On reconnait bien le style décalé et un peu cynique des frères Coen. Le personnage principal illustre typiquement la signature des réalisateurs. La photographie aussi, d'ailleurs. Le scénario est original et monte en puissance, à mesure que le film avance. Si ça commence doucement, le personnage a de plus en plus de problèmes et de choses à gérer. Il y a quelques longueurs, des invraisemblances aussi, mais dans l'ensemble on est séduit par l'histoire de cet anti-héros à qui il arrive des choses extraordinaires. Une belle mise en abyme du métier de scénariste, et un portrait à l'acide du cinéma hollywoodien.
S'il est un film dont le style ne ressemble à aucun autre, "Barton Fink" n'est pas un chef d'oeuvre. Cependant, la mise en scène inventive des frères Coen est époustouflante, la caméra s'enfonce dans les orifices avec voyeurisme et multiplie les énormes plans d'un rythme et d'une façon qui hypnotisent le spectateur. Le scénario se divise audacieusement en deux élaborations totalement différentes, d'un côté une caricature poilante des nababs de l'industrie du cinéma, de l'autre une histoire terriblement étrange et angoissante qui s'oriente vers le fantastique (avec une maitrise du suspense qu'on n'avait pas vu depuis Hitchcock) où le personnage princnipal soupçonne son voisin de chambre d'être un serial killer ou un démon. Alors, où est le problème ? La fin du film. Incomplète, confuse, trop personnelle donc oubliant complètement que le spectateur aimerait avoir au moins une perche.
Décevant ! Encore une fois , les Coen font mine grise . Car encore une fois , j'ai été déçu , et encore une fois , a chaque fois , c'est la même chose : une fois un film signé Coen sont bons , d'autres non ! C'est assez lourd , ce film , les dialogues sont mal faits , puis on s'ennuie un peu , beaucoup . La 1ere heure est totalement floue , la deuxième est bien mieux , mais ça ne change rien à mon avis . Barton Flink , malgré un rôle bien huilé pour John Turturro , le film s'élance dans un brouillon film des année 90 . Les frères Coen ont beau faire des beaux films , celui ci est mauvais , et trop limite .
Encore un très très grand Cohen...L'histoire d'un écrivain torturé par l'angoisse de la "page blanche" nous plonge au plus profond des méandres les plus sombres de la création artistique. La mise en scène est parfaite, l'image sublime et les acteurs au sommet de leur art ; John Turturo, avec sa coiffure à la David Lynch, est tout simplement sublime et trouve certainement ici son meilleur rôle. Ce film est à voir et surtout à revoir !
Barton Fink est une comédie dramatique déconcertante. Les frères Coen, pour lesquels je n'ai jamais compris la vénération simiesque que certains cinéphiles leur vouent, m'ont une fois encore déçu. L'histoire d'un écrivain, vitupéré pour ses origines juives (ce leitmotiv finit par être agaçant d'ailleurs) est engagé pour écrire un scénario de catch, ce qui ne correspond pas tout à fait à ces passions. Il rencontrera une kyrielle de ratés, d'alcooliques et quand il s'amourache d'une femme abusée, celle ci sera assassinée. C'est alors que Charlie Meadows, un gros stéréotype viendra le sortir de sa situation critique en le débarassant de son cadavre, c'est alors que tout prend feu. Je n'ai pu me départir du sentiment de voir un film sans cohérence, où tout se succède de manière absurde, où les personnages n'ont d'autres aspirations que leur petit bonheur personnel. En soi, cela n'a rien de blâmable mais tous ces facteurs ne contribuent guère à développer une trame factice et menée avec des grosses ficelles. Les acteurs sont assez inégaux, pour ma part je crois que je suis invariablement allergique à John Turturro, sans parler de cet obèse insupportable qui n'a suscité que mon dégoût. Ma note est généreuse car ce film ne vau vraiment pas qu'on s'y attarde. A bon entendeur...
