit initiatique agréable et attachant grâce notamment à la fraîcheur de Carrey Mulligan mais qui s'avère au final bien gentillet.
Film charmant, plaisant à regarder ; on se laisse porter par le charme de Carrey Mulligan comme on se laisserait bercer dans une barque au milieu du marais poitevin. Il y a comme une douceur lénifiante. N’est-ce pas facile pour autant d’opposer une famille austère à un environnement ensoleillés de culture et de vie facile ? Sans sa famille austère qui lui a offert une certaine éducation, Jenny aurait-elle fréquenté des lieux raffinés que lui proposait son amoureux deux fois plus âgé qu’elle ? Sans cette éducation austère aurait-elle été promise à de hautes études ? L’éducation familiale et scolaire ne suffisent pas ; éducations contraintes, imposées. L’éducation ne se lit pas nécessairement dans les livres, dans les paroles des enseignants et des parents. Elle se trouve dans la vie, dans la découverte de l’amour, dans la déception de l’amour, dans la rébellion, dans les rapports humains, dans sa curiosité.
en Angleterre. Une jeune fille douée et jolie de 16 ans, qui s'ennuie dans à l'école, et qui souhaite intégrer Oxford, rencontre un homme 2 fois plus vieux, qui par son style de vie assez argenté la fait plonger dans une vie dorée qui lui fait oublier ses envies d'études supérieures. Un film anglais auquel on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre. On le regarde en se disant "on va voir ce que ça va donner", sans trop espérer grand chose. Au final on se laisse prendre pas l'histoire, on la regarde découvrir ce monde à mille lieux de ce qu'elle a connu durant 16 ans avec ses parents. On passe un bon moment. Je le conseille à ceux qui ne l'auraient pas vu.
Carey Mulligan, un nom à vraiment surveiller pour ma part, parce qu'en plus d'être très très belle (le style sixties lui seyant à ravir !!!), en plein dans le type d'actrice que j'adore, s'avère (dans l'idée que m'avait déjà donné un film que j'ai pas aimé "Never Let Me Go" !!!) extrêmement brillante. Elle aurait pleinement mérité l'Oscar pour lequel elle avait été nommé. L'histoire est aussi en plein dans ce qui m'attire sur un ton que j'apprécie c'est à dire que la relation entre les deux personnages n'est pas présentée comme allant à l'encontre de l'ordre social mais comme une sorte de libération même si on sent hélas, contrairement à la principale concernée, qu'elle va avoir très vite des limites... La mise en scène reste classique mais elle est néanmoins efficace. Des films comme cela avec une actrice comme celle-là, j'aimerais bien en consommer plus souvent.
Une très belle leçon de vie , une histoire d'amour et de découverte passionnante et qui force a se remettre en question... Racontant l'aventure de la vie et la découverte de la passion et d'un flot de culture épatant , le scénario devient passionnant grâce a son cadre ultra-réaliste et a ce mélange entre la froideur du quotidien et la folie des rencontres et de la liberté , avec un léger ton moralisateur mais assez effacé pour laisser place a la beauté et au côté éphémère de cette éducation... Dans un duo flamboyant et fragile , Carey Mulligan et Peter Sarsgaard sont a leur apogée , a leurs meilleurs niveaux entre le manipulateur gentleman et la douce mais cultivé et passionnée , un jeu d'amour et de rejet de haut niveau et qui surplombe des bons seconds rôles , aussi drôles (Rosamund Pike et Alfred Molina) que distant (Olivia Williams) . Travaillé et d'une propreté impeccable , la mise en scène de Lone Scherfig est un modèle de reconstitution , un côté nostalgique et mélancolique qui colore le film et évite un visuel trop recherché , une belle simplicité ! Un très beau drame de la vie , une quête de découverte porté par un excellent couple .
Un film émouvant qui se doit d'être vu par les amateurs de films réalistes qui mettent en avant le ressenti des personnages plutôt que les effets spéciaux ! Les acteurs sont justes, tant les personnages principaux que les seconds rôles, ce qui devient assez rare. Un véritable Coup de coeur !
Un petit bijou du cinéma comme on en voit rarement de nos jours. Les acteurs principaux jouent nous offrent un très beau jeu, très juste et qui fait plaisir. Carey Mulligan est pétillante, et très attachante. Les dialogues sont impeccables, et nous surprennent parfois, cette epoque que finalement nous ne connaissons pas ou peu pour des jeunes personnes nous est dévoilée, le passé qu'elle traine derrière elle, les efforts à faire pour avancer pas à pas dans un monde nouveau, et surtout les envies et l'ambition d'une jeune fille qui voudraient sortir du latin et des fourneau qui représentent les années 50. Peter Saarsgard est charmant et nous séduit de la même façon qu'il séduit Jinny. Même les second rôles sont juste et donnent du corps au film. Bref une réussite!