Alors que son documentaire Qu’est-ce qu’on va faire de toi sort dans quelques jours, Cyril Lignac est revenu sur les débuts de sa vie professionnelle dans le numéro de Sept à huit diffusé dimanche 21 janvier 2024 sur TF1. Il se confie sur les débuts difficiles qu’il a vécus lorsqu’il s’est lancé. Il a quitté la région du Sud-Est dans laquelle il vivait pour se lancer à Paris en tant que cuisinier, avant d’être repéré par une productrice. "lls insistent, et je me laisse un peu faire", a-t-il confié.
"À cette époque, on devait être reconnu avant d’être connu"
Il devient alors connu, mais grâce aux caméras, ce qui ne fait pas l’unanimité dans le milieu. "À cette époque, ce n’est pas cette manière-là de faire. À l’époque, c’étaient les étoiles au Michelin, on devait être reconnu avant d’être connu", explique-t-il. Une période difficile durant laquelle il n’était pas reconnu par ses compères. Il doit même essuyer des mots très durs, notamment de la part du Chef Joël Robuchon, qui n’hésite pas à le qualifier de "chef Kleenex" Un moment mal vécu par Cyril Lignac. "Ça c’était dur. Ça me ramène à mon enfance. L’impression d’être à nouveau un bon à rien", confie-t-il. En effet, mauvais à l’école, sa maman ne cessait de lui répéter : "Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ?".
Sa première étoile en 2012
Malgré tout, Cyril Lignac trouve la force d’ouvrir son premier restaurant alors qu’il a " toute la profession à dos, tous les journalistes à dos. Il fallait prouver qu’on pouvait réussir sans avoir d’étoile, sans être reconnu" : "Rien que le sauté de veau je ne savais pas le faire, je ne me souvenais pas. J’avais versé 1 kg de viande dans la casserole alors qu’il fallait faire revenir la viande. C’était la fin des haricots." Parti de rien, il a réussi à obtenir sa toute première étoile en 2012. Aujourd’hui, il est propriétaire de plusieurs restaurants et pâtisseries et surtout reconnu par ses pairs. Comme quoi, il est toujours bon de croire en ses rêves, et Cyril Lignac l’a prouvé ! " Plus ma mère me disait arrête de rêver, plus je croyais en mes rêves", a-t-il souligné.