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Votre avis sur Barton Fink ?
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Pour moi le meilleur film de frère cohen. Au début je m'attendais à un film un peu ennuyeux, mais au final ce fut une très bonne surprise.
autre chef d'oeuvre des frères Coen, cette comédie est très noire mais jubilatoire, d'autant plus que les deux acteurs principaux, John Turturro et John Goodman (des habitués chez les Coen) sont géniaux.
Magnifique, splendide, drôle, frères Coen, charlotte aux fraises.
Un excellent film des frères Coen. John Turturro est tout simplement génial et charismatique face à un John Goodman étrange et inquiétant, le producteur (joué par Michael Lerner) est lui aussi excellent et bien marrant. Tout est maîtrisé de bout en bout et il n'y a aucun moment de faiblesse, franchement un film à voir.
Le premier risque que court un virtuose est que parfois il sait qu'il en est un. Alors quand ils sont deux...Une grande mise en scène doit parfois savoir se faire oublier, et tout le problème du film est là : nous sommes admiratifs devant tant de trouvailles, tant de maîtrise (le montage), tant de savoir faire mais nous n'oublions que trop rarement que nous sommes face à un écran. Les Coen donnent ici beaucoup dans le démonstratif, tels certains ténors ajoutant des contre ut non écrits dans des airs où ils seraient divins s'ils savaient rester sobres. Les belles idées foisonnent, oui, mais parfois deviennent redondantes (le couloir, les cadrages en plongée, le rapport homme/machine, le confinement, bref tout ce qui écrase Barton, en opposition aux bureaux de production aérés, à la scène de la piscine, à la scène finale...), et certains choix sont peu judicieux (en particulier le grotesque freudien à deux dollars de la chute dans le tuyau du lavabo, alors qu'ils ont la pudeur de ne pas nous montrer l'étreinte avec Audrey...). Palme d'or et prix de la mise en scène à Cannes ? Plus rien de ce qui vient de la croisette ne m'étonne. Mais qui aime bien châtie bien, quand on sait quels sommets ils atteindront par la suite (avec "Fargo" et "No country..." surtout).
Un qui n'a pas volé son prix, c'est bien John Turturro, époustouflant dans la tenue d'un personnage extrêmement complexe à rendre, passant du mutisme à l'exaltation dans une même scène avec un naturel confondant. Merveilleux John Goodman et d'une manière générale excellente distribution. Coup de chapeau aussi au directeur photo, et au chef décorateur, qui "humanisent" un peu la trop belle mécanique ostentatoire des frangins.
Mais la suite a montré ce qu'ils pouvaient offrir...
Un qui n'a pas volé son prix, c'est bien John Turturro, époustouflant dans la tenue d'un personnage extrêmement complexe à rendre, passant du mutisme à l'exaltation dans une même scène avec un naturel confondant. Merveilleux John Goodman et d'une manière générale excellente distribution. Coup de chapeau aussi au directeur photo, et au chef décorateur, qui "humanisent" un peu la trop belle mécanique ostentatoire des frangins.
Mais la suite a montré ce qu'ils pouvaient offrir...
Pour ma part je ne considères pas Barton Fink comme un des tout meilleurs films des frères Coen,mais il reste très bon, des personnages géniaux (John Goodman est tout simplement énorme), une histoire qui part en vrille avec un très bon scénario, pas indispensable mais excellent car on rigole beaucoup et on ne s'ennuie pas.
Malgré l'évidente maîtrise cinématographique des réalisateurs, je suis resté très hermétique quant au sujet et au scénario. Quant aux acteurs, ils sont honnêtes mais ne m'ont pas transportés non plus. Au final, une œuvre ambitieuse mais hautement soporifique.
Il n'y a pas grand chose à dire sur Barton Fink, tant l'œuvre est maitrisée par le talentueux duo des frères Coen. Si Barton Fink, le personnage est en manque d'inspiration pour son scénario, les Coen, quant à eux nous livrent une belle comédie grinçante. Ils tiennent leur film du début à la fin d'une main de maître, avec l'aide d'acteurs qui incarnent leur personnages avec une rare justesse. Rajoutons à cela une réalisation et une image qui sont devenus leur marque de fabrique, et qui nous font glisser des grains de la feuille de papier sur laquelle viennent s'abattre les lettres tapées à la machine, aux murs délabrés de la chambre d'hôtel ou encore au couloir infini où vient tous les jours passer Chet, le réceptionniste (joué par le génial Steve Buscemi) en quête de chaussures à cirer. L'oppression et la détresse du personnage incarné par John Turturro est réelle, on la ressent tout au long du film dans ses allées et venues dans sa chambre ou dans ses rencontres avec les gens du studio, excepté dans ses confessions et discussions avec son seul ami, Charlie (John Goodman) ou lorsqu'il se plonge dans le cadre représentant une femme à la plage, son seul moyen de s'évader. En bref, une palme d'or et des pris largement mérités pour ce chef-d'œuvre des frères Coen.
Magnifique. La mise en scène des Coen est vraiment une merveille, tout est millimétré, c'est du grand art.
