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    The Leftovers
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    4,3
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    354 critiques spectateurs

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    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Saison 3 : Chaque saison de *The Leftovers* aura donc eu sa propre identité et aura cherché à se démarquer de la précédente. La grande transition s'est effectuée entre la saison 1 et 2. Lorsque Damon Lindeloff est allé au bout de l'adaptation du bouquin et a décidé de partir sur quelque chose de complètement original et a effectué un coup de génie. Le ménage dans la casting de la saison 1 à la saison 2 s'est révélé conséquent, mais pour la saison 3 c'est encore pire, seulement 5% du casting original a été conservé et tout ce beau monde a décidé de poser ses valises en Australie pour une ultime saison. Il sera donc question de l'éventuel "pouvoir divin" de Kevin Garvey, du deuil éternel de Nora vis à vis de ses enfants, de l'obsession de l'apocalypse pour Kevin Garvey Senior, de la remise en question de la foi et de la peur de la mort pour Matt, etc... Chaque épisode est centré sur un personnage, comme à l’accoutumée, ce qui a entraîné selon moi des baisses de rythme dans la saison, là où un épisode entier sur Laurie m'a ennuyé, j'aurai voulu en avoir plus sa la relation Nora / Kevin. Néanmoins, certains épisodes sont de petites pépites, comme l'épisode 4 centré sur l'arrivé de Kevin et Nora en Australie ou l'épisode 5 centré sur celle de Matt.

    Globalement, l'intrigue principale n'est pas aussi passionnante que celle de la saison 2 où pas mal de mystères étaient à résoudre. Ici, le thème de la saison semble être la croyance et l'on se retrouve avec quelque chose d'encore plus philosophique et psychologique. De fait, j'ai passé quasiment la totalité de la saison à attendre l'explication de la fin de l'épisode 1 parce que ce que les épisodes proposaient n'était pas aussi captivant que la future conclusion.

    Je dirai donc que cette troisième saison n'est pas aussi intense et prenante que la seconde mais reste néanmoins très bonne et propose un épisode final magnifique qui conclue de main de maître cette série si singulière.

    Concrètement, je recommande cette série à n'importe qui, bien qu'elle ne soit pas très accessible, elle reste impressionnante en terme de scénario, de profondeur et d'interprétation.

    Saison 2 : Une saison 2 très différente de la première mais tout aussi intéressante. Seuls quelques personnages font leur retour de même que nous nous déplaçons vers le Texas et la petite bourgade de Miracle, épargnée par "le grand ravissement" où les habitants sont soit-disant immunisés contre le malheur. Nous sommes introduits à une nouvelle galerie de personnages, notamment la famille Murphy. Il faut dire que le casting est de nouveau impeccable car chaque acteur qui compose cette famille correspond parfaitement à son personnage, d'autant que ces derniers jouissent d'une excellente écriture.

    Bien entendu, comme toujours dans *The Leftovers*, l'intérêt est de démonter les codes et d'analyser non seulement des phénomène de société figurés à travers des personnages ou groupes de personnages de la série mais également la façon dont les personnages évoluent et comprennent le monde qui les entourent à mesure que des événements plus ou moins surnaturels refont surface.

    On reste donc sur la même ligne thématique, on se sert d'événements hors du commun et captivants pour mettre les personnages dans une certaines situation, et l'intérêt est d'observer a façon dont les personnages font face, psychologiquement et physiquement, à ce genre de situation. Cette saison 2 nous prouve encore une fois que *Leftovers* n'est pas une série fantastique, c'est une série qui se sert du fantastique pour analyser en profondeur la société dans laquelle nous vivons et tous les mécanismes qui la régissent à grand renfort de métaphores. Si je devais résumer cette saison 2, et plus généralement cette série, je parlerai donc de "poésie télévisuelle".

    A voir, bien évidemment.

