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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mai 2017
Il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie ce film, dans lequel on suit avec intérêt le dernier acte du destin de la famille Corleone, intimement mêlée à l’histoire de l’Amérique au XXème siècle. Cette famille est le miroir des logiques brutales qui sont à l’œuvre dans la société. On suit les bonheurs et les malheurs (surtout les malheurs) de ce clan, mais on suit en particulier le parcours de Michael Corleone, joué par l’excellent Al Pacino, personnage tragique par excellence, qu’on croirait sorti d’une pièce de Shakespeare. Son parcours est celui d’un homme qui n’a pas réussi à échapper à son milieu d’origine, à cette famille criminelle dont il vomissait les pratiques. Les autres personnages sont tous très travaillés, on assiste à une véritable galerie de portraits, de trognes. L’aspect dramatique est nourri par le passage de témoin entre deux générations. Car en effet, le passage du temps est un thème qui nourrit toute la trilogie. Au final on a un film long mais équilibré, on n’a pas affaire à un grand film malade qui pète plus haut que son derrière. Car on revient de loin, Coppola dut batailler avec les producteurs afin d’imposer sa vision de l'histoire, adaptée du roman homonyme à succès de Mario Puzo, qui participa au scénario. Le résultat ? Un triomphe commercial, qui rapporta des millions de dollars. A la vision de ce film, on peut dire que Coppola n’a pas volé ce succès, car on en ressort ébloui au vu de sa profondeur et de sa richesse dramatique. Et quelle musique ! Vous pouvez lire ma critique complète (illustrée et accompagnée d’extraits) de la trilogie Le Parrain ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur mon blog : 7emeart.wordpress
Ultime épisode de la trilogie, Le parrain 3 a été tourné 16 ans après la deuxième partie. On y retrouve Michael Corleone cheveux grisonnants et toute sa famille dont les membres ont bien grandi eux-aussi. Beaucoup plus sensible et nostalgique, faisant de nombreuses références aux films précédents, ce volet revient sur les regrets éprouvés par le père de la famille quant à son passé criminel, mais aussi sur les liens troubles existant entre l'Église et la mafia, en s'inspirant du scandale de la Banco Ambrosiano. Toutes les séquences finales, mises en scène à la façon d'un opéra tragique, sont remarquables de maîtrise.
Le parrain trois termine la saga du parrain un film tournée dix huit ans après le premier la fin d'une belle série un chef d'oeuvre de l'humanité. L'histoire d'une famille de mafieux rattrapé par leur passé.
Superbe conclusion de la saga mafieuse que l'on pourrait résumer par "le crime ne paie pas" ou bien par "le crime tue", car comme de coutume, la voie de la facilité, la voie de l'assassinat et du nettoyage par le vide n'arrange pas les choses... bien au contraire mais ainsi va la violence de ces gens-là...
Cette observation, cette évidence, presque une tautologie -non que dis-je, une lapalissade- m'est venue à l'esprit à la fin de ce Parrain troisième du nom, une fin assurément dramatique digne d'une histoire à la sicilienne dans laquelle de vendetta en vendetta, tout le monde finit par s'entretuer alors que les prétendus marionnettistes tombent dans la toile de ceux qu'ils croyaient manipuler.
Ainsi, Michael Corleone le mafioso en quête de rédemption qui tente une opération "mains propres" afin de tirer un trait sur son passé et comme -si souvent- afin d'assurer l'avenir de sa et de "la" famille se retrouve encore une fois pris dans l'engrenage infernal de Cosa Nostra.
Conclusion édifiante et touchante mais sans complaisance, ce dernier Parrain est un véritable accomplissement pour Al Pacino qui a gagné en maturité et en expérience et délivre ici une extraordinaire prestation. Le jeune poulain, Andy Garcia, s'avère à la hauteur, ce qui n'est pas rien même si on sait déjà qu'il s'agit d'un acteur très estimable en règle générale. Quant à Eli Wallach en vieux grigou retors, que dire sinon que ce monstre sacré tire encore davantage le film vers le haut !
Moins long (tout de même !) que les deux précédents -mais un peu long quand même- Le Parrain 3 est toujours d'une ambiance inimitable faite de réunions de pontes duplices et de rencontres discrètes où l'on fomente les prochains meurtres comme l'on avance ses pièces sur l'échiquier du double jeu et de la fourberie.
C'est aussi bien évidemment un lourd passif familial -et sentimental- dont même un Don -ou certain Don- peut éprouver quelque remords et regret. Contrairement au Parrain 2, le scénario reste assez clair et suffisamment développé pour qu'on en suive les tenants et aboutissants sans migraine, alors que chacun tire les ficelles en coulisses.
Quasiment un sans-faute donc pour le grand final et le meilleur opus de la saga.
Clairement le moins bon film de la trilogie, mais qui permet tout de même une belle conclusion à la saga. Al Pacino est toujours aussi impressionnant. Il porte la saga autant qu'elle l'a porté. Diane Keaton est elle aussi tout en subtilité. Andy Garcia (acteur au début de sa carrière à la sortie du film), s'avère un acteur très prometteur. Talia Shire est très bien dans son rôle. Et puis, il y a Sofia Coppola, qui elle est clairement en-dessous du niveau de ces acteurs. La thème musical du parrain est toujours aussi sublime. Quelques scènes sont magistrales. La morale du film est forte. Comme pour les autres volets, le film a une certaine tendance à tirer sur la longueur. Le film s'achève de manière grandiose.
