Pas mal en terme de loup-garoux, il n'est pas choquant comme le loup-garoux de Londres. Il y' a des scènes a peine un peu violentes. Anthony Hopkins joue le rôle du méchant dans ce film. Les personnages sont assez attachants ainsi que le scénario bien trouvé. C'est un des meilleurs films de loup-garoux, de ces dernières années, il y' a du suspens. Des acteurs connus qui sont biens dans leurs rôle.
"Wolfman" est un film de Joe Johnston qui se situe entre le film fantastique et le film d'horreur. Avec son scénario parlant de loups garous, le réalisateur n'hésite pas, et on à le droit à des corps découpés dans tous les sens et du sang qui gicle de partout, sa en devient presque drôle. Cependant, avec son côté très sombre, le film maintient une atmosphère terrifiante qui s'accorde parfaitement bien avec le film, tout cela est accompagné par des musiques surprenantes de Danny Elfman. Les effets spéciaux sont réussis surtout lors des scènes de transformations, qui sont vraiment terrifiantes. Le scénario est intéressant, il revient sur les origines lycanthropiques de la famille Talbot. Cependant, la fin est carrément exagérée, avec un combat de loups assez ridicule. Benicio Del Toro et Anthony Hopkins sont vraiment bons. Emily Blunt met peut d'intensité dans son personne et c'est dommage, Hugo Weaving n'est, quant à lui, pas mauvais. "Wolfman" est servie par de bons acteurs, un scénario qui tient la route, et une ambiance gothique plaisante. Malgré les points négatifs, ce film d'horreur de Joe Johnston réussi le principal, nous faire peur.
Pours certaines scènes de transformations, le film vaut le coup d'oeil, même si au final le loup garou ressemble plus à un croisement entre l'homme de Néanderthal et la bête jouée par Jean Marais. Pour ce qui est du scénario... Rien de bien original si ce n'est l'époque ou se déroule l'histoire.
Wolfman revisite avec efficacité la légende du loup-garou à travers les mains de Joe Johnston. Il est rare que je visionne des films d'horreur avec des monstres et des vampires ou d'autres créatures de ce genre, du coup quand j'en vois un de temps en temps, ça fait du bien. Et Wolfman est une agréable surprise, bien menée qui n'ennuie pas et qui s'avère bien maîtrisée par Joe Johnston. Le casting est très bon: C'est la première fois que je vois un film où joue Benicio Del Toro, et ici il a eu de quoi faire! Il est très convaincant en Lawrence Talbot, comédien de théâtre qui essaye d'oublier ses soucis familiaux et qui tente de résoudre le mystère sur la mort de son frère assassiné de manière assez dégueulasse. Mais Del Toro est surtout épatant quand il est maquillé en loup-garou! Je ne sais pas ce qui lui a pris d'accepter de se maquiller 4 à 6 heures par jour en loup-garou mais il est vraiment terrifiant et étrangement assez crédible, il n'en fait pas des tonnes et réalise bien le comportement qu'aurait un homme métamorphosé en loup! Anthony Hopkins est inquiétant dans le rôle de John Talbot, homme troublant ayant souvent eu des relations fort contraignantes avec ses proches, son interprétation a beau être inquiétante, elle s'éloigne bien entendu du rôle d'Hannibal Lecter car ici le registre du fimm est sensiblement différent. Une prestation idéale pour l'acteur!!! Emily Blunt est charismatique en Gwen Conliffe, elle n'a rien d'incroyablement original et son interprétation est de même mais elle remplit bien son rôle et arrive à nous faire accrocher à son personnage. Hugo Weaving, quelle gueule!! Même s'il jouait mal, on ne s'en rendrait même pas compte tant sa gueule si particulière nous fait direct penser à L'Agent Smith! Mais que tout le monde se rassure, il est parfait une fois de plus! Ce n'est sûrement pas un hasard si Joe Johnston le réembauchera 1 an plus tard pour