    Saison 1 : Après quatre premiers épisodes que j'ai trouvé laborieux et qui m'ont presque fait totalement décrocher, j'ai décidé de persister, et j'ai très bien fait. Le cinquième épisode s'ouvre sur une des scènes les plus violentes que j'ai pu voir dans une oeuvre audiovisuelle depuis très longtemps, et à partir de là, la série ne fait que monter en tension jusqu'à l'épisode final. En fait, j'ai démarré la série pour les mauvaises raisons, je pensais que l'intérêt de celle ci résidait dans le phénomène fantastico-religieux et que tout le suspense résidait dans le pourquoi du comment cet événement s'était-il produit. A vrai dire, il n'en est rien, la série traite donc moins de la cause de son élément déclencheur que des répercussions psychologiques et émotionnelles qu'a eu celui ci sur les différents habitants de la bourgade de Mappleton.

    De fait, *The Leftovers* s'intéresse aux laissés pour compte, et non aux disparus, et se révèle extrêmement intéressante dans sa façon de traiter le deuil et les questionnements existentiels sur notre objectif dans la vie. Plutôt que de poser des questions sur pourquoi 2% de la population a quitté la terre, la série pose plutôt la question de savoir pourquoi 98% de la population réside sur la terre. Quel est son but, que devons nous achever ?

    Une série bien pus profonde et lourde de sens que ce que je pensais, qui n'a cessé de m'impressionner au fil des épisodes de la seconde partie. Le casting est impeccable et l'écriture des personnages assez bluffante, on est très vite attaché à cette bande de personnages et je dois avouer avoir hâte de les retrouver pour les deux prochaines saisons. De plus, la musique de Max Richter est non seulement sublime mais un pivot dramatique et esthétique essentiel à la série, qui lui donne son identité et son souffle épique.

    Une très bonne surprise, à voir !
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Une superbe série d'une originalité et subtilité rare qui laisse au spectateur la majeure partie de l'interprétation. Un mélange de fantastique et d'absurde humoristiques qui questionnent le sens de la vie et la manière dont les gens se construisent leur croyance pour trouver de la structure dans les événements irrationnels de leur vie.
    Edwin J
    Edwin J

    57 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 juin 2018
    La meilleurs serie de tous les temps avec une musique exceptionnelle et une histoire très touchante !
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Je viens de revoir cette série et quand j’en parle autour de moi, je remarque qu’elle est assez méconnue et pourtant QUELLE SERIE !!! C’est simple, à mon sens, c’est une des rares à être parfaite de sa scène d’ouverture à son final grandiose. Et elle est pour moi à l’image des chefs d’œuvres que sont SIX FEET UNDER, BREAKING BAD et autre THE SHIELD.
    Bref, si ces quelques mots peuvent vous convaincre de jeter un œil à ce bijou audiovisuel … (d’autant plus qu’il n’y a que 28 épisodes)

    THE LEFTOVERS est une série HBO (ENCORE !!!) créée par Tom Perrotta (auteur du roman) et Damon Lindelof. Ce dernier est celui à qui l’on doit déjà LOST qui, même si elle s’est un peu perdue au fil des saisons, avait déjà marqué son époque et est certainement, avec 24H CHRONO, à l’origine de l’engouement actuel pour les séries. Mais c’est aussi à lui que l’on doit la brillantissime mini-série WATCHMEN, qui comme le film est bien plus qu’un nouveau produit sur les super héros.

    Le pitch de THE LEFTOVERS est aussi simple qu’intriguant : Le 14 octobre 2011, 2% de la population mondiale disparait instantanément de la surface de la terre…

    Une des grandes forces de la série est que Linderlof a retenu les erreurs de LOST, et si vous vous attendez à avoir des réponses sur ces disparitions et tous les autres évènements surnaturels qui vont en découler, passez votre chemin. Et le pitch n’est rien comparé aux événements totalement WTF qui vous attendent. La série a d’ailleurs un côté « David Lynch » et le fabuleux épisode 8 de la saison 2 est d’ailleurs clairement un hommage à son cinéma. Mais THE LEFTOVERS nous fait vite comprendre que la vérité n’a peu d’importance et qu’elle veut consacrer son intrigue à tout autre chose…

    Car comme son nom l’indique, la série ne va pas s’intéresser à ceux qui ont disparu, mais à ceux qui restent. Ici, il ne sera pas question du pourquoi ou du comment c’est arrivé, mais comment continuer à vivre après un tel évènement. Et même s'il y aura un côté métaphysique qui survolera les épisodes, l’écriture se concentrera sur les émotions de ses héros, et c’est là qu’elle excelle.

