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    Barton Fink
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    247 critiques spectateurs

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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Les frères Coen ont en commun avec Quentin Tarantino ce côté « geek cinéphile ». Leurs oeuvres se plaisent à rendre hommages à leurs héros, qu'il s'agisse de cinéastes reconnus ou de petis maîtres de la série B ou Z. Il leur arrive quelque fois de dépasser le stade de la citation pour proposer un long métrage se suffisant à lui-même, certes truffé de clins d'oeils, mais suffisamment digne d'intérêt pour justifier le recyclage d'idées prises à droite à gauche. Le problème, c'est quand la sauce ne prend pas, quand ils peinent à faire partager leur délire, et surtout que l'inspiration ne suit pas. « Barton Fink » est composé d'une multitude de petits détails et de bon nombre de références, et en cela il démontre un certain talent de la part des frères Coen, une relative originalité de ton, un don pour les dialogues absurdes et presques surréalistes, pour un humour décalé et constant... Mais ça ne suffit malheureusement pas à faire de « Barton Fink » autre chose qu'une simple curiosité. Oui on rigole, oui certaines scènes sont touchantes, oui l'interprétation est savoureuse... mais dans une moindre mesure. Les limites des frères Coen sont aussi visibles que leur talent, et de fait « Barton Fink », comme beaucoup de leurs films, apparaît comme un brouillon sympathique mais relativement creux. Les pitreries des excellents Turturro et Goodman ne font pas oublier la vacuité de l'ensemble, et cette Palme d'Or, sans être honteuse, confine trop à l'exercice de style pour emporter mon adhésion. S'il avait été plus brillant j'aurais été moins sévère, mais là, malgré sa qualité, je ne peux que constater une fois de plus l'écart entre sa réputation surfaite et la réalité. Il s'agit peut-être d'un des meilleurs longs métrages des Coen, mais mis à part leurs fans, je ne vois pas à qui d'autre il s'adresse. Un film moyen, ni bon ni mauvais... [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2012
    De toute la filmographie des Coen Brothers, "Barton Fink" est certainement le plus atypique du monde décalé des frangins. A sa présence au Festival de Cannes 1991, Roman Polanski lui decerna trois prix (aucun autre film n'en a reçu plus!) à savoir celui de la meilleure mise en scène, du meilleur acteur pour John Turturro et enfin la grande et convoitée Palme d'or. Pourtant, lorsque l'on mentionne "Barton Fink" en société (du moins dans mon entourage), le film divise. D'un côté, ceux qui aiment (en minorité) pour son univers décalé, sombre, son mélange de genres, et de l'autre ceux qui détestent (en suppériorité) pour son rythme lent et sa soit disant histoire qui ne mène à rien de même que pour ses dialogues très peu recherchés.
    Il semblerait que je fasse parti de la première catégorie, ceux qui aiment. Peut-être parce que j'adore le travail des frères Coen? (mis à part "True Grit" qui m'a déçu par son approche trop conventionelle, enfin, c'est une autre histoire...) Peut-être parce que j'adore John Turturro ainsi que John Goodman? La réponse se trouve dans le travail des deux cinéastes. L'atmosphère calqué est formidable et promulgue une angoisse particulière que l'on ne peut ressentir dans aucun autre film, une ambiance unique mêlant folie, comédie, drame. Jusqu'à ce que le spectateur s'identifie entièrement au héros, il ne suit plus les aventures de Barton Fink, il devient Barton Fink ou du moins il se retrouve aussi perdu que lui dans cet hôtel glauque. Mais le plus intéressant, plus que le côté imagination, c'est l'aspect social traité, ou comment un écrivain embauché par Hollywood se laisse envahir par la peur de la page blanche jusqu'à mettre au détriment de son travail une barrière à son imagination. Un point qui semble être purement personnel vis à vis des Coen. Cette peur, mélangée à une créativité scénaristique conséquente, reflète avec les intentions du producteur. Rien que cette scène fantastique ou Fink clôt son ouvrage et le présente au patron démontre un vértiable pamphlet contre les sociétés cinématographiques qui sont ruinés créativement par l'appât du gain. Plus de place pour les artistes, juste pour les businessmen.
    A cela, "Barton Fink" est un des films les plus surréalistes des Coen, mais aussi l'un de ses plus engagés, toujours avec une ferveur, une idéologie sombre qui, depuis "Sang pour sang" cohabite dans leurs longs-métrages que ce soit de façon purement humoristique ("The Big Lebowski") ou de manière cruelle ("No Country For Old Men") s'emboitant comme un puzzle, avec une logique propre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    L’interprétation de John Goodman est magistrale, mais ça ne suffit pas à combler cette histoire d'un ennui mortel, les frères Cohen ont fait beaucoup mieux
    klap2fin
    klap2fin

