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Starwealther
76 abonnés
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4,0
Publiée le 22 décembre 2023
Réalisé en 1990 par Francis Ford Coppola, le 3ème volet est un peu en deça de ce qui a été fait dans Le Parrain 1 et Le parrain 2. Al Pacino a pris presque 20 ans mais joue toujours aussi bien. Andy Garcia campe un cousin nommé Vincent, un être sanguinaire sans pitié et Sofia Coppola joue la fille de Michael Corleone. La toile de fond est inspiré de faits réels où le Vatican a traité avec la mafia sicilienne, mais Michael Corleone règle ses comptes comme il l'a toujours fait, rien ne l'arrête. Malgré une baisse de qualité dans cette 3ème partie, le film reste très bon et la fin Hitchockienne est sublime.
Dernier volet de la trilogie mythique qui apporte une bonne conclusion. On retrouve Michael Corleone vieux qui veut se rapprocher de sa famille , qui veut rendre ses affaires légales, mais qui inspiré toujours la peur et qui est toujours aussi puissant. Il est rongé par la culpabilité et les remords d'avoir tué son frère Freddo. Ce qui est en contradiction avec les deux premiers, où on voyait un Michael sûr de lui, impitoyable. Aussi, sa sœur Connie a plus d'importance que dans les autres, une sorte de bras droit. Andy Garcia fait son entrée en interprétant Vincent Mancini, fils illégitime de Sonny, que Michael va prendre sous son aile. On retrouve Al Pacino, moins impliqué dans le rôle, qui nous fait penser à Marlon Brando, mais il s'impose et laisse une trace en vieux parrain. Le film montre davantage un Michael prisonnier de sa solitude, et du monde qu'il a créé, qu'il ne peut pas s'en sortir, et qu'il est rongé par les regrets et les remords, comme sa relation avec Kay (Diane keaton). Inférieur aux deux autres, il demeure un film incontournable apportant une conclusion à cette trilogie magistrale
En 1990, soit dix-huit ans après la sortie du premier volet, Francis Ford Coppola achève sa trilogie sur la mafia italo-américaine. Décidé à entamer sa rédemption et expurger son passé criminel, Michael Corleone (Al Pacino) se rapproche de l’Eglise. Moins subtil dans la description psychologique des personnages, ce film possède en outre une trame scénaristique laborieuse. Heureusement, le final d’une grande violence dramatique, articulé autour d’une séquence lyrique envoutante, vient compenser les longueurs de cet opus. Bref, sans être mauvaise, cette dernière partie manque de souffle et n’atteint pas les sommets des œuvres précédentes.
3e et dernier volet de la saga "Godfather", le film conclut brillamment cette trilogie culte du cinéma. 3e film et 3e génération, qui vient à nouveau nous parler de l'histoire des Etats Unis maintenant en proie au libéralisme et au capitalisme. La réalisation et la mise en scène sont toujours aussi parfaites, et le scénario parvient à nous surprendre et à renouveler encore une fois les codes du genre.
Ce troisième volet du Parrain ne base presque plus son intrigue sur le livre original mais fait bien plus appel à l'imagination des scénaristes. Ce n'est pas forcément la raison pour laquelle le film est moins bon que les précédents, c'est simplement peut-être que ça sent le réchauffer. Les rapprochements avec le Vatican et la banque du même nom et les scandales associés sont moins intéressants je trouve. Il y a toujours une multitude de personnages et ça complexifie l'histoire. Andy Garcia en digne héritier a un beau rôle, secondée par une Sofia Coppola qui fait ses débuts ou presque. A noter la présence d'Eli Wallach qui joue le traite furibond.
3ème et dernier volet de cette saga !! J'ai trouvé ça long et ennuyeux !! Autant le début m'accrochait bien mais pour le reste il se passe pas grand chose malgré une bonne performance d'acteurs !! Saga terminé et pour ma part très loin d'être aussi culte ....
Horrible film qui n'a aucun sens du début à la fin. Je ne comprends par ces notes qui mettent le Parrain III quasi au même niveau que les deux premiers volets.
I - Qu'est ce que c'est que ce Michael Corleone?
Dans le Parrain I et II, Michael Corleone est un être froid, calculateur, terriblement avisé qui n'accepte de se faire manquer de respect par personne. Il ne parle que très peu mais a chaque replique, il terrifie son audience, y compris sa propre famille et même le téléspectateur. Ici nous avons affaire à un Don Corleone bavard qui n'arrête pas de jacasser, qui sourit, blague, pleure, crie qu'on appelle un docteur lorsqu'il fait une crise de diabète le tout ponctué du jeu d'acteur d'un Al Pacino qui avec ses guimiques post Scarface ne colle plus avec la version de Michael Corleone des années 70.
De plus que ce soit Vito ou Michael, le parrain de la famille Corleone ne se laisse jamais marcher dessus. Exemple : "Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser". Dans le second volet, le senateur tente de faire chanter Michael dans sa propre maison en lui faisant payer une licence 10 fois son prix. Michael rétorque aussitôt que non seulement il paiera le prix normal mais que ce sera le sénateur lui même qui l'a paiera de sa poche. Dans le Parrain III, Michael se faire marcher dessus du début à la fin. Par sa famille qui ne l'écoute pas (Anthony quitte le Droit pour se lancer dans la chanson, Mary refuse de ne plus fréquenter Vincent), par sa "Famille" non plus (assassinat de Joey Zaza décrété par Connie et Neri WTF) et par ses associés au Vatican qui ne sont pas du "milieu" mais qui l' escroquent en lui riant au nez comme s'il n'était pas le plus grand Parrain de la mafia new yorkaise.