    Les thèmes centraux, tels que le deuil, la résilience, la religion seront extrêmement bien exploités, mais au fil des épisodes le spectateur se rendra compte que le thème principal de cette série est tout autre (je vous laisserai découvrir ça) et aura un point d’orgue magistral dans un final tout aussi exceptionnel.

    Mais si la série est aussi puissante, c’est surtout grâce à son écriture et notamment celle de ses personnages. Chaque héros explorera une facette de l’âme humaine avec sa façon de réagir à un tel traumatisme. Car oui, même si deux protagonistes sortent du lot, la série possède beaucoup de personnages secondaires, dont certains auront souvent le droit à des épisodes qui leurs sont consacrés, expliquant leurs parcours et leurs choix (surement les meilleurs épisodes du show).
    Leurs réactions sembleront souvent excessives au premier abord, mais finalement jamais gratuite.
    Et la série ne jugera d’ailleurs pas ses personnages, permettant au public de s’y identifier encore plus et rendant une certaine légitimité à leurs choix.

    Un autre grand atout de LEFTOVERS est qu’elle arrive régulièrement à rebattre les cartes de son intrigue, allant explorer d’autres terrains, sans jamais s’éloigner de son propos. Chaque saison aura d’ailleurs sa propre identité, sans jamais perdre en qualité et permettant d’explorer un peu plus la profondeur de ses héros.

    Et comme souvent chez HBO, pour interpréter ses personnages, on a le droit à un casting de haut vol, tous parfait dans leurs rôles. Mais celle qui sort du lot, c’est Carrie Coon qui est à l’origine des plus grands moments d’émotions du show. C’est simple, je pense que son personnage de Nora Durst est tout simplement le plus grand rôle féminin écrit pour une série.

    Autre point fort de la série, et encore un classique, chez HBO, la musique. La partition écrite par Max Richter est digne des plus grandes musiques de films. Elle accompagnera à la perfection les émotions de nos héros. Avec son mélange de piano, violons, orgue et autres guitare, à elle seule, elle vous dressera les poils sur les bras et viendra vous toucher en plein coeur.

