Dans le magazine Télé 2 Semaines en kiosque lundi 30 octobre, le magazine a mené l’enquête. Un journaliste assure à l’hebdomadaire "que les relations entre de Bruce [ndlr Toussaint] avec sa chaîne avaient tiédi depuis que, en 2020, on lui avait retiré la tranche du soir pour lui confier celle de la matinale sans l’en avertir". À cette époque, le journaliste aurait même "candidaté à l’animation de Faites entrer l’accusé sur RMC Story, autre chaîne d’Altice Média, pour se voir préférer Christophe Delay". Mais Bruce Toussaint aurait accumulé beaucoup de frustration, à commencer par des débordements de Marc-Olivier Fogiel, patron de la chaîne BFMTV, qui aurait été trop envahissant, jusqu’à lui dicter ce qu’il devait dire dans l’oreillette. "Sur de grosses interviews, il lui est arrivé d’enlever son oreillette parce que Marc-O [ndlr Marc-Olivier Fogiel] lui donnait toutes les questions à poser, comme s’il ne savait pas le faire lui-même", peut-on lire dans les colonnes du magazine, selon les propos d’un de ses collègues.
Marc-Olivier Fogiel, un patron très impliqué "qui mouille la chemise"
En revanche, selon un responsable éditorial interrogé par Télé 2 Semaines, les faits seraient tout à fait différents et plus nuancés : "Personne n’est parti à cause de Fogiel, mais plutôt en raison des possibilités d’évolution limitées au sein d’une chaîne d’info". Au quotidien, l’ancien présentateur de On ne peut pas plaire à tout le monde serait quelqu’un très impliqué au quotidien dans ses fonctions de patron de la chaîne : "Il a le meilleur carnet d’adresses de Paris, ce qui peut toutefois poser des problèmes d’amitié. Mais il mouille la chemise, décroche lui-même des témoins. Personne n’a plus le sens du coup que lui", peut-on lire. Selon un journaliste, Marc-Olivier Fogiel "a ses têtes" : "Il est le directeur général de la boîte mais se comporte comme le directeur de la rédaction. Il décide de tout. Ses choix ne sont pas toujours mauvais, mais quand ça va mal, il n’y a plus qu’un seul responsable dans l’esprit des gens : c’est lui !". Voilà qui est dit. Affaire à suivre.