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    Barton Fink
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    248 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    714 abonnés 3 701 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Premier grand succès des frères Coen et lauréat de la Palme d'Or, "Barton Fink" n'est pourtant pas l'oeuvre que je retiendrais dans leur filmographie. Assurément, on retrouve la patte des deux cinéastes et leur incroyable maîtrise de la mise en scène mais le scénario m'a moins convaincu. L'intrigue est un poil trop "fourre-tout" voire assez brouillonne par instants. Malgré une touche décalée bienvenue, l'histoire n'a jamais réussi à m'embarquer totalement. Pas toujours compris le sens ni la direction voulus par les frangins.


    Pour ce coup-ci, je n'ai pas totalement adhéré au délire des frères Coen mais "Barton Fink" n'en demeure pas moins techniquement irréprochable.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    227 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2023
    Le meilleur film des Coen ? Probablement, mais pas forcément parce que c'est celui qui a obtenu la suprême récompense (Palme d'Or), même si cette Palme d'Or est justifiée.
    En fait, ce n'est pas LE meilleur film des Coen, mais un de leurs meilleurs avec "No Country for Old Men" et "The Big Lebowski". Cette histoire d'un auteur de théâtre chargé, presque malgré lui, d'écrire, pour Hollywood, le scénario d'un film sur le catch (autant demander à Hemingway d'écrire un film de la série des "Gendarme") et qui, on s'en doute, lutte pour trouver de l'inspiration, cette histoire est absolument géniale. On ne va pas rentrer dans les détails, ce que j'ai résumé est le pitch initial, le film fourmille de personnages, de détails, de rebondissements, et une fois fini, on n'a qu'une envie, le revoir. Déjà parce que c'est génial. Ensuite parce que c'est le genre de film qui mérite plusieurs visionnages, on ne peut pas le digérer en une seule fois. Et le duo d'acteurs principaux, John Turturro et John Goodman, est à tomber par terre.
    OSC4R _
    OSC4R _

    72 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Je suis pas très fan des films des frères Coen. Alors avoir bien aimé Barton Fink c’est déjà énorme pour moi.

    C’est d’ailleurs un peu étonnant qu’il ait été récompensé à Cannes avec ses airs de petite comédie américaine. Et c’est ce qui m’a plu. Cette jonction entre simple comédie accessible et film d’auteur précis et auto-réflexif.

    Ça rappelle le cinéma de Sergio Leone ou celui de Jean-Pierre Jeunet, à la fois très sérieux et autodérisoire. Un cinéma de l’hyperbole.

    Car oui, tout s’exagère dans Barton Fink. Ça lui crée d’ailleurs son principal défaut : trop long. Mais passons. John Turturro surjoue. Mais il surjoue très bien. Encore une fois c’est précis, ça s’accompagne des mouvements de caméra et du montage. Tout s’harmonise. Les cadres sont improbables, débullés, au ras du sol. Les focales sont courtes. Les couloirs semblent interminables. C’est une histoire de millimètres à chaque fois, juste ce qu’il faut. Donc systématiquement trop. Les personnages semblent à des années-lumières les uns des autres, autant dans la composition que dans leur psychologie. En tant que spectateur on accepte tout, on s’habitue à l’excès, même la fin, en deux temps.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    D'entrée de jeu, à travers une caméra subjective, voire quelques plans immersifs, nous pénétrons à l'intérieur de Barton Fink et ressentons ce qu'il ressent, de bruits, de doutes, de questionnements et d'angoisses. Notre regard devient celui du dramaturge qui s'inspire de tout ce qu'il voit pour le mettre en étonnement. Le souci du détail, l'interprétation de Turturo nous permettent presque de sentir les odeurs douteuses et le contact poisseux de certaines scènes.

    Tout comme dans leurs trois précédents films, les frères Coen nous montrent un anti-héros perdu entre deux univers, ici l'hôtel sordide où il réside et la frénésie du business hollywoodien, le tout peuplé de caractères presque caricaturaux.

    Chaque rencontre est détonante, entre punchlines et silences, et dans le même temps dialoguée à la manière des films des années '40, jouée comme au théâtre. Dans cette descente aux enfers, l'auteur à succès de Broadway se heurte au syndrome de la page blanche dans un univers qui n'est pas le sien.