    Alors, oui, THE LEFTOVERS est une série exigeante, mélancolique, au rythme lent, qui sort le spectateur de sa zone de confort, mais si comme moi vous rentrez dedans, c’est un vrai régal. Que ce soit l’intelligence de son écriture, la justesse de son interprétation, ou la force de ses dialogues, chaque épisode arrivera à marquer l’esprit du spectateur.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Je ne sais pas vous, mais moi, chaque saison de « The Leftovers » je l’ai toujours regardé avec un mélange de jouissance et de crispation. Jouissance parce que j’adorais l’alchimie que cette série avait su mettre en place – entre mystère fantastique et exploration de l’errance mélancolique de l’Humain – mais aussi donc crispation parce que j’avais peur à chaque instant du terrible faux pas. Cet équilibre que la série avait su trouver dès ses premiers épisodes avait pour moi quelque-chose de tellement miraculeux que j’avais du mal à la voir évoluer sans que tout cela ne finisse par s’écrouler, notamment au travers d’une révélation douteuse qui m’aurait tout de suite sorti du trip. Mais bon… Qu’il s’agisse de la saison 1 ou de la saison 2, les craintes furent nombreuses tant certaines tentatives scénaristiques s’étaient révélées nombreuses, mais à chaque fois, à chaque épisode, la série était toujours parvenue à retomber sur ses pattes. Donc oui, même si jusqu’à présent Damon Lidelof et Tom Perrotta avaient su me transmettre des gages de confiance, cette troisième saison n’en restait pas moins une saison de conclusion, et je ne pouvais m’empêcher de me crisper à nouveau en espérant que la fin de cette fable fantastique soit à la hauteur de l’événement… Eh bah, maintenant que je l’ai vu, je peux vous le dire : pour moi, elle l’est. Et elle l’est à 100%... Franchement, chapeau. Encore une fois, cette saison a su renouveler le postulat offert par ses prédécesseurs. Après avoir exploré ces deux mythes sensés nous réconforter face à l’incertitude de la mort, j’ai nommé l’American Way of Life (pour la saison 1), et la famille, voire la communauté (pour la saison 2), « The Leftovers » a donc décidé d’explorer le terrain de la religion ; de la croyance ; de la foi… Et encore une fois, il explore ce terrain avec audace, mais aussi et surtout il l’explore avec talent. A chaque fois, les situations posées se révèlent délicieusement ambigües. On se laisse porter à nouveau par l’appel mystique de chacun de ces personnages, espérant au fond de nous qu’il nous donne une révélation sur tout ce mystère, même si dans la foulée, on sait parfaitement nous démontrer à quel point cet appel mystique relève aussi d’une pure folie ; d’une envie de trouver une explication ou une solution coûte que coûte, qu’importe le bon sens et la raison… Encore une fois, le parcours des personnages est magnifique d’humanité, de questionnement, de sensation, de mélancolie… Et comme je le disais plus tôt, je trouve que cette série a su vraiment choisir la meilleure manière de se conclure. Je n’ose en dire davantage de peur de souiller votre expérience. Pour ceux voudraient en savoir plus je développe davantage la question son mon blog. Pour les autres, sachez donc simplement que désormais, suite à cette conclusion magnifique, cette série fait clairement partie de mon panthéon personnel. Quelle lucidité que d’avoir limité l’intrigue qu’à trois saisons ! Quel génie que d’avoir su alimenter avec autant de densité un tel postulat ! Et surtout quel talent que d’avoir su à ce point transformer cette aventure en expérience sensible, délicate et émouvante ! Non vraiment… Pour moi, jusqu’à présent, Damon Lindelog n’était que l’auteur de « Lost », et ça ce n’était pas glorieux. Maintenant, dans mon esprit, ce gars et aussi l’auteur de ce « The Leftovers » et ça, à mes yeux, c’est juste l’une des plus belles choses qui soit pour un auteur…
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2019
