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Louis
11 critiques
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1,5
Publiée le 17 décembre 2024
Bon... que dire du Parrain 3 ? Si les deux premiers volets étaient des chefs-d'œuvre absolus, cette suite, en revanche, est une vraie déception. Comparé aux deux premiers, ce troisième volet semble bien fade, presque hors de propos.
L’histoire, centrée sur le déclin de Michael Corleone, donne l’impression de tourner en rond. Elle ne mène nulle part, et malgré quelques moments intéressants, le scénario manque cruellement de souffle. Pire encore, le thème de la religion, omniprésent, semble forcé et inutile, alourdissant inutilement une intrigue déjà bancale.
Certes, la fin n’est pas catastrophique. Elle offre une conclusion correcte au parcours de Michael, mais sans être mémorable. Elle manque d’émotion et de puissance pour réellement marquer les esprits.
En bref, Le Parrain 3 est une suite qui n’aurait jamais dû voir le jour. Il ternit l’aura de cette saga et laisse un goût amer. Une déception majeure, surtout pour les fans des deux premiers films.
Dernier film de la trilogie du Parrain que je découvre. Je précise que j'ai vu la Director's Cut sortie il y a quelques années. Des années après le deuxième film, on y suit un Michael Corleone plus vieux, confronté à ses regrets vis à vis de toutes les actions qui l'ont menées au sommet. C'est clairement le plus faible des trois films, et ce pour principalement 2 raisons : tout d'abord l'acting de certains personnages qui n'est pas au niveau. Notamment on peut parler de la prestation de Sofia Coppola qui joue ici la fille de Michael. Bon... on dirait juste qu'elle a clairement eu le rôle grâce à son père, qui d'ailleurs l'avait deja fait apparaître dans les deux premiers films (en tant que bébé de Connie dans le 1e puis petite fille immigrant aux US dans le 2e). Sauf que là elle à un vrai rôle, et je suis désolé mais elle ne joue pas bien du tout. Même les autres comme Andy Garcia ne sont pas impressionnants. Le second problème c'est une intrigue peu compréhensible t bancale. On a une sorte de complot impliquant le Vatican et la mafia que j'ai eu du mal a bien comprendre, et une romance assez basique entre Vincent et sa cousine Mary. D'ailleurs cet aspect là, qu'ils soient cousins, est assez peu évoqué. Michael est plus embêté par le danger que représente Vincent dû à son implication dans les activités de la Famille, par contre que se soit son neveu qui couche avec sa fille ça le choque pas tant que ça ? À par ces défauts la film reste correct dans l'ensemble. Le dernier acte est assez ben rythmé et il n'y a rien de vraiment nul en soit.spoiler: spoiler:
Que dire, c'était tout bonnement passionnant. Et je vais choquer mais c'est mon opus préféré. Le traitement de Michael Corleone est tellement intéressant voir même bouleversant par moment. Le récit est tout aussi passionnant à suivre et les enjeux te tiennent en haleine. La mise en scène belle et la lumière aussi. Les nouveaux personnages super bien écrit et Al Pacino est divinement excellent. Un final totalement réussi qui a su me convaincre. Et la scène finale : un bijou.
Forcément déçu de ce troisième acte… Le Parrain 2 a été une si grosse claque pour moi ! Le film en lui-même est cependant bon, et Al Pacino, s’il n’est pas au top de sa forme, nous livre une scène d’anthologie en fin de film
Suite injustement dépréciée de la fameuse trilogie. Nettement au-dessus de la 2e partie, l'action est plus resserrée, l'histoire, plus intéressante, mettant de l'avant les ambiguïtés du personnage principal, spoiler: cherchant désespérément à se sortir d'une vie qui ressemble à un piège implacable, qui le mènera au drame final.
Une belle fin, dans la continuité de ce que nous a proposé Coppola tout au long du Parrain. Les acteurs sont dans leurs rôles et se les ont réellement appropriés. Un bon film pour clôturer cette saga !
Eh bah honnêtement j’ai beaucoup aimé ce dernier volume, même si oui il est inférieur à ses grands frères, notamment dans son récit et ses personnages, ils sont clairement pas aussi marquants, puis la relation amoureuse de Vincent - Mary… Bon voila. Mais à côté y’a du très très bon, toujours aussi parfait mon cher Al Pacino, il crève encore l’écran comme si c’était inné d’être Michael Corleone, avec la BO où mon amour pour elle grandit à chaque volume, et toujours une mise en scène de maître, avec une photographie mémorable, cette trilogie est une des meilleures du 7ème art, de bien loin.