John Turturo est tout simplement très bon. Le scénario, même si au premier abord ne parait pas génial, devient très bon avec cette mise en scène et le côté réflexion.
Par contre le côté un peu trop surréaliste de la fin m'empêche de mettre 5 étoiles, trop de Coen tue le Coen.
John Turturo est tout simplement très bon. Le scénario, même si au premier abord ne parait pas génial, devient très bon avec cette mise en scène et le côté réflexion.
Par contre le côté un peu trop surréaliste de la fin m'empêche de mettre 5 étoiles, trop de Coen tue le Coen.
Film phare des frères Coen dont l'intelligence est frappante et l'exigence envers le spectateur forte. Mise en scène au millimètre et utilisation parfaite des sons, décors et mouvements de caméra pour instiler son ambiance particulière. Descente aux enfers (au sens propre à la fin du film) d'un auteur de Broadway en vogue qui va se heurter de plein fouet au délire hollywoodien. Les frères dépeignent leur héros avec une ironie tendre, voulant fondé un nouveau théâtre prenant l'homme de la rue comme sujet, il ne prend jamais la peine d'écouter ses interlocuteurs, trop occupé qu'il est à monologuer sur son art et persuadé qu'une grande oeuvre ne peut naître que dans la souffrance. Le film commence sur un mode classique mais introduit peu à peu des éléments fantastiques qui insufflent un certain malaise et un sentiment d'angoisse grandissant, notament par le comportement et les révèlations successives sur l'affable voisin de Fink. La décrépitude progressive de la chambre de Barton Fink semble ainsi un écho à la dégradation de sa spyché et les décors semblent être une perception déformée de la réalité par le personnage, comme un fruit de ses angoisses.
Une extraordinaire comédie noire bien amère des frères Coen sur la face caché du cinéma et de ses scénaristes finalement souvent en manque d'idée.L'histoire est noire,jubilatoire et étrange,la mise en scène est magistralement noire,John Turturro est remarquable et signe ici sa meilleure performance,la composition de Carter Burwell est très bonne,les dialogues et l'humour sont incroyablements Coenien,la photographie est sublime et les décors sont géniaux.Palme d'or à Cannes.Chapeau les Coen ! Un petit chef-d'oeuvre.
Pour moi, mais ce n'est que moi, le meilleur film des Cohen. Symbolique, intellectuel, drôle parfois (scène du bal et danse loufoque), cruel aussi, émouvant, presque culte. Ce film retrace bien l'époque du Hollywood des années 30. Cependant, la reconstitution s'arrête bien tôt pour laisser place à l'humour décadent des Cohen, et le fil rouge devient la bataille entre succès populaire et élite intellectuelle. Derrière cette bataille, Barton mène un combat intérieur avec des questionnements très existentiels puisqu'il remet en cause toute son œuvre, il craint de ne pouvoir créer que pour le théâtre et que son talent reste cantonné à cet art alors que le cinéma n'est peut-être tout simplement pas fait pour lui. A tel point qu'il va demander de l'aide à un écrivain encore plus névrosé que lui et dont la femme ne fait que troubler ses songes. Le symbolisme et le fantastique (dans les scènes finales) sont bien présents comme dans tout bon Cohen ('Arizona', 'Fargo', 'Lebowski'). Les caricatures hollywoodiennes, Michael Lerner et Tony Shalhoub en tête, sont écrasantes pour l'auteur fragile qu'est Barton Fink mais on retient surtout que John Turturo est immense, aidé par un John Goodman en pleine forme. Steve Buscemi complète l'affiche dans un rôle à la 'Four rooms' (Tim Roth). Encore une fois, un scénario recherché, une ambiance tout à fait Cohen tirant vers le surréalisme et même le fantastique, une reconstitution impressionnante, une BO qui accompagne bien le propos... Le meilleur Cohen, à ne pas prendre au premier degré!
Un film à l'atmosphère dérangeante, un peu lynchienne, avec des acteurs excellents. La mise en scène est vraiment travaillée et l'histoire se suit avec plaisir. La scène de fin avec John Goodman dans le couloir de l'hotêl en feu est géante et biblique. Evidemment John Turturro campe un très bon écrivain à la dérive, en panne d'inspiration, qui résiste à se trahir. Malgré cela au vue des nombreuses critiques je pense qu'il est largement sur-estimé, il y a un peu trop de longueurs et le mélange drame/humour peut ne pas toujours fonctionner. Mais c'est vrai que l'absurde est au paroxysme, on ne doit pas tout prendre au sérieux mais comme une longue blague qui fonctionne.
Un film lent mais plutôt réussi dans sa totalité, avec une étrangeté latente teintée de beauté et d'originalité. Avec un Jonh turturo performant et un goodman étincelant, qui est normalement habitué à des rôles moins complexes comme dans "le petit monde des borrowers", ici on a une panoplie de personnages intéressants et impressionnants. Beaucoup d'étrangeté.
Grandiose . Barton fink symbolise toute l'originalité des coen, dans cette histoire rocambolesque mêlant habilement les genres.
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