Captain América: First Avenger. La plus grosse réussite de ce film est sans aucun doute le maquillage de Benicio Del Toro en loup-garou!!!! La transformation physique de l'acteur est juste impressionnante!!!!! L'Oscar est vraiment mérité!!!! En plus, le design est bien trouvé, déborde d'originalité et fout vraiment la trouille!!!! Au niveau des effets spéciaux, c'est du tout bon! En même temps, le budget est quand même de 150 millions de $! Et Joe Johnston a mis exactement ce qu'on voulait à la toute fin du film:spoiler: Le combat entre les deux loup-garous qui est très bien filmé et très efficace!!! J'ai oublié de préciser, les transformations du loup-garou sont stylées et en mettent plein la vue!!!!! Niveau musique, Danny Elfman remplit bien le contrat, le thème principal est bien trouvé et tous les instruments utilisés habituellement dans les films de Tim Burton sont présents ici et aident à rendre l'ambiance plus oppressante bien que le film ne fasse pas vraiment peur, il est gore avec des scènes bien dégueulasses mais rien de vraiment horrifiant. L'histoire est de facture assez classique mais fonctionne grâce à un rythme soutenu et une réalisation suffisamment bonne pour ne pas nous ennuyer. Wolfman est un divertissement honnête comme la plupart des films de Joe Johnston. Pas excellent mais bien.
Wolfman c'est une histoire de loup-garous classique avec des acteurs pourtant prometteurs mais qui ont l'air de s'ennuyer autant que nous et des effets spéciaux ridicules. On tombe dans tous les travers du genre mais vraiment TOUS! En 1941, on serait plus indulgent mais quand même en 2010.... Reste les décors et les maquillages qui sauvent un peu le tout. Johnston a décidément l'habitude de réaliser des films joliment idiot. Soit il l'est, soit il nous prend pour.
Bien que le scénario est assez simple, la réalisation est quand même efficace : l'interprétation des acteurs est très bonne, les effets spéciaux et les décors d'un côté gothique sont sublimes. Bref, à voir.
Présenté comme le film qui a modernisé la mythologie du Loup-Garou, "Wolfman" n'est pourtant rien d'autre qu'un blockbuster poilu, avec des loup-garous, des villages, et des fermiers anglais... Joe Johnston n'esquive pas les poncifs malencontreux du genre, mais accordons lui au moins le mérite de nous avoir fait comprendre pourquoi Hannibal Lecter mangeait des gens...
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, l'ambiance qu'il dégage. Même s'il n'a pas comme objectif de revisiter le conte du loup-garou pièce par pièce comme pouvait s'attendre peut-être certains visualiseurs, le scénario est très prenant, et nous fait vivre un très bon moment de suspens, et aussi de gore ! En effet le film a certains passages qui ne sont pas du tout conseillés pour les yeux de tous. Les décors du film sont un très gros point fort. Le Londres de la fin du XIXe siècle est magnifiquement bien représenté et les couleurs dégagent vraiment quelque chose de magnifique. Et le casting est une pure réussite ! Entre Hopkins, Del Tor, Blunt et Heaving, on a là une belle brochette ! Les scènes d"actions sont aussi très bien réussies ainsi que les métamorphoses d'homme à loup-garou. Vraiment un bon film ! A voir !
Pourtant attiré par la bande-annonce, je n'ai pas du tout aimé ce film lors de sa sortie en salle. Il n'apporte rien au mythe du loup-garou en se contentant de reproduire les clichés du genre. Benicio del Toro est poussif et Emily Blunt inexistante. Quant à Anthony Hopkins, il nous sert toujours la même soupe. Le film est involontairement drôle à force d'être tape-à-l'oeil (l'attaque prématurée du camp de gitans...). Le réalisateur a voulu copier le "Dracula" de Francis Ford Coppola (musique, classicisme et effets numériques). C'est raté.
