Jennifer Devoldère appuie violemment sur la pédale de la sensiblerie dans ce film mièvre où José Garcia, la mine compréhensive, campe le pédagogue éclairé.
Une histoire tellement extravagante que l’on se surprend à regarder sans déplaisir cette fiction par ailleurs d’une platitude formelle involontairement exemplaire.
La radiographie d’une certaine jeunesse biberonnée au consumérisme et aux réseaux sociaux est (parfois) convaincante, mais Diamant brut, à mi-parcours, s’enlise dans les répétitions et se condamne au surplace.
Entre mélodrame et conte initiatique, un film où chaque scène témoigne de l’inventivité de son auteur. En prime, côté acteurs, la prestation impeccable de Saoirse Ronan (la mère du jeune héros) et l’apparition surprise de… Paul Weller, ex-leader du groupe imparable The Jam qui entame une carrière de comédien à l’âge de 66 ans.
Le cinéaste français inclassable adapte un récit de Jean-Claude Grumberg et s’essaie à un nouveau genre : le film d’animation. Ce conte en images évoquant la Seconde Guerre mondiale et la Shoah confirme l’audace du réalisateur.
Mis en scène avec sobriété et incarné par un Romain Duris funambule qui évolue sur le fil entre fragilité à fleur de peau et volonté obsessionnelle, le film confirme que les histoires de familles fracturées inspirent Guillaume Senez et son acteur préféré.
Le cinéaste de « Mademoiselle de Joncquières » décrit les aventures sentimentales de trois femmes qui se débattent avec leurs contradictions et dialoguent avec les fantômes de leur passé. Une nouvelle réussite pour un metteur en scène plus que jamais amoureux de l’amour.
À l’âge vénérable de 94 ans, Clint Eastwood met en scène un nouveau film, son quarantième, où il interroge la fragilité de la justice et le redoutable « concept » de présomption de culpabilité. Même si elle n’atteint pas le niveau de ses plus belles réussites, cette fiction confirme la stupéfiante créativité de son auteur.
Malgré ses défauts hagiographiques et ses omissions, ce biopic émouvant ne manque pas d’atouts et évoque certains aspects méconnus de la carrière et de la vie de Charles Aznavour.
L’acteur et réalisateur a pris son temps pour repasser derrière la caméra et donner un successeur au « Grand Bain », triomphe au box-office de l’année 2018 (4,2 millions de spectateurs). Hélas, son nouveau film interminable et surproduit (2 h 46) n’arrive pas à la cheville de son hilarant coup d’essai.