    Car ce Barton Fink est surtout une mise en abyme aux contours flous, comme l'est la baigneuse de dos, qui regarde la mer, épinglée sur le mur de la chambre du héros. Parabole aussi sur la création et l'aliénation du créateur au monde réel, jusqu'à ce que tout bascule et que les petits détails un rien décalés prennent de l'ampleur, une connotation biblique comme on en trouve dans Kafka quand ses personnages se heurtent à l'arbitraire de l'absurde.

    Est-ce un hasard si Fink se termine par un K ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2022
    "Barton Fink", film culte des frères Coen et palme d'or au festival de Cannes 1991, est très étrange, à l'humour noir et à l'ambiance inquiétante.
    Il est difficile de faire un réel compte-rendu de ce film tellement il est énigmatique, ce que je peux dire c'est qu'il s'agit d'une critique assez virulente et drôle du système hollywoodien, aux nombreux passages kafkaïens. Un film audacieux mais difficile à cerner, je pense l'avoir apprécié...
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Un classique des frères Coen. Profond, décalé et déroutant. Le jeu d’acteur est fabuleux et le scénario grandiose. Quel bon moment de cinéma!
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    118 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Ma première impression en tant que néophyte du travail des Coen, c'est comment leurs personnages sont construits autant sur la base de leur charisme que de petits riens. La qualité des dialogues, du script et de la direction d'acteurs fera d'ailleurs vite comprendre qu'ils ont tous leur rôle à jouer : indices, symboles, ils sont l'ornement utile d'une histoire qui se faufile partout.

    Je serais en mal de dire sur quoi le film porte. D'un côté, c'est une introspection d'Hollywood comme beaucoup de grands réalisateurs en feront au moins une (Full Frontal, Once Upon A Time in Hollywood…). Mais c'est aussi un thriller et une biographie fictive composée de bouts d'histoires vraies, de fragments de ces expériences que connaissent les créatifs à travers leurs caprices – des tourments inconnus des moins privilégiés. L'auteur insatisfait à cause de l'œuvre grandiose qui lui échappe, le producteur avide du rêve américain qu'il dispense à sa guise, et même le meurtrier qui assassine parce qu'il veut "aider les gens" dans sa folie, tous ont le même rêve... d'accomplir leur rêve.

    Au passage, John Goodman interprète ce que je considère d'ores et déjà (pour le moment du moins) comme un des meilleurs personnages de l'histoire du cinéma. Adorable, terrifiant, sociopathe exquis, tour à tour prophète et prolétaire, son charisme indestructible sert de catalyseur et de point de convergence pour tout ce que le film (et Hollywood, son sujet) a d'abominable. C'est à travers lui que des angoisses (fictives et romancées, après tout) prennent forme : la chaleur suffocante, le meurtre, et les choses étranges qui se passent dans son hôtel, c'est le Mal, non plus fantasmé mais réel qui suinte et s'immisce dans l'existence de Fink.

    Si le récit prend des tours divers, l'histoire est la même pour tous : comment atteindre les autres pour s'atteindre soi-même, et la qualité prismatique du public dans cette entreprise. Bien qu'il soit en même temps très satisfaisant à voir, le film recycle la frustration de tous ces personnages. Barton Fink, l'auteur, voulait un théâtre de l'Homme commun ; les Coen ont fait un cinéma de l'Homme exceptionnel. Mais dans les deux cas c'est pour qu'on s'y reconnaisse : alors que les protagonistes se reconnaissent entre eux, on voit que ce n'est jamais rien que la forme du cinéma, et du monde, qui nous sépare d'eux.
    Alasky
    Alasky

    344 abonnés 3 354 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Pas déplaisant à voir grâce à ses décors, à son ambiance, et à ses acteurs, mais je n'ai pas accroché au film dans son ensemble, je l'ai trouvé très ennuyeux, mollasson et sans intérêt. Pas ma tasse de thé, je passe.
    Fredodoow
    Fredodoow