La première scène de négociation nous montre d'ailleurs quel horrible navet sera ce film avec un archevêque sans bagou ni moyen de pression qui arrive à soutirer 100 millions supplémentaire à Michael en une demi seconde et ce, devant son avocat. Belle négociation Michael ! On est bien loin de celui qui a racheté la moitié de Las Vegas...
Alors s'il est évident que Coppola a voulu mettre en lumière que Michael a pris de l'âge et n'est plus le même, je ne reconnais en rien le Michael Corleone charismatique des deux premiers films.
II - La mafia new yorkaise la plus ridicule que je n'ai jamais vu
Qui touche à un capo sans l'accord de la comission est exécuté. Mais dans ce film nous avons un "soldat" qui bouffe l'oreille d'un Parrain juste après l'avoir insulté plusieurs fois et ni le parrain en question ni son garde du corps ne réagissent. Pire encore, la commission ne fait rien pour punir Vincent Mancini/Corleone alors que c'est normalement passible de mort.
Alors bien sûr Zaza réagit en envoyant des tueurs "très professionnels" mais encore ENORME BLAGUE. Dans le deuxieme volet Willy Cicci qui a pourtant tuer dans le Parrain I pour Michael et était l'homme de confiance d'un des meilleurs capitaines de Michael dans le Parrain II, indique aux enquêteurs qu'il n'a jamais reçu d'ordre direct de Michael mais toujours d'un intermédiaire.
Ici Joey Zaza envoie deux tueurs novices et SURPRISE ces derniers indiquent à Vincent qu'ils ont été engagé directement par Zaza, Parrain de la mafia qui a sans doute jugé utile de prendre des risques énormes en donnant l'ordre lui même (LOL).
Inutile de parler de la scène de l'hélicoptère qui parle d'elle même donc on va passer au grand III
III - Incohérences sur incohérences
Visiblement on rentre au Vatican pour tuer une des plus éminents archeveques comme dans un moulin comme si ce n'était pas l'un des lieux les mieux gardés au monde. Les gardes Suisses étaient sans doute assoupis.
Lorsque Vincent apprend que les deux gardes du corps jumeaux qu'il avait engagé (pourtant les meilleurs selon lui) pour la sécurité de Michael et sa famille ont été retrouvé morts dans le théâtre, tout ce quil trouve à dire c'est " que tout le monde retourne dans sa voiture dans le calme" au lieu de mettre tout le monde à l'abri et de trouver l'assassin.
Et j'en passe. Bref cela mérite deux étoiles pour le jeu d'acteur de Diane Keaton et Sofia Coppola et en souvenir des deux premiers films qui sont des chefs d'œuvre.
Une des meilleures trilogie de l'Histoire du cinéma ! Le Parrain 3 conclue à merveille cette trilogie de mafia, qui ne sera sûrement jamais égaler. Ce 3e film est moins "mafia" que les 2 précédents, mais à l'inverse, est beaucoup plus dramatique. Les relations familiales deviennent importantes dans Le Parrain, mais dans le 3e opus, ce domaine est + présent. Que dire de son final haletant ! La boucle est bouclée avec une fin émouvante ! Excellent
Je dois avouer après avoir vu le Parrain partie I et le Parrain partie II, avoir eut un peu peur avant de voir ce troisième opus. J'avais peur que celui-ci viennent entacher ce chef d'oeuvre, en effet le Parrain III a été réalisé environ 15 ans après le précédent film. J'avais également peur que le coup de vieux prit par certains acteurs soit perturbant. Et bien tout ceci a été directement oublié au bout de quelques minutes, ce film vient compléter d'une bien belle manière les deux précédents et j'en suis fort content. Le scénario est bon, les personnages aussi et Al Pacino malgré le fameux ''coup de vieux'' reste au top. C'était vraiment un très bon film ce Parrain III et je trouve qu'il vient conclure à merveille une trilogie historique pour le cinéma. Alors n'hésitez pas, il en vaut le détour.
Le 3ème volet d'une trilogie qui fait partie des plus grands chefs d'oeuvre du 7ème art avec des acteurs d'un haut niveau. Al Pacino excelle dans ce rôle de parrain en pleine rédemption. Seul bémol, les dates : Le film commence aux Etats Unis en 1979. à l'occasion de la réception du sacre de Michael, Kay, incarnée par Diane Keaton, son ex femme échange avec Mickael, et évoque qu'ils ne se sont pas vus depuis 8 ans. Or, lors de leur séparation dans le Parrain 2ème partie, on est en 1974 (ce qui ramène à 5 ans) D'autre part, quand la famille Corléone se rend en Sicile, quelques temps plus tard, le pape paul VI meurt. Ce dernier est mort en Aout 1978, dans la réalité !!! Des petits détails de chronologie qui n'altère pas la qualité du film et de la trilogie Conseil : Regardez "The offer" la mini série expliquaient les nombreux problèmes qu'ont eu