    17 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2012
    Honte sur moi, je n’avais pas encore vu ce film emblématique des frères Coen et j’ai récemment comblé cette lacune. Je n’en suis pas moins resté longuement dubitatif après le mot « Fin ». Certes le film est prenant, superbement réalisé avec un casting impeccable, mais pour être franc, je suis resté un bon moment sans avoir compris l’essence du film qui à mon avis ne doit pas être pris au 1er degré car chacun peut voir ce film sous un angle différent. On se trouve à la marge entre la réalité et la vision qu’en fait le personnage principal. A tort ou à raison, j’en ai conclus que ce film déroutant était une sorte de fable sur les déboires de l’inspiration à travers l’histoire d’un jeune scénariste qui se retrouve propulsé dans le monde hollywoodien et totalement muselé par un thème que lui impose son employeur, alors qu’il ignore encore vivre une histoire autant hallucinante qu’effrayante. Il m’a été difficile de me prononcer sur une note pour ce film qui selon moi reste relativement déroutant et irrationnel, mais comme je suis néanmoins resté scotché du début à la fin je n’ai pas pu me résoudre à rester dans la moyenne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2012
    Dans les années 1990, les frères Coen étaient bien plus ambitieux qu'ils ne le sont aujourd'hui, et "Barton Fink" représente totalement leur cinéma d'alors : inclassable, ne faisant partie d'aucun genre et de tous à la fois. Film noir, comédie, angoisse, drame, il y a un peu de tout ça. Même chose au niveau des thèmes du film, qui parle du cinéma, du processus d'écriture, du nazisme... entre autres. Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Voilà une question récurrente chez tous les cinéastes un peu tracassés du bulbe, et dont les frères Coen s'acquittent à la perfection. "Barton Fink" est dans leur filmographie un peu à la même place que "Mulholland Drive" dans celle de Lynch ; s'il a l'air plus accessible, il n'en contient pas moins d'énigmes et d'interprétations multiples. Enfin, le film comporte pas mal de références plaisantes, notamment aux premiers films de Polanski (par ailleurs... président du jury cannois qui a donné trois récompenses au film) : les murs suintants de "Répulsion" ou l'ambiance ironique de "Cul-de-Sac" ne sont pas loin. Hitchcock et Kubrick sont également décelables par endroits. John Turturro et John Goodman sont extraordinaires, les frères Coen au meilleur de leur forme : "Barton Fink" fait clairement partie de leur top 3 avec "Fargo" et "The Big Lebowski".
    Patricemarie
    Patricemarie

    41 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2011
    Un univers envoutant, élucubration des frères C. On en redemande. D'ailleurs les films suivants sont encore meilleurs.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    L’écrivain à succès alcoolique, son corollaire l’artiste en panne d’inspiration, le producteur-requin aux dents longues, la femme mariée, muse soumise, une chambre de bonne bizarre, un voisin très mystérieux. Tous les éléments pour faire une palme d’or diront les mauvaises langues, sauf que là, ça fonctionne à merveille. Et une Amérique suggérée mais pas physiquement envahissante. John Turturo en Marge Simpson qui sort de chez le coiffeur, au jeu expressionniste comme pas possible, campe un écrivain qui rêve d’art avec un grand A, et qui va se faire dévorer par le système. On dirait un savant fou, incompris et maladroit. Lui il est exubérant, les autres hiératiques comme des statues de cire. La mise en scène est d’une incroyable sobriété, les situations sont d’une simplicité énervante d’efficacité, chaque scène fortement symbolique, fortement charpentée, pour un résultat original, décalé, et de plus en plus surréaliste avec un final digne de Salvador Dali. Un petit poussin entouré d’ogres et qui finit par rencontrer un cygne, voilà, j’ai dévoilé le sujet du film. Honnêtement, je ne suis pas un fou du travail des frères Cohen, mais je dois avouer que là, ils m’ont bluffés.
    Fuir le dramatique au profit d’une vision intérieure, purement artistique. Surprenant et mystérieux, je dis bravo! Très beau moment de cinéma, et chef-d’œuvre récompensé comme il le mérite.
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Les Coen signent un film très,très spécial et étrange,une satire d' un Hollywood glauque,cruel et mal vu par le citoyen "moyen". Je dois avouer que même si j'ai bien aimé cette oeuvre de ces deux cinéastes que j'admire,je la trouve un peu surestimée : personnellement,je ne lui aurais pas attribué la palme d'or. Mais cela reste un bon film,à prendre au second degré.La fin avec les longs couloirs de l'hôtel (impossible de ne pas penser à Shining) qui brûlent est une scène qui restera longtemps dans nos mémoires.Barton Fink fait également penser à Eraserhead. Un bon film,mais qui ne fait pas partie des meilleurs des Coen..
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    Barton Fink me conforte dans l'idée que les Coen sont de grands cinéastes, capables de réaliser des films d'une grande richesse. La mise en scène y est admirable non pas seulement grâce aux cadrages ou divers mouvements de caméra qui restent en règle générale très bien pensés mais aussi grâce à la manière de balayer l'espace, de le peindre, de la délimiter et avec la symbolique qui en découle. La majeure partie de l'intrigue a lieu dans cet hôtel miteux, glacial, froid qui semblerait presque hanté et qui n'est pas sans rappeler l'hôtel Overlook de Shining. Comme dans le Kubrick ou la Zone dans Stalker, l'hôtel semble presque tenir ici un rôle principale. Cet endroit inquiétant donnera naissance à des craintes, des angoisses, des fantasmes chez Barton Fink, le personnage principal. Celui-ci est brillant de par son écriture et son interprétation. Ecrivain incompris en proie au doute et à la peur de la page blanche face à l'écriture contrainte d'un scénario sur un thème qu'il ne connait pas et qui ne le passionne pas. Turturro excelle dans ce rôle peu facile, ce personnage timide et réservé quand il découvre, dynamique et excentrique quand il sait de quoi il parle. La qualité des personnages est un gros point fort du film, John Goodman est génial aussi dans ce rôle très énigmatique. Mais qui est cet étrange voisin? Un honnête homme? Un meurtrier? Un démon? Une illusion? Il reste une présence à la fois réconfortante et inquiétante pour Barton Fink. A noter aussi la présence du non moins excellent Tony Shalhoub en producteur névrosé.

