Le 8 janvier 2024, TF1 créait l'événement en lançant une émission matinale pour marcher sur les plates-bandes de l'incontournable Télématin. Avec Bonjour !, la chaîne souhaitait mordre dans sa part de gâteau et réveiller les lèves-tôt dans la bonne humeur. En guise d'alarme, elle avait choisi la voix rassurante de Bruce Toussaint, transfuge de BFM TV après cinq ans et de bons loyaux services. Excité par ce challenge, le journaliste s'était entiché de plusieurs personnalités phares pour l'accompagner, de Christophe Beaugrand à Karima Charni, en passant par Hélène Mannarino. Maud Descamps l'avait même rejoint, quittant le principal concurrent :
Des audiences pas encore au rendez-vous
Mais la mayonnaise n'a pas encore totalement prise... Malgré la bonne entente en plateau, les audiences peinent à décoller, surtout face à une telle concurrence. Bruce Toussaint avait, certes, un plan pour rivaliser avec Télématin, mais il se heurte pour le moment à la réalité des chiffres. En moyenne, ce nouveau rendez-vous attire seulement 279 000 fidèles par numéro, ce qui en fait la troisième matinale, derrière celle de France 2 et celle de BFM TV. Pourtant, le chef d'orchestre fait contre mauvaise fortune bon coeur et ne cesse de souligner que ces résultats moribonds n'entravent en rien le moral des troupes.
Bruce Toussaint n'a "aucun doute" sur l'avenir de Bonjour !
Confronté aux rumeurs qui annoncent la fin abrupte de Bonjour !, Bruce Toussaint a vivement réagi sur les ondes de RTL, dans On refait la télé. Dans un extrait dévoilé par Télé-Loisirs, il a signifié son incompréhension face à "la forme d'hystérie" autour de cette émission, et a mis les points sur les "i" au sujet de son futur. "L'émission va continuer tout l'été avec Christophe Beaugrand et Maud Descamps à la présentation en alternance", a-t-il confirmé. Et d'ajouter : "Je serai de retour en août à une date qui reste à définir. L'émission continue, n'en déplaise à tous ceux qui ont annoncé sa disparition prématurée. Je peux vous annoncer aujourd'hui qu'il n'y a aucun doute sur ce qu'il se passe à la rentrée".