Culpabilité et remords. Coppola utilise les décors du Vatican et l'opéra sicilien pour réaliser une tragédie contemporaine cette fois. Celle d'un homme qui n'aura pas su s'arracher à la violence de son clan qu'il fuyait dans le premier volet. Al Pacino porte le visage de la douleur, ses scènes avec Diane Keaton sont bouleversantes. Sa quète de redemption ne l'amenera à rencontrer que des personnages plus puissants et plus corrompus encore. Jamais autant à l'aise que dans la tragédie, Coppola réalise un final grandiose, assez sous-estimé (à tort) au regard des deux premiers volets. Puissant et tragique.
Un tres bon film de Francis Ford Coppola, inférieur au premier épisode de la saga, mais largement supérieur au, un peu surestimé, second épisode... La saga se termine en beauté, avec un final éblouissant, un Al Pacino plus âgé, et dont le jeu et extraordinaire, la mise en scene est toujours aussi intéréssante, le style n'a pas disparu, ce film fait vraiment honneur a la saga. Une réussite.
Ce dernier chapitre de la saga monumentale de Coppola, achève avec brio la trilogie, plus rythmé que les deux précédents épisodes, cette partie est interprété et réalisé avec toujours autant de classe, un scénario un peu en deçà que les autres parties, mais on s'y tient, magnifique.
Un poil meilleur que le second, se rapprochant de la magnifique première partie. On aurait sans doute souhaité un Andy Garcia plus présent dans le rôle du Parrain, mais Pacino est tellement bon dans le rôle du malade vieillissant que l'on pardonne Coppola. On s'intéressera surtout aux possibles réflexions que nous amène le film : l'amour, l'argent, la vengeance, la loyauté, la franchise, etc. Une saga qui finit tragiquement bien.
16 ans après la formidable 2e partie, Francis Ford Coppola et Mario Puzzo décident de faire ce Parrain 3 à la demande de la Paramount (et et suite aux déconvenues au box-office du réalisateur).
Ayant toujours conçu le Parrain comme un diptyque, Coppola trouva rapidement la voie qu'il comptait prendre, en délaissant le milieu mafieux et s'intéresser à un Michael Corleone vieillissant.
Un temps intitulé "La Mort de Michael Corleone", cet épisode fait plus office de grand épilogue (avec forcément ces qualités et ses défauts).
Près de 20 ans après, on retrouve un Michael Corleone brisé en proie au chagrin et cherchant la rédemption.
Comme toute symphonie, ce 3e épisode qui se déroule en 1979 fait de nombreux parallèles avec le 1er et garde un œil tourné vers le passé, avec regrets et amertume (que ce soit le magasin Genco Oil ou bien les divers plans siciliens), nous montrant les tentatives de Don Corleone à se ranger, reconquérir sa famille pour sa sauver lui-même (au détriment des autres Familles).
C'est donc bien un drame personnel et familial auquel nous assistons, dans une œuvre personnelle, avec la bonne idée de traiter le Vatican comme une mafia ancestrale (en incluant le scandale de la banque Ambrosio et le décès de Jean-Paul 1er comme éléments canoniques).
Andy Garcia livre une de ses meilleures performances en Vincenzo Mancini, et Al Pacino élève réellement le tout dans ce dernier tour de piste de Michael Corleone.
Winona Ryder devait à la base interpréter le rôle de Mary,finalement revenu à Sofia Coppola elle-même(la fille du réalisateur et réalisatrice qu'on connait) pour cause de maladie. Son manque d'expérience se voit à l'écran, mais je trouve que le côté fragile et innocent de ce personnage transparait un peu plus.
Certes, l'écriture est peut-être moins fine qu'avant via des évènements qui peinent à se renouveler, ou encore une mise en scène globalement moins inspirée, mais le tout révèle réellement tout son potentiel lors de la dernière heure,tout simplement excellente et nous abreuvant d'une scène d'anthologie.
En d'autres termes, une très belle conclusion,qui clôt la saga (un 4e et denier était prévu en 99,prenant la structure du Parrain 2 pour nous montrer la jeunesse de Sonny Corleone ainsi que la vie de Vincenzo en tant que nouveau Don, mais la mort de Mario Puzzo à l'auré de l'an 2000 mit ce projet dans les limbes)
Avec ce Parrain 3, Coppola règle ses comptes, enfin, ceux de Michael, afin de finaliser en beauté l'une des meilleure trilogie de l'Histoire du Cinéma, et mettre une touche finale à l'épopée familiale des Corleone. Bien que beaucoup moins rythmé que les deux précédents ( le style est résolument différent aussi ) le film devient un Très Grand Film grâce à deux choses en particulier : sa deuxième partie, et Andy Garcia dans le rôle de sa vie. A croire qu'être Don Corleone magnifie n'importe quel acteur, Garcia n'a aucunement à rougir de passer après les monuments que sont Marlon Brando, Al Pacino et Robet de Niro, il est juste fabuleux, dans un subtil mélange entre le caractère de Vito & celui de Michael ! Le final à l'opéra ( qui n'est pas sans rappeler celui de "L'Homme qui en savait trop" d'Hitchcock ), est grandiose, et sur les marches, à la sortie, la prestation de Pacino est exemplaire, on sent toute sa douleur, sa culpabilité durant son cri silencieux, on se rend compte qu'à ce moment il fait dans sa tête un résumé de sa vie et dans ses yeux on devine un mot : Pourquoi ?
Troisieme et dernier volet de la trilogie. Dans la continuité du deuxiéme, malgré les longues années entre les deux films. Pacino est surprenant d'assurance et lui confere un statut enfin a sa hauteur. Une réussite...
Moins bon que les précédents, mais on suit sans difficultés cette nouvelle histoire. Je regrette simplement la fin que je trouve trop irréaliste : un tueur professionnel ne peut pas rater sa cible à une distance aussi proche. La tension est ceci dit encore au rendez-vous. Une troisième partie qui mérite amplement d'être visionnée.
Le dernier épisode d'une trilogie placée sous le signe de la tragédie antique et de l'opéra. Sans doute le plus puissant : le récit atteint ici une incroyable densité romanesque, le personnage de Pacino des abîmes de complexité et Coppola film le tout avec une majesté sans pareil, faisant du film une aria bouleveresante sur la culpabilté et l'impossible rédemption. Le casting est impeccable et l'image toujours aussi somptueuse. Un film incontournable, l'un des joyaux de l'oeuvre de Coppola.
Une bonne suite mais loin d'égaler les 2 précédents, on retrouve avec plaisir quelques personnages qui en ont fait une réussite avec en supplément Joe Mantegna, Andy Garcia et surtout le Tuco du bon, la brute et le truand, Eli Wallach. Un bon film.
Un 3e volet moins réussi que les précédents mais qui conclut de manière assez réussi une trilogie magique qui restera à jamais gravée dans l'histoire du cinéma.