Si Nagui avait fait le tour de la question avec Tout le monde veut prendre sa place, il donne encore voix au chapitre de N’oubliez pas les paroles. Depuis 2007, le joyeux trublion accueille, aiguille et détend les différents Maestros, créant une vraie complicité avec certains. Et lorsque ces derniers ne brillent pas forcément par leur mémoire musicale, il les met néanmoins en lumière en retraçant leur parcours parfois exceptionnel. Cela s'est produit dans l'émission du mercredi 31 janvier 2024, au cours de laquelle Aaron, sans domicile fixe pendant plusieurs années, l'a profondément touché :
Nagui, "un acharné de travail" pour Magali Ripoll
Souvent cité parmi les animateurs les plus appréciés du public dans les sondages, Nagui joue la carte de la modestie et du travail. Mais quel est donc la recette de sa longévité ? Son acolyte, Magali Ripoll, a son avis sur la question. "Pour moi, ce qui le caractérise le plus hors antenne, c’est que c’est un acharné de travail ! Parfois, il fait trois journées de boulot en une. Je me demande comment il fait pour garder ce rythme et cette forme ! C’est un véritable modèle !", avait confié la choriste loufoque à nos confrères de Marie France.
"Il était tellement professionnel" se souvient un ex-chauffeur de salles
Un autre témoignage abonde dans ce sens : celui de Bruno Vanony, un intermittent du spectacle qui a chauffé la salle de Tout le monde veut prendre sa place pendant 13 ans. Cet habitant de Géradmer garde de cette expérience un excellent souvenir de ce bourreau de travail, comme il l'a souligné dans les colonnes de Vosges Matin paru le 2 février 2024. "Avec Nagui, on ne chômait pas. On enregistrait huit émissions de 47 minutes par jour. Il était tellement professionnel qu'il mettait 50 minutes par émission. Une vraie machine de guerre", se rappelle-t-il dans le quotidien, alors qu'il a également collaboré avec Laurence Boccolini et Jarry. Et d'ajouter : "Il y a des animateurs avec qui ce sont des tunnels. Tu sais quand ça commence, mais quand ça se termine. Mais pas lui [...]." Ce personnage haut en couleurs se souvient avoir fini "rincé" de ses intenses journées de travail.