    27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    Du génie, splendide, touchant, bref les frères Coen prouvent qu'ils sont les meilleurs réalisateurs de tout les temps.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Ce quatrième long-métrage des frères Joel et Ethan Coen remporte à l’unanimité la Palme d’or du festival de Cannes en 1991. Avec une grande ingéniosité dans les prises de vues et les cadrages, ce film possède également un scénario rondement ficelé. Lorsqu’un jeune écrivain (John Turturro) débarque à Los Angeles pour entamer sa carrière de scénariste, il échoue dans un hôtel miteux. Devant faire face aux affres de l’écriture, il éprouve toutes les difficultés à trouver l’inspiration au milieu de son quotidien terne, perturbé par la bonhomie de son étrange voisin de palier (John Goodman). On retrouve tous les ingrédients qui font la marque de fabrication des deux cinéastes : humour décalé, personnages typés et violence esthétique. Bref, dans un délire onirique total, l’histoire trouve le moyen de porter une critique acerbe du système hollywoodien.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 166 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2021
    En 1989, les frères Coen entament l’écriture de « Barton Fink » alors qu’ils peinent à finir le scénario de « Miller’s Crossing », film de gangsters lorgnant d’un œil goguenard et distancié du côté des productions de la Warner des années 1930 où brillaient mitraillette à la main les Paul Muni, George Raft et autres Humphrey Bogart. N’arrivant pas à venir à bout des multiples intrigues qui s’entremêlent comme autant de trahisons au sein de gangs et malfrats en tension, les deux frères s’exilent à New York pour travailler sur un autre projet qui sera comme un exutoire à leur problème temporaire de création à travers un écrivain de théâtre new-yorkais venu sur les conseils de son agent « se remplir les poches à Hollywood » pour mieux repartir vers des projets plus « ambitieux ». Il faut dire que les deux frères ont à l’époque un statut encore un peu précaire à Hollywood. Leur premier long métrage, « Sang pour sang », film noir devenu culte a certes été salué par la critique mais il n’a pas été un franc succès commercial. C’est en réalité « Arizona Junior », leur comédie décalée, un peu foutraque mais néanmoins jouissive qui a assis leur notoriété aux Etats-Unis. Il leur faut donc frapper fort assez rapidement pour ne pas être condamnés à devenir des « yes men » dont ils ne sont pas sûrs de posséder ni la ductilité ni la force productive (ils n’ont tourné que deux films en sept ans). Un statut qui sans aucun doute mettrait fin à leur liberté créative mais aussi et surtout nuirait à leur collaboration. S’ils n’ont eu aucun mal à écrire en trois semaines « Barton Fink » avant de s’atteler au tournage de « Miller’s Crossing », c’est peut-être qu’ils ont côtoyé de près toutes les phobies de Barton Fink interprété par un John Turturro en apesanteur, réalisant avec maestria la synthèse des deux frères plongés dans les affres de la crainte d’une créativité qui à peine exploitée se décollerait de leurs cerveaux comme le papier peint de la chambre occupée par Fink au Earle Hotel. Bizarrement rempli sans que celui-ci n’y croise jamais personne hormis un curieux vendeur d’assurances (John Goodman), le Earle hôtel et sa chambre suintante ne symbolisent sans doute rien d’autre que l’univers mental du scénariste complétement déstabilisé par la démarche que lui a imposée son agent. L’image du rocher fouetté par les vagues du Pacifique, assurant la transition entre l’univers intellectuel nombriliste new-yorkais dans lequel évolue Fink et le soleil aveuglant qui baigne la Mecque du cinéma, montre la rapidité avec laquelle les repères du petit écrivain un peu trop sûr de la pureté de son talent vont être balayés. A partir de ce postulat de départ, les deux frères s’amusent en se jouant de tous les clichés qui nimbent l’univers des studios. La scène épique où un Barton Fink éberlué fait face à Jack Lipnick, « mogul » monstrueusement interprété par un Michael Lerner dantesque, devenu tout à la fois Jack Warner, Harry Cohn et Louis B. Mayer donne d’entrée le ton de ce qui va suivre. Une farce référentielle où les deux frères se moquent d’eux-mêmes et de leurs angoisses. La présence incongrue de l’intrigue meurtrière au milieu du film a amené certains à s’interroger sur la signification exacte de la présence de ce tueur en série qui vient brusquement chambouler encore un peu plus la psyché d’un Barton Fink faisant progressivement le douloureux constat face à une page blanche n’en finissant pas de le rester qu’il n’est pas capable d’exécuter la commande d’un Jack Lipnick curieusement bienveillant. Formidablement secondés par leur nouveau directeur de la photographie, Roger Deakins, les frères Coen délivrent une esthétique somptueuse allant piocher dans les univers visuels de Roman Polanski (« Le locataire » en 1976) et de Stanley Kubrick (l’hôtel Overlook de « Shinning » abritant l’atonie créative de Jack Torrence) ou encore de David Lynch en affublant John Turturro de la coiffure proéminente de Jack Nance dans le très troublant « Eraserhead » (1977). On y croise aussi le fantôme de William Faulkner (John Mahoney) venu avant Fink vendre son talent et un peu de son âme à Hollywood. Trop vouloir se livrer à l’exégèse d’un film que les deux frères n’ont pas cherché eux-mêmes à expliciter, peut être un exercice gratifiant voire jubilatoire mais aussi faire passer à côté de sa substance réelle qui pourrait se décliner en un brillant exercice de style libératoire visant à solliciter tous les sens du spectateur aiguillonnés par deux frères qui ont voulu tout simplement transcender par la dérision un moment de doute.
    wincent
    wincent