    Le scénario est également d'une grande finesse. Les Coen partent légèrement dans l'exagération mais ça ne donne que du crédit en faveur de la critique de Hollywood qui découle du film, Hollywood qui est toujours dans l'exagération et dans la recherche du profit financier en dépit de la véritable création artistique. Le film prend des allures de cauchemar éveillé, la dernière séquence de l'hôtel est d'ailleurs aussi hallucinante que brillante, on plonge une fois dans plus dans un univers onirique et inquiétant. Et la toute dernière scène du film tout aussi belle que symbolique ne fait que conforter cette idée de rêves, de fantasmes qui habitent le personnage principal en pleine chute mentale.
    C'est un film intelligent qui mérite un second visionnage pour en discerner toutes les richesses et subtilités. Un Coen majeur.
    Stéphane R
    Stéphane R

    31 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Il y a 20 ans ce film était un véritable OVNI dans la production cinématographique de l'époque, qui avait du mal à se réinventer. La touche "Coen(s)" (comme on dit le "ton Fink" dans le film) venait de se faire connaître. Fink est un scénariste intellectuel qui, au hasard d'un succès inattendu à Broadway, se retrouve à Hollywood avec mission de pondre un scénario pour un film de catch de série B. La rencontre avec son voisin de chambre, un écrivain célèbre mais raté, sa secrétaire/maitresse va bouleverser radicalement sa vie. L'atmosphère est unique, certaines scènes hilarantes, le reste lugubre. Un petit bijou, même pas vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Métaphore sur la Shoah avec des personnages inspirés de la réalité. Glaçante histoire que celle de cet artiste Juif new yorkais qui ne parvient pas à écrire une banale histoire de catch pendant que le fascisme ravage l'Europe et commet l’innommable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    drôle de film aussi etrange qu'étonnant qui est à l'image de l'univers si particulier des frères cohen.Sérieux s'abstenir.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2011
    Un film qui à obtenu le prix de la mise en scène du festival de Canne en 1991.

    Un auteur timide ayant eu du succès à New york est immédiatement employés par Hollywood pour écrire un scénario de film sur le catch

    Barton fink critique hollywood.

    Un style atypique, des scènes glauques, mais pour moi les frangins on fait largement mieux depuis.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Le film est réussi, mais je ne suis décidément pas très fan de l’esthétique des frères Coen. Comme ceux de Jim Jarmusch, par exemple, leurs films sont de très beaux objets, remarquablement conçus, des mécaniques de précision intellectuellement brillantes, où rien n’est laissé au hasard. Dans le cas de "Barton Fink", il y a d’excellents acteurs, impeccablement dirigés, une bonne dose d’humour (génial personnage du producteur juif incarné par Michael Lerner), une réflexion originale sur le métier d’auteur, la quasi-schizophrénie et les états limites auxquels il peut mener. Tout ça est très bien, mais ça fait tellement fabriqué que, personnellement, je me sens très en dehors du film, peu concerné par ce qu’il raconte, et au final peu marqué par son souvenir. Je conçois néanmoins qu’on puisse adorer…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    Je sais pas trop quoi en dire à part que c'est une très belle étrangeté sur le complexe de la page blanche. On trouve dans le film tout ce qui fait le charme des Coen, entre l'absurdité de certaines situations cocasses, le ton léger sur un univers très sombre où tous les personnages sont aussi perdus qu'attachants. Barton Fink est de ces films qu'on aime à 100% si jamais on est ne serait ce qu'un peu concerné par le sujet ou qu'on détestera si jamais le thème ne nous atteint pas. C'est une fable d'humour noir et une critique des studios hollywoodiens, un grand film sur la création d'un nanard, à la fois fascinant et lourd, on se sent prisonnier avec Barton de sa chambre d’hôtel, de sa mégalomanie et folie croissante jusqu'à (spoil) se sentir aussi perdu que lui au final. A voir et à savourer ou à détester.
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