    Une Véritable Claque. Après le Monumentale Lost-Les Disparus, Damon Lindelof & Tom Perrotta en collaboration avec HBO parviennent a livre une expérience Sensorielle Unique et Inouïe avec ce Drame Fantastique Envoutant et Ambitieuse qui laisse une véritable trace indélébile dans l'univers du Petit Écran. Pour Commencer la Réalisation est Éblouissante tout en étant maitriser avec maestria avec de Sublimes Plans Séquences magnifiquement mis en valeur qui s'accorde merveilleusement a l'ambiance Mystique et Déroutante de la série qui est accompagné des Génériques l'un les plus beaux de l'histoire de la Télévision ainsi que d'une BO envoutante de Max Richter qui insuffle a chaque partition musicale un véritable souffle émotionnelle aux intrigues. Ensuite le Concept est Complexe et Fascinant en traitant d'un événement hors normes qui voit la disparition d'une grande majorité de la population a niveau mondiale dont on découvre l’Effet perturbant sur les survivants qui voit leur vie chambouler a tout jamais dont la série parvient a travers son Rythme poser a surprendre a travers des Rebondissements Hallucinants qui arrive a nous faire décrocher la mâchoire au cours des 3 Saisons dont la série aborde avec subtilité des Thématiques universels comme Le Deuil,la Religion,la Solitude,le Rationnelle et le Surnaturel,la Rédemption,le Pardon et une ode a la Vie qui sont magnifiquement aborder au cours des épisodes sans entrer dans le pathos, Ajouter a cela une Succession de Séquences Émotionnelle et Choquante qui nous laissent dans un état totalement ébahis en restant a graver a jamais dans nos mémoires sans oublier une poignée de Séquences Crues et de Sexe assez explicite a déconseiller aux âmes sensibles qui n'oublie pas pour autant de étonner face quelques rares Morceaux de Bravoure magnifiquement orchestrer ainsi qu'en faisant la part belle a l’Émotion qui atteint largement son paroxysme pour nous submerge avec une intensité rarement atteinte dans une série de ce genre. Pour Finir le Casting est Prodigieux avec son lot de Personnages Atypiques,Tourmenter et Attachants qui voient pour la plupart prendre des Tournures ahurissants et intéressants dont on retrouve parmi eux l'acteur Justin Theroux qui est Incroyable dans son interprétation dans la peau du Shérif Kevin Garvey qui s'avére comme un Policier Dépressif,Mélancolique,Émotif et Touchant qui joue un role clé dans cet immense Récit tout en rentrant au panthéon des Personnages de Séries Marquants de la Décennie, Autour de notre Policier Ambiguë on retrouve l’Épatante actrice Carrie Coon qui livre une Interprétation sidérante dans la peau de Nora Durst une Jeune Femme Déterminée,Humaniste et a Fleur de Peau qui nouent une relation poignante et profonde avec notre intriguant Shérif qui rentre au rang des plus beaux Couples du Petit écran et qui est rejointe par une galerie de Seconds Couteaux a l'interprétation impeccable composer entre autres de Amy Brenneman,Margaret Qualley,Chris Zylka,Christopher Eccleston,Liv Tyler,Regina King,Kevin Carroll,Jovan Adepo,Charlie Carver,Max Carver,Michael Gaston,Emily Meade & Scott Glenn qui apportent leur édifice a cette Distribution Flamboyante. En Conclusion, The Leftovers est assurément l'un des Séries Chocs des Années 2010 qui marque un véritable Tournant majeur dans l'univers des Séries Télés dont les Showrunner Damon Lindelof et Tom Perrotta arrive avec panache a livrer une perle télévisuel a la fois Brillant,Poétique,Bouleversant,Dérangeant et Puissant qui rentre indéniablement au rang des Grands Classiques Instantanés des Séries Télés de la Décennie 2010 a voir et a redécouvrir d'urgence.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    5,0
    Publiée le 28 juin 2017
    C'est le coeur gros qu'on quitte les personnages de cette série formidable qui gardera son mystère jusqu'au bout. Aussi réussie sur la forme que sur le fond, parfaiitement mise en scène et impeccablement interprétée. Mystérieuse, intriguante, poignante, l'une des meilleures de ces dernières années...
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Sans aucun doute la meilleure série que j'aie vue! Un chef-d'oeuvre inégalé qui ne cesse d'intriguer et d'émerveiller!
    hugopod
    hugopod