Une déception , même les scènes de transformations numérique sont quelconques . Seule l'ambiance générale du film et Benicio Del Toro arrivent à sauver les apparences .
Faire revivre les monstres de Universal ou de RKO tels Dracula, King Kong ou Frankenstein semble toujours être une entreprise utile car elle permet sans aucun doute de parler à nouveau des versions plus anciennes qui pourraient tomber dans l’oubli si l’on n’y prenait garde. Le mythe du loup-garou n’échappe pas à la règle. Les trois versions les plus célèbres, espacées chacune de vingt ans ont placé la barre assez haut pour toute nouvelle tentative de réappropriation du mythe. En 1981 John Landis sans doute conscient qu’il lui serait difficile de surclasser la version de 1961 de Terence Fisher (avec Oliver Reed dans le rôle du loup) avait choisi opportunément de transposer son histoire dans le présent sur le mode ironique, nous offrant une séance de lycanthropie complètement hallucinée sur le refrain du lancinant “Hey Tonight” de Creedence Clearwater Revival. Benicio Del Toro à l’initiative du projet est quant à lui un inconditionnel du “Wolfman” de George Waggner avec le rejeton de l’immense Lon Chaney dans le rôle éponyme. C’est donc une version beaucoup plus sombre qui nous est ici proposée. Ce parti pris est particulièrement frappant au niveau des couleurs et du graphisme qui se veulent plus proches du ton de la Universal que des couleurs chatoyantes de feu la Hammer. Pour rester fidèle à la tradition, le recours aux effets spéciaux a donc été minimisé. Mais pour coller au format désormais obligatoire des deux heures de métrage, l’histoire a été enrichie de la malédiction du patriarche qui tel le vampire transmet le mal à sa descendance, nous offrant une joute finale épique entre le fils et le père. Ce dernier est joué par un Anthony Hopkins bien décidé à rester sobre malgré un rôle qui le pousserait volontiers dans sa démesure habituelle. L’hommage au genre est appuyé et l’on a plaisir à se retrouver en territoire connu. Mais Johnston n’a malheureusement pas le génie de Francis Ford Coppola qui avait su transcender son “Dracula” en le faisant sortir de son cadre habituel pour lui donner la dimension d’un chef d’œuvre. Il se cantonne donc dans un respect contrit qui empêche son film d’ajouter à la saga du loup-garou un chapitre mémorable. Dommage.
La malédiction a encore frappé, non pas celle du loup-garou, mais celle des effets numériques inutiles ! Un simple ours ou un cerf sont en numérique, tout semble factice fabriqué dans le seul but de nous narrer une histoire vue et revue puisque évidemment avant Joe Johnson d'autres réalisateurs bien plus doués nous ont montré des histoires de lycanthropie.( "le loup-garou de Londre" de John Landis,"Hurlements" de Joe Dante...) Dès le départ on se rend compte qu'on nous montrera tous, que la brume qui nimbe le décor n'est là que pour faire beau, il ne se dégage aucun mystère et partant aucune envie pour le spectateur de voir la suite de ce long-métrage. Un blockbuster étonnamment gore ( ce qui est un bon point pour moi ), mais carrément risible dans sa partie finale. Reste quelque scènes plutôt bien menée mais qui ne sauve pas l'ensemble.
Inspiré d'un classique de 1941, ce film, qui revisite le mythe du lycanthrope sur fond d'atmosphère victorienne, permet à Benicio Del Toro de se frotter au fantastique gothique. L'ennui c'est que toutes les révélations distillées le long du film sont cousues de fil blanc, du coup on s'ennuie poliment. Mais le plus étonnant reste le manque de liant de l'intrigue, qui parvient systématiquement à faire tomber à plats les rares instants ou l'action se décide à décoller. Cette absence de finesse se retrouve dans la mise en scène, avec des effets numériques d'une grande laideur. Ce remake très libre est une insulte au genre, puisque tout ce qui faisait le charme et le côté angoissant de l'original est ici passé a la trappe.