On sent le travail pour solidifier le récit (par rapport au 2, en-dessous) et c'est payant. Cette fois Michael est (presque) parfaitement rangé et traite même avec le Vatican...mais finalement faire des affaires du côté légal n'est pas tellement plus sûr que côté gangster. Le casting a bien mûri et on bénéficie d'un Al Pacino au sommet de sa carrière (et de l'arrivée d'Andy Garcia).
Nous ne retrouvons pas la même atmosphère qui nous régalait dans les deux premières parties. C'est crédible et logique, pas la même époque. 20 années font ce que la famille n'est plus ce qu'elle à été. Le scénario est intelligent, Micheal Corleone n'est presque plus dans "le banditisme", il est maintenant au delà, fréquentant la sphère politique et religieuse (mettant en scène le Vatican et ses accointances historiques avec la mafia), il cherche la rédemption, rongé par la mort de son frère Fredo. Les petits enfants de Vito suivent leurs voies respectives et le personnage de Connie prend de l'épaisseur, elle se rapproche des affaires et de son frère. avec une fin déchirante et magistrale, cette 3e partie est un chef d'oeuvre
Nous ne retrouvons pas la même atmosphère qui nous régalait dans les deux premières partie. C'est crédible et logique, pas la même époque. 20 années font ce que la famille n'est plus ce qu'elle à été. Le scénario est d'une grande intelligence, Micheal Corléonne n'est presque plus dans "le banditisme", il est maintenant au delà, fréquentant la sphère politique et religieuse (mettant en scène le Vatican et ses accointances historiques avec la mafia), il cherche la rédemption, rongé par la mort de son frère Fredo. Les petits enfants de Vito suivent leurs voies respectives et le personnage de Connie prend de l'épaisseur, elle se rapproche des affaires et de son frère. avec une fin déchirante et magistrale, cette 3e partie est un chef d'oeuvre.
Coppola passe derrière la caméra pour la troisième et dernière fois pour raconter le destin de la famille Corleone. Michael est devenu vieux et ne veut plus faire d'actes illégaux ni verser le sang. Mais un tueur peut-il vraiment changer ou l'instinct est-il plus fort que tout ? La réalisation de ce troisième volet est plus calme mais reste toujours aussi soignée et prenante. On a du mal à décrocher son regard de l'écran. Le scénario reprend les grands thèmes des deux premiers films pour notre plus grand plaisir mais il n'apporte rien de nouveau : il s'agit de la succession du parrain, et on a donc l'impression de revoir le premier film en changeant de point de vue. Les personnages et intrigues finissent par s'emmêler et l'intrigue n'est pas aussi passionnante que dans les deux premières parties. Les acteurs sont toujours aussi bons et les personnages toujours aussi riches en écriture. La photographie est très belle, mais un peu terne comparée aux films précédents. Le montage est intelligent, maîtrisé, en un mot, excellent. Comme d’habitude, les décors et les costumes sont incroyablement beaux. La musique n'est plus d'aussi bonne qualité (changement de compositeur) mais reste très agréable. Le Parrain 3e partie est un très bon film qui achève avec brio une trilogie mythique dont le premier film reste le meilleur.
Paradoxe : ce film "alimentaire" de Coppola a été un bide retentissant en France avec 355 000 entrées en salles : une misère ! Il est vrai que les trois parrains sont sortis à des années-lumière les uns des suatres, et que le soufflé est retombé ! Et pourtant, je l'ai préféré au 2 ! Beaucoup plus mûre bien que faite à la hâte, cette histoire semble bien plus crédible et en tout cas peuplée de bons sentiments ! Belles images, bon casting : Al Pacino superbe, Diane Keaton mag du lot : Sofia Coppola, qui joue faux comme ça n'est pas permis. Pour le reste, les défauts des deux premiers opus persistent : c'est interminable jusqu'à en devenir agaçant, et on meuble comme si c'était une comédie musicale, ou avec des séquences d'opéra qui n'en finissent plus ! Quant à la fin, il y avait celle du réalisateur, et celle des producteurs : laquelle a gagné ? Comme Corleone, ces trois films ont vieilli, vieilli !... willycopresto
Certains disent que "Le Parrain" est la meilleur trilogie de l'histoire du cinéma et vous savez quoi c'est gens là on bien raison !! On pourrais penser que "Le Parrain" est une simple trilogie de films de gangsters qui ne change pas les codes habituels du genre mais c'est faux !! Cette trilogie aborde plusieurs thèmes : La Mafia (Cosa Nostra) bien évidemment mais aussi la famille, la religion, l’immigration Italienne du début du XXème siècles et plein d'autres thématiques... C'est en cela que réside la force de ces films !! j'aurais pu parler du premier opus ou du deuxième mais pour moi le troisième est le plus important car il clôt de manière somptueuse une saga qui était déjà parfaite. Le dernier acte du film, je parle ici de l'opéra de Palerme est tout simplement incroyable !! Cette scène est exceptionnel pour plusieurs raisons : Son rythme effréné , sa musique classique en fond qui accorde parfaitement l'action, les mouvements de caméra que seul Coppola en a le secret et sa fin tragique qui nous laisse comme un immense vide et nous émeu. Le Parrain troisième partie est un chef d'oeuvre à l'état pure composé d'acteurs grandiose telle que Al Pacino, Sofia Coppola, Andy Garcia... Pour moi la trilogie du Parrain restera dans la légende du cinéma et même si les acteurs de ces films sont pour la plupart vieillissants, les films eux non pas une ride !!
Un troisième volet raté. Après deux chef-d'oeuvre il est concevable que faire un troisièmes volet est compliqué, mais là il s'agit d'un rater, le scénario est essoufflé, le rapport avec la véritable mafia est oublié. Pour les amateurs de bons films le Parrain 3 peut-être acceptable mais n'égalera pas ces deux prédécesseurs. Pop-corn.