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 14 août 2017
    Bravo, bravo et bravo.
    Avec une histoire époustouflante, des personnages magistraux et une musique inoubliable, The leftovers se montre clairement comme la meilleure série de tous les temps.
    C'est une série qui ne te laisse pas indemne et qui te fait réfléchir sur de nombreux sujets: croyance, amour, deuil, vérité,...
    La série est dosée à la perfection avec un final qui restera dans les mémoires. Merci
    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Saison 3 : Chaque saison de *The Leftovers* aura donc eu sa propre identité et aura cherché à se démarquer de la précédente. La grande transition s'est effectuée entre la saison 1 et 2. Lorsque Damon Lindeloff est allé au bout de l'adaptation du bouquin et a décidé de partir sur quelque chose de complètement original et a effectué un coup de génie. Le ménage dans la casting de la saison 1 à la saison 2 s'est révélé conséquent, mais pour la saison 3 c'est encore pire, seulement 5% du casting original a été conservé et tout ce beau monde a décidé de poser ses valises en Australie pour une ultime saison. Il sera donc question de l'éventuel "pouvoir divin" de Kevin Garvey, du deuil éternel de Nora vis à vis de ses enfants, de l'obsession de l'apocalypse pour Kevin Garvey Senior, de la remise en question de la foi et de la peur de la mort pour Matt, etc... Chaque épisode est centré sur un personnage, comme à l’accoutumée, ce qui a entraîné selon moi des baisses de rythme dans la saison, là où un épisode entier sur Laurie m'a ennuyé, j'aurai voulu en avoir plus sa la relation Nora / Kevin. Néanmoins, certains épisodes sont de petites pépites, comme l'épisode 4 centré sur l'arrivé de Kevin et Nora en Australie ou l'épisode 5 centré sur celle de Matt.

