La casa de Papel Saison 5 partie 1 : CRITIQUE EN DÉTAIL SANS SPOILS :
On va être bref, la casa de papel n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. Saison 1 et 2 on valide. La suite ressemble à une dégringolade, mais qui s’arrêtera où ? Bonne nouvelle la casa de papel est sur la fin et c’est tant mieux 🎉🎉🎉🎉 !!!
Alors à quoi ressemble cette première partie de saison 5 ? Visuellement c’est propre, y’a du budget et ça se voit, les images sont pas mal filmées. Il y a tellement de budget que nos amis braqueurs ont même débloqué le code « munitions illimités ». Amoureux de la gâchette et des balles qui volent vous en aurez jusqu’à frôler l’overdose. Ça fait boum boum boum de la première minute jusqu’à la fin de la première partie de cette saison (à ce moment de la critique vous connaissez déjà tout de cette saison 5…).
Niveau décors, c’est pauvre, très pauvre. L’intégralité de la saison se déroulant entre 3 décors. Non loin d’être un défaut dans la première saison, offrant un excellent huit clos, ici, cela donne un goût de déjà vu mais surtout de lassitude.
Autre point qui fait plaisir, notre ami Berlin que l’on continuera de retrouver toujours sous forme de flash-back, et madre mia, heureusement qu’il est là, il est le seul et l’unique protagoniste intéressant. Mais surtout, il campe parfaitement son rôle.
Niveau acting, que nous délivre cette saison 5…il faut avouer que ça joue pas mal surtout avec la merde qu’ils doivent raconter pendant ces 5 épisodes. C’est presque une performance en fin de compte.
Certains acteurs en revanche, et il faut le signaler, jouent leurs rôles sans jamais vraiment de fulgurances et d’autres sont, comme la série, complètement ringards. Je n’irai pas plus loin pour ne pas spoiler, (dédicace à Tamayo et Mme l’inspectrice psychopathe à 9 mois Alicia Sierra 🤣🤣🤣). Maintenant que les points relativement positifs ont été évoqués, passons à ce qui fâche…PARDON ? Oui c’est déjà fini pour les points positifs.
Comme évoqué précédemment, ça tire dans tous les sens, faisant passer une bataille de Verdun pour une vulgaire partie de paintball. Cette saison tombe dans tous les clichés possibles et inimaginables, au point où la série a réussi l’exploit de se parodier elle même. Dans ce domaine, elle décroche la médaille d’or. D’une ringardise et d’un manque de crédibilité total, c’est simple : le temps passe, la série ne nous apporte rien, l’intrigue n’avance pas, a-t-elle seulement vraiment déjà démarré…bref, on s’emmerde. Des scènes complètement « WHAT THE FUCK » s’enchaînent, il n’y a plus de limites au sensationnel et à cette série qui repousse toujours plus les frontières du possible et de l’acceptable pour le téléspectateur. Des les premières minutes, la série nous perd par son manque de réalisme et de cohérence. Elle ne l’était pas vraiment mais là on attend des sommets rarement vu dans le milieu.
La narration de Tokyo, toujours présente, devient insupportable, elle ne sert à rien, n’apporte rien au téléspectateur, ne délivre aucun message et ne fait pas avancer le récit. Elle meuble, elle meuble, et elle meuble tout simplement. Ce personnage ne sert décidément à rien.
Le script quant à lui nous donne des moments d’exceptions messieurs dames, les répliques resteront inscrites au panthéon des plus belles répliques dans la rubrique « bon gros nanard » !!!! Les crises de rire vont se succéder, malheureusement, en se demandant si ce que l’on entend et ce que l’on voit est bien sérieux !!!! Clin d’œil encore une fois à notre ministre de l’intérieur espagnol « El Señor Tamayo » et la señora « Alicia Sierra ». Du grand grand délire.
En conclusion, visuellement passable grâce au budget octroyé par Netflix, scénario complètement aux fraises, script au niveau zéro, acting qui s’en sort mais sans jamais de moments mémorables, crédibilité de l’histoire…absolument aucune. Bienvenue dans la parodie de la casa de papel !!!
C’est un ratage à mes yeux mais c’est sans surprise, on le sentait déjà depuis la saison précédente. J’ai eu énormément de mal à finir ces 5 épisodes. Vivement la fin qu’on passe à autre chose. Nous ne retiendrons rien de cette saison qui n’a jamais rien raconté.
Vous ne connaissez pas la casa de papel ? Arrêtez vous à la fin de la saison 2 et gardez en un excellent souvenir.
Merci de m’avoir lu jusqu’à bout.