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surfnblue
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2,0
Publiée le 7 avril 2013
Autant j'aime bien les films des frères Coen, autant je me suis ennuyé grave dans ce dernier au point que je n'ai pas pu le terminer. Est-ce que cela explique toutes ces nominations ? Les critiques et cinéphiles ont-ils vu ce qui est invisible aux simples spectateurs que nous sommes ? Peut-être, mais n'ayant pas réussi à aller jusqu'au bout la première fois, je laisse à plus "brillant" que moi le soin de donner à ce film plus d'étoiles. 2, c'est déjà bien et presque trop.
Un film étrange et décalé, très moyen pour une signature des frères Coen. Héros terne, torturé, désabusé, hôtel miteux, décors irréels, personnages déséquilibrés, scènes subliminales à la Lynch… la mise en scène ne parvient pas à susciter de l’intérêt et à donner du rythme à la réalisation qui s’avère alors ennuyeuse. Satire de l’industrie hollywoodienne des années 1940, d’un monde où la culture de masse est la norme, "Barton Fink" est un film ovni, trop artificiel et caricatural, qui manque de force et d’intensité !
Ce qui était construit comme une respiration dans l’écriture chaotique de Miller’s Crossing s’est trouvé être Barton Fink, une comédie noire métafilmique des frères Coen.
Ce qui devait être un petit film sans réelle ambition devint un des films les plus importants de la filmographie des frères Coen, plongée dans l’esprit dérangé d’un scénariste sans inspiration. Afin de faire transparaître l’angoisse constante de Barton Fink, le décor principal du film, une chambre d’hôtel, est travaillé afin d’être un véritable endroit de film d’horreur où le papier peint est mal collé et où grouillent des moustiques qui empêchent notre héros, interprété par un récompensé à juste titre John Turturro, de dormir et de réfléchir. Il y rencontre alors son voisin, joué par le toujours affable John Goodman, même quand il joue un taré inquiétant, mais amical. On en vient presque à regretter quand l’histoire se met en place et que les Coen y incorporent des relents de film noir. Cependant, ceci ne ralentit pas le film et lui donne un intérêt pas désagréable, avant d’être entraîné dans un final flamboyant où les seconds rôles y trouvent chacun leur moment de bravoure. On citera avec insistance les performances des deux inspecteurs, Richard Portnow et Christopher Murney, parfaits, Tony Shalhoub excellent et l’apparition rafraîchissante en début de film du toujours génial Steve Buscemi en groom atypique, à l’image du film. Les dialogues sont particulièrement bien troussés et la mise en scène virtuose.
Barton Fink fait partie de ces Palmes d’Or jubilatoires, qui mettront tout le monde d’accord (ou presque), grâce au soin incroyable porté à tous les éléments qui constituent ce grand film. A voir absolument.
Un très bon Coen avec l'un des meilleurs acteurs des années 80, John Turturro.Un film simple bourré de scènes tenant des dialogues mythiques dans des situations extravagantes, la réalisation est, comme souvent, originale.Toujours un plaisir!
Un film maitrisé de mains de maitre par les frères Coen, un de plus me direz vous. Oui mais celui là est certainement le plus difficile d'accès. En tout cas, j'ai le sentiment désagréable d'être passé à côté de tout un tas de choses. Film sur la symbolique. Difficile à suivre, parfait pour la critique. Je resterai assis sur mon rocher battu par les vagues en regardant the big lebowsky (en VO!).
Grande déception que ce Barton Fink. Je dirais que le film est une sorte de laboratoire expérimental dans lequel les frères Coen ont tâté l'humour noir du bout des doigts. Je ne conteste pas la satire de l'industrie hollywoodienne mais cela reste primaire et sans intérêt en ce qui me concerne. Heureusement, leur style a évolué au fil des ans et permis de nombreux moments croustillants dans bien d'autres films.
Comme toujours avec les frères Coen, on est assuré d'une certaine qualité en matière de réalisation et d'esthétique. Le succès inédit rencontré à Cannes tient certainement au thème abordé, celui de la création au cinéma et à Hollywood, dénonçant les productions industrielles réchauffées. John Turturo est vraiment impeccable, et nous communique bien son angoisse. La relation avec son voisin de chambre et savoureuse, les meilleurs moments du film pour moi, qui perd un peu en rythme au fil des deux heures. Sauf à être du milieu et de comprendre les petites références à des personnages du monde de la production, les séquences où Barton est dans la position d'un artiste incompris face à cette industrie finissent par laser. Un bon film .ela dit, mais je m'attendais à mieux du film le plus récompensé de l'histoire de Cannes
La palme d'or des frères Coen (obtenue en 1991) est leur film le moins accessible mais en aucun cas le moins réussi. "Barton Fink"est une belle réflexion sur le processus de création.
L'histoire d'un humble auteur new-yorkais venu s'aventurer à Los Angeles pour entrer dans le monde du cinéma hollywoodien. Installé dans un hôtel miteux et effrayant, Barton Fink va faire l'étrange rencontre de son double satanique. Fink est un homme perdu qui se confronte à des réalités invraisemblables, une unique lueur de bonheur grâce à un cadre, une amitié naissante avec un John Goodman alimentant le contraste entre le bien et le mal... Barton peine à trouver de l'imagination pour son scénario tellement sa vie est vide et simple...jusqu'au moment où tout bascule, et la question se pose alors : est-ce un rêve ? ou un changement radical arrivé au bon moment ? Bref, quoi qu'il en soit, l'acteur principal (John Turturro) nous invite dans son monde avec talent, où l'impression laissée est celle d'assister à un film dirigé par Barton Fink, ou plutôt son subconscient en nous présentant des personnages inventés volontairement par ce héros. Une magnifique écriture pour une palme d'or méritée. Bravo aux frères Coen pour leur humour habituel et leur réalisation en béton.
(...) en prenant à ce point plaisir à filmer, raconter, prendre des libertés avec l’uniformité d’un registre, ils jouent ouvertement avec ce que leur virtuosité peut avoir d’arbitraire, de contre-nature, voire de délirant. Dans leur filmographie ultérieure, une telle franchise dans leur rapport avec leur cinéma nous manquera. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-comedie/critique-barton-fink/
Je l'ai vu grace à la reprogrammation au Champo , je suis candidate pour le revoir s'il le repasse pour moi tout y est , y compris l'humour,pour le classer en chef d'oeuvre de référence!!!
Un huit clos bien écrit , mais ennuyant. L acteur principal joue trop à mon goût de manière théâtrale. Dénouement bâclé, mais les dialogues sont tous très bon, comme l ensemble du casting, comme souvent chez les Cohen.