    Globalement, l'intrigue principale n'est pas aussi passionnante que celle de la saison 2 où pas mal de mystères étaient à résoudre. Ici, le thème de la saison semble être la croyance et l'on se retrouve avec quelque chose d'encore plus philosophique et psychologique. De fait, j'ai passé quasiment la totalité de la saison à attendre l'explication de la fin de l'épisode 1 parce que ce que les épisodes proposaient n'était pas aussi captivant que la future conclusion.

    Je dirai donc que cette troisième saison n'est pas aussi intense et prenante que la seconde mais reste néanmoins très bonne et propose un épisode final magnifique qui conclue de main de maître cette série si singulière.

    Concrètement, je recommande cette série à n'importe qui, bien qu'elle ne soit pas très accessible, elle reste impressionnante en terme de scénario, de profondeur et d'interprétation.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Lorsque s'achève le dernier épisode de The Leftovers, lorsque les derniers mots se perdent avant l'ultime générique, on est admiratif, frustré, apaisé, triste, inquiet, on reste coi et en même temps animé de tant de choses. A l'image de cette immense série qui s'étale sur 3 saisons, on se retrouve mêlé de sentiments, ces mêmes sentiments que l'on a éprouvé pour ces personnages à l'humanité débordante. Et on aimerait avoir Damon Lindelof et Tom Perotta, là, devant nous, pour qu'ils nous explique pourquoi et comment leur est venu la matière pour nous délivrer une oeuvre si puissante dans ces petits riens.
    The leftovers sous couvert d'une science-fiction suggérée, jamais démontrée et toujours à la lisière du réel, nous entraîne grâce à un événement mondial improbable, dans ce que nous avons de plus personnel. 4% de la population mondiale se volatilise et suite à ce drame planétaire, c'est autour de quelques individus brisés que nous allons évolués.
    Tout au long de la série, l'inexplicable n'est jamais loin et il permet sans cesse de creuser dans l'intimité des personnages d'une complexité qui n'a d'égale que les êtres fragiles et fugaces que nous sommes.
    Tom Perrotta et Damon Lindelof vont doucement et de façon toujours suggérée, mettre à nu les émotions, les interrogations, la détresse, l'espoir et la dualité de leurs acteurs qui vont incontestablement déteindre sur nous. Si les deux premiers épisodes de la série peuvent paraître déroutants, la suite prend brusquement une ampleur considérable tant et si bien que vous puissiez éprouver de l'empathie pour nos "laissés-pour-compte". Et leurs questionnements ne font que soulever les nôtres quant à la perte d'un être cher.
    Car initialement, toute la volonté palpable de la série tient en une seule question : "Comment continuer face à l'absence de nos proches ?" Le deuil, la dépression, l'instant présent, la dualité intérieure, la religion, le mystique, l'individualité noyée dans la masse, la mort, la vie, nos enfants, nos aînés, nos peurs, nos joies, nos espoirs, nos résignations, les réponses que l'on veut à tout prix pour se rassurer, pour accepter, pour avancer. Certains diront qu'il ne s'agit que de masturbation intellectuelle et après de vifs échanges avec des amis, je comprendrais que tout le monde n'y trouve pas son compte. Car inutile d'argumenter pendant des heures, on aime ou l'on déteste The Leftovers pour les mêmes raisons.
    Pour ma part, comme pour illustrer Lost, on pourrait reprendre cette phrase: "La recherche de la vérité est bien souvent plus intéressante que la vérité elle même." C'est ce constat identique que l'on peut dresser pour cet ovni onirique. La série vous donnera des réponses sur les grandes lignes mais elle vous laissera majoritairement trouver les vôtres. Elle vous prendra par la main parfois, vous pointera un arbre mais vous serrez seul pour gratter l'écorce qui vous rapprochera de votre vérité. Vous devrez trouver vos métaphores pour apprécier et vivre pleinement cet ode à la vie, ce plaidoyer pour l'existence qui n'est pas exempt de défauts là aussi très personnel. D'une profondeur rare, la série n'en reste pas moins techniquement bluffante.
    La musique d'abord. Cette musique obsédante, douce, ces notes de piano qui nous absorbent pleinement dès qu'elles retentissent, qui nous font frémir, nous émeuvent et rajoutent à la puissance émotionnelle de l'oeuvre, comme une main tendue qui n'a d'autre but que de nous rattacher à l'état d'esprit du personnage qu'elle surplombe.
    Et les acteurs, formidables incarnations tout en justesse et en finesse de leur personnage. Justin Theroux laisse transpirer l'incertitude qui résulte de ses faiblesses derrière sa carrure de pompier chip'n'dale. Carrie Coon le fait tout aussi bien en tentant de la masquer. Et chacun des acteurs nous offre une fragilité qui s'exprime différemment jusqu'à nous faire ressentir un attachement rare pour des hommes et des femmes de fictions.
    Voilà, définitivement, The Leftovers est une immense série, riche, intense et complexe. Un peu déroutante certes mais intrigante et attachante. Inutile de m'en dissuader de la même façon qu'il me semble inutile de rallier à ma cause quelqu'un qui n'y aura pas trouvé son compte. L'expérience est à vivre si vous aimez les rapports humains, si vous vous sentez parfois comme un grain de sable dans l'univers, si vous voulez creuser dans ce qui fait que la vie vous anime ou vous terrifie. Jamais série n'aura tant mis aux yeux de tous ce que l'on peut ressentir au plus profond de nous mêmes. Alors, bravo.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 24 août 2019
    Beaucoup de bien entendu pour cette série mais finalement, la montagne a accouché d'une souris. Le jeu des acteurs n'est pas le problème, au contraire ils sauvent la série. Le véritable souci est la mise en scène qui est franchement faible et décevante. Difficile voir même très difficile de regarder les épisodes en étant concentré jusqu'à la fin. C'est beaucoup trop décousu et donc de valeur inégale. Dommage au final car le potentiel était présent.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Une série avec une super idée de départ et puis qui n'arrive pas à exploiter l'idée. L'intrigue va nulle part et la série tourne en rond finalement. Dommage il y avait du potentiel....
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    Hallucinant et biblique à souhait. Final un poil trop méta ésotérique mais c'est une vraie fin. Peut être la série la plus poétique qui soit !
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Quelle claque ! La série parfaite, une magnifique histoire avec un début et une fin, et une fin de qualité. Un scénario incroyable qui mêle habilement intrigue mystique, psychologie, sociologie et une touche de théologie. Les personnages sont tous superbement développés, utiles et attachants ; leur relation nous captive. C'est un jeu continu de questions et de réponses qui se pleuvent et se présentent toujours sans se montrer : le montage, chaque plan, chaque dialogue suscite une interrogation ou une réponse que nous avons peu après. Tout est absolument cohérent, c'est magnifique et touchant à en pleurer. Foncez !
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