Elles seront bientôt toutes sélectionnées pour le concours national. Au total, ce seront trente miss qu’il faudra départager pour savoir laquelle représentera la France pour l’année 2025. Samedi 14 septembre 2024, c’était au tour de la Martinique de choisir qui la représentera en décembre. C’est Angélique Angarni-Filopon qui a remporté la couronne. Une élection pas comme les autres puisque c’est la première fois dans l’histoire du concours qu’une femme de plus de trente ans se qualifie. En effet, jusqu’en 2022, la limite d’âge était de 24 ans.
Que métier exerce Angélique Angarni-Filopon, élue Miss Martinique ?
Âgée de 33 ans, Angélique Angarni-Filopon est originaire du Fonds-Saint-Denis et du Morne-Vert. Dans la vie, elle passe son temps dans les avions, car elle est hôtesse de l’air. Les concours de beauté ne lui sont pas inconnus puisqu’elle a déjà participé à plusieurs compétitions. En 2011, elle avait notamment obtenu l’écharpe de première dauphine de Miss Martinique. "Tout se passe dans la tête. Je me sens très bien dans mon âge, je m'entends très bien avec des personnes de 19 ans comme de 77 ans. Donc je vois vraiment ça comme un avantage", a-t-elle décrété en évoquant son âge sur Martinique La 1ère.
Angélique Angarni-Filopon, une grande ambitieuse
Plus de dix ans après avoir été Première Dauphine, Angélique Angarni-Filopon n’a pas hésité à retenter l’expérience. "Je sentais que j’étais prête, que cette année 2024 allait être différente, allait avoir une saveur particulière. Donc je me suis dit : let's go", a-t-elle confié à Martinique La 1ère. "Ma maturité a changé, mon regard sur moi-même a changé. Avant j’étais très dure avec moi. Maintenant je suis très bienveillante envers moi et tout ce qui m’entoure.", a-t-elle ajouté. Malgré tout, elle a encore du mal à réaliser sa victoire. "C’est incroyable. Je ne réalise absolument pas tout ce qui est en train de se passer. Et je suis vraiment très honorée que la Martinique ait décidé de me faire confiance pour emmener nos couleurs au plus haut.", a-t-elle confié.
