Les plus jeunes le connaissent en tant qu'invité permanent et impertinent de Quelle époque. Alors que beaucoup redoutaient sa collaboration avec Léa Salamé, Christophe Dechavanne a réussi à se cantonner à ce rôle de second. Il a ainsi pu profiter de ce statut pour taquiner Florent Pagny, auteur d'une amusante méprise sur "son coming-out".
La télévision ? "Une question d'argent" regrette Christophe Dechavanne
Mais avant d'arriver sur le service public, le fringant sexagénaire a contribué au bonheur des téléspectateurs de TF1, où il a effectué la majorité de sa carrière. Il a en effet marqué les esprits avec Ciel mon mardi et Coucou, c'est nous dans les années 1990. Les meilleurs souvenirs de cette époque dorée ont été couchés dans une autobiographie baptisée "Sans transition". En quarante ans de carrière et une longue traversée du désert, l'animateur a su encaisser les coups pour mieux rebondir, et s'est forgé une opinion pas forcément reluisante du métier. "La télé rend fou, enfin certaines personnes, pas moi, depuis qu'elle est une affaire d'argent", affirme dans Ciné Télé Revue celui qui décrit sa vie comme "une série de tempêtes".
Une figure de la télévision très attachée aux valeurs humaines
Christophe Dechavanne estime en effet que cette donnée demeure le grand fléau de l'univers qu'il a choisi pour pouvoir exister. "Elle exacerbe tout. Aujourd'hui, elle n'est pas pire qu'avant mais c'est toujours délicat dans les relations humaines. Les diffuseurs quelqu'ils soient n'ont pas comme qualités premières l'empathie et la chaleur humaine de reconnaître qu'une chaîne est faite par des hommes et des femmes et qu'il faut les considérer", confie cette forte tête, plusieurs fois trahie par ses anciens employeurs. De quoi se forger une carapace et se prémunir contre la fièvre des samedis soirs.