Coda. Une conclusion certes moins bonne que les deux premiers actes. La mise en scène est sobre, les dialogues sont longs, mais le scénario, le montage et la composition esthétique des plans nous tiennent accrochés encore et toujours. Coppola conclut la trilogie de manière froide et réaliste, dans un minimalisme complet. On regrettera peut-être d'ailleurs un montage un peu trop expéditif mais un final efficace. En bref, une troisième oeuvre qui conclut cette trilogie en mettant en lumière un conflit de générations, de racheter ses erreurs passées et de l'imminence de la mort.
«spoiler: Quand ils viendront, ils s'attaqueront à ce que tu aimes. »
La conclusion de la trilogie du Parrain s'ouvre sur spoiler: les vestiges de la résidence Corleone au Nevada. Avant de retourner à New York, là où tout a commencé pour le jeune Vito Andolini Corleone en 1901 .
A la fin des années 1970, Michael Corleone, toujours incarné à la perfection par Al Pacino, spoiler: met tout en œuvre pour légaliser les affaires familiales et se réconcilier avec Kate (Diane Keaton) et leurs deux enfants adultes, Anthony (Franc D'Ambrosio) et Mary (Sofia Coppola) .
En tentant spoiler: d'assainir la structure de ses investissements, Michael Corleone se rend compte à quel point la haute finance et le Vatican sont impliqués dans un monde souterrain dont il tente de s'échapper .
La quête de spoiler: rédemption de Michael – même s'il se considère au-delà de la rédemption pour les péchés de son passé – dérange ceux qui profitent du crime, de New York à la Sicile et du Vatican à la Suisse .
Même si spoiler: Michael apprend enfin de la sagesse de son père en essayant de cesser d'avoir des ennemis, ces gens impitoyables n'ont pas développé sa sensibilité éthique et juridique, et cherchent à l'abattre avec tous les anciens Dons de New York et du New Jersey encore en vie .
C'est alors que spoiler: son neveu Vincent (Andy Garcia), fils de Sonny, entre en jeu et est intronisé « Don Corleone » avec ces paroles de sagesse de son oncle : « Ne déteste jamais tes ennemis. Cela affecte ton jugement. »
Michael spoiler: se retrouve enfin avec Kate et leurs enfants en Sicile, et retourne au village de Corleone. Anthony lui demande alors pourquoi un si beau pays a une histoire et des coutumes si violentes .
Le film se termine avec spoiler: les débuts d'Anthony à l'Opéra de Palerme, devant sa famille, dont sa tante Connie (Talia Shire) qui a toujours soutenu son frère au cours des deux dernières décennies, dans une scène épique magistralement tournée et montée qui conclut la trilogie.
Avec les mêmes équipes artistiques et techniques de base, Francis Ford Coppola a créé trois chefs-d'œuvre, mais ce troisième volet n'est pas apprécié à sa juste valeur comme les deux premiers films. Allez comprendre !
Certes ce troisième opus est le moins réussi de la saga mais il conclue de manière intelligente l’histoire de Michael (Al Pacino) qui retourne en Sicile trente ans après le premier film. L’intelligence de Puzzo et de Coppola est de toujours inclure leur histoire dans l’Histoire (ici la mort surprise du jeune Pape Jean-Paul 1). Al Pacino trouve en Andy Garcia un digne successeur mais prouve qu’il est encore le Maître dans cette dernière scène sur les marches de l’opéra où l’on croit l’entendre hurler sa douleur alors que longtemps pas un son ne sort de sa gorge.
Cette 3ème partie termine la saga du Parrain de la plus belle des manières après une deuxième un peu en retrait selon moi. Ici l'histoire est beaucoup plus limpide, Michael Corleone est beaucoup moins monolithique. Le scénario intègre habilement la théorie du complot autour de la mort du pape Jean-Paul 1er, les scandales financiers de la banque du Vatican, ce qui permet de trouver des axes de développement de l'histoire qui évite la redite des simples luttes familiales. Mais bien que le film soit d'une durée un peu plus resserrée ('seulement' 2h40), on n'évite pas certaines longueurs avant le final intense, mémorable et émouvant.
Contrairement à beaucoup j'ai bien aimé l'interprétation de Sofia Coppola. Garcia donne également de fort belle manière la réplique à Pacino. L'histoire est bien faite et le final en Sicile est tout simplement superbe. De l'intrigue jusqu'au bout. Un dénouement final qui ne laisse pas de marbre. Les seconds rôles, comme dans les précédents, sont bons et donnent de l'épaisseur au tout.
Mais quel film !!! Merci M. COPPOLA, j'ai toujours le plaisir à le revoir et me lasse jamais de Connie (Constanzia) Corleone, reprendre la main de la famille le temps que Michaël retrouve la santé.