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Peut-être le film le plus personnel des frères Coen, à travers le personnage de Barton Fink qui souhaite réaliser des films sur des "gens communs". Même si le film égratigne diverses professions d'Hollywood, ce n'est pas ni le propos, ni l'essentiel à retenir à mes yeux.
    Le film est bon (il n'a pas reçu 3 récompenses majeures au festival de Cannes pour rien), frôle par moment l'excellent notamment lors des scènes entre John Turturro et John Goodman ; je regrette seulement une fin trop fantastique à mon goût.
    Audrey L
    Audrey L

    626 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2021
    Au risque de finir comme la Audrey du film : non, on n'a pas du tout été embarqué par ce film sombre-existentiel-intello des Frères Coen. L'intrigue est minimaliste et plutôt un cliché commun des écrivains dans les films (l'écrivain qui nous refait le coup de la page blanche et contemple les énergumènes qui l'entourent en attendant d'avoir le coup de génie), alors on se met nous aussi à contempler la mise en scène, réussie, des plans qui allient des gros plans sur une bonde de salle de bain (coucou Hitchcock) ou sur un papier-peint qui se décolle avec un bruit de succion écœurant, qui mêlent la folie des soirées dansante à la dépression cachée du jeune homme, qui forment un jeu de combat visuel entre John Goodman et John Turturro (qui prolonge la scène de lutte)... La vie adaptée à l'écran du scénariste des années 40 et 50 Clifford Odets, qui se mélange à la précédente œuvre des Frères Coen (Miller's Crossing, soit l'histoire d'un homme interprété par John Turturro qui rencontre un homme dans un immeuble), donne un Barton Fink qui ravira le public qui parvient à y trouver des métaphores à la pelle, mais, pour notre part, nous a plus que lassé. On aurait aussi gagné à le voir avant Pulp Fiction (1994) et Seven (1995), car le mystère de la boîte qu'il ne faut pas ouvrir était "là en premier" dans ce film de 1991, et l'on n'a pas pu s'empêcher de comparer les scènes, d'essayer de comprendre ce que la boîte renfermait (on ne le saura pas, ce qui nous a bien agacé, étant encore une fois un cliché du genre pour faire parler les fans), de savoir quel était l'intérêt de ce feu d'artifice narratif à la dernière seconde quand on s'est quasiment endormi deux heures durant... Le déséquilibre du rythme et du contenu (très contemplatif jusqu'à la limite du générique de fin où tout part à vau-l'eau) nous a étonné dans le mauvais sens (cette fin nous a paru ridicule, mal amenée, et avec un sens métaphorique qu'on a interprété comme on a pu, disons carrément "au petit bonheur" en espérant n'avoir pas déduit n'importe quoi). Les deux John (Goodman et Turturro) se complètent bien, la mise en scène est soignée, mais ce Barton Fink fait partie des films adulés par la majorité des spectateurs, sans qu'on n'en ait partagé l'engouement.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 979 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Afin de dénoncer l'absurdité de la domination commerciale sur l'artistique tout en évoquant l'angoisse de la page blanche les frères Coen nous invitent entre cynisme et humour absurde à découvrir les trames scénaristiques que s'imagine leur héros; cependant le parti pris de mise en scène ainsi que le rythme aussi nonchalant que le protagoniste nécessitent une adhésion profonde à cet univers singulier pour éviter lassitude et indifférence. A réserver aux aficionados!
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2020
    Hollywood années 40. L’histoire hésite longtemps entre sérieux et burlesque puis dérape vers un thriller surréaliste et sanglant dans des décors qui rappellent Edward Hopper. La séquence où l'hôtel prend feu est d'une beauté époustouflante.
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