Dans un univers vraiment original avec des personnages spéciaux et attachants et des scènes assez symboliques, ce long métrage est plutôt réussi. L'hôtel est intriguant, étrange, le voisin louche, le protagoniste déganté, les flics peu académiques, l'employeur excentrique, etc... Cependant, tout s'éternise et on trouve parfois le temps long, beaucoup de dialogues, trop peu de bande sonore et un dénouement final qui me laisse sur ma faim, quoique bien spécial. On reconnait très bien les frères Cohen à travers ce fameux "Barton Fink" mais il manque un petit quelque chose, peut-être n'ai je pas eu le coup de coeur, mais cela n'enlève en rien le talent des deux réalisateurs-scénaristes qui parfois s'inspirent des maîtres Lynch et Kubrick. A vous de juger, bon film. 13/20.
Ah, les frères Coen ne m'ont jamais vraiment convaincus jusqu'à présent... Pas que je déteste leur cinéma, mais j'y reste assez imperméable. Et Barton Fink ne fait pas exception à la règle. Je ne sais pas quoi en penser. J'ai trouvé ça bien réalisé mais pas spécialement interessant, je ne comprends pas trop l'intérêt du film. Si la critique sur le monde de Hollywood peut être sympa, le tout ne m'a pas spécialement passioné. En tout cas ce n'est ni mon Coen favori, ni celui que j'aime le moins... mais encore une fois je reste assez imperméable à ce cinéma.
Un peu déçu par ce film des frères Coen, il ne se passe pas grand chose. Je reconnais le talent des réalisateurs mais cette histoire ne m'a pas convaincu.
Un film déconcertant, dans ce que ce terme contient de bon et de mauvais. Visuellement, il n'y a rien à redire, l'esthétique est très travaillé et parfois même d'une originalité louable ( scène où Turturro retrouve la femme morte dans son lit). Une véritable critique de l'industrie cinématographique pressurant sans relâche les équipes de tournage à dessein qu'ils travaillent sur commande et non sur ce qu'ils aimeraient faire. Tout cela tournait bien même si les prestations bouffones de l'idole de Turturro et de son employeur aurait pu être supprimées au montage tant elles sont hors de propos et caricaturales ( et évidemment c'est le gentil juif qui en est la victime... On approche de la discrimination positive). Le dénouement, quant à lui, arrive comme un cheveu sur la soupe, j'admet que je n'ai pas saisi le lien logique avec le reste du film. Au final, Barton Fink a certes des qualités mais aussi des défauts majeurs.
très moyen pour une signature des fréres Coen,les personnages ne sont pas assez tranchants,et l'histoire pas assez emballante.Seule la présence de Steve Buscemi fait plaisir
Un chef d'oeuvre tout simplement. Les frères Cohen sont ici à l'apothéose de leur art. Une mise en scène ultratravaillée laisse le spectateur perplexe, il est pris d'une sensation étrange et inexplicable. Le jeu des acteurs est parfaitement maîtrisé et nous plonge dans un univers étrange et à la foi familier. Cet univers complexe ou l'art et la folie sont de mèche dresse un portrait très original du Hollywood des années 40. Le fait que ce film soit complexe sur tout les point de vues (scénaristique, mise en scène,...) ne le rend pas accesible à tout le monde il est donc plutôt adressé à un public de cinéphiles avertis.
quel film sensationnel, c'est un chef d'oeuvre incontestable ! Les freres Cohen signent la une œuvre pleine de poésie et de sensibilité, notamment grâce au personnage central, absolument fascinant et difficile a comprendre parfois ... on s'y attache, on s'y identifie ... ce qui fait qu'on est instantanément plongé dans le film. Un personnage principal qui est scénariste, qu'est ce que j peux aimer ca, ca rend le film tellement proche de lui-même, tellement sincère ... ca ressemble a une confession, on se sent alors vraiment concerné par tout, et on parvient a trouver du charme a absolument chaque détail du film ! Et naturellement il arrive des rebondissements, des renversements de situation, comme dans la plupart des scenarii justement maitrisés ! John Turturro est vraiment génial, et John Goodman complètement délirant ! Un film vraiment superbe.
Le meilleur film des frères Coen, avec un John Turturro éblouissant. Tout au long du film on est plongé dans l'esprit tourmenté de Barton Fink, scénariste en mal d'inspiration, avec qui on découvre la folie de Los Angeles et du monde cinématographique Hollywoodien. C'est sans étonnement que ce film à reçu la palme d'or, le prix d'interprétation masculine et de la meilleure réalisation à Cannes. Culte.