Démarrage de ma longue période "fantastique loups-garous & vampires" à la suite de ma redécouverte et même découverte de la cultissime "Underworld", cette affiche fait partie intégrante des plus iconiques et fidèles au casting 5 étoiles avec un récit certes long mais avec recul, ce dernier permet un développement complet, échange nourris et concrets entre personnages, qualité visuelle et même audio impeccable dans une Londres d'époque quasi Victorienne mais surtout, industrielle. Un titre simple mais efficace ou le récit compte l'une des plus grandes créatures mi- fantastique mi- horreur de la littérature et du cinéma.
Si le visuel est donc impeccable avec des décors royaux, des détails affolants de chaque scènes jusqu'aux costumes, le numérique aussi reste prenant et démontre qu'avec sérieux, rigueur et respecte toutes les étapes sans passer par la surenchère financière ridicule, on arrive à un récit ou le jeu est total, un jeu qui justement est porté avec justesse et la noblesse britannique qui correspond complètement au film. Anthony Hopkins, Bénicio Del Toro & Emily Blunt forment ce trio percutant ou les tensions se forment aussi peu à peu pour conclure sur les révélations délicates et une romance qui n'aura su réellement durée. Romance, un élément souvent très présent dans le registre et qui amène par réflexe à des scènes frisant l'érotisme ou la "semi-pornographie" car, disons-le franchement, les loups étant des carnivores, bêtes sauvages, les cinéastes et le culte du genre à toujours voulu pousser cette thématique jusqu'au bout, mais là, il n'en est rien et bizarrement, ça n'est pas vraiment dérangeant puisqu'il s'agit quasiment d'un film d'auteur au récit, script, cast tellement soigné, qu'il aurait été presque dommage de "gâcher" le récit avec du sexe même à petite dose. L'action par contre, tel un combat de catch soigner, duel au somme de la chaine alimentaire ou les 2 mâles s'affrontent dans un feu ardent. Mais plus tôt, courses poursuites, fusillade et même incrustes en publique font des instants pures et dure un petit régal visuel. Le -12 étant très bien respecter mais toujours avec un respect donner.
Un des meilleurs du début 21ème, premier des années 2010 et un des rares "modernes" à avoir par conséquent, respecter les éléments sans tomber dans les clichés visuels et audio comme il est de coutume. Cela faisant malheureusement partie intégrante et pour être sincère, il est quand jouissif de temp à autre de pouvoir admirer des scènes bien trash qui sorte du cadre "scolaire". A voir pour la suite...