Quel choc, Quel Film, c'est grandiose !
Après toutes les dérives style Twilght , Revoilà le loup Garou, le vrai, le viril, le violent, le sexuel et le sanglant.
Retour aux source donc, un grand film classique, shooté sous la blancheur surréaliste d'une lumière macabre et livide. Les apparitions du Loup Garou sont terrifiante, un concentré de force virile et brute, totalement incontrolable et donc logiquement effrayant, le sang coule à flot, les agressions sont d'une violence sèche, surprenant pour un film de studio, décapitations, démembrements et étripages sont au programme.
Les acteur sont magnifique, à l'image de ce grand film, sobre. Benicio Del Toro joue l'homme troublé sans parasiter son jeu avec des mimiques, des mouvement, des déchet inutiles, il épure tout, met tout à terre, ne laissant plus paraitre que l'essence même du jeu d'un comédien ; le regard, seul son regard traduit sa pathologie et son trouble, et rien que ça, c'est une vraie prouesse.
Déambulant dans un château délabré rappellant le meilleur des productions Hammer, il y croise un Anthony Hopkins démentiel de classe et de naturel, un monstre bouillonant, pret à exploser, ou encore une Emily Blunt en Femme à la beauté froide mais pourtant dégageant une incroyable sensualité à chaque plan.
L'amour impossible nait dans toute cette froideur entre les visages liquéfiés, les lueurs de pleines lunes et les dalles de marbre froid. Toute l'ambiguité sexuelle du Loup Garou est évoquée au cours d'une scène saisissant, lentement un Romantisme puissant s'impose jusqu'au final bouleversant de sauvagerie et de douceur, Vertigineux !
Des références apparaissent, le film cite ouvertement le western, le commissaire solitaire traquant la bête, entre en ville sur son cheval avec la carabine sur la croupe de la monture, le père vient défendre son fils contre des hommes menacants à cheval, une carabine à la main ou encore les villageois sont hostiles envers les gitans (indiens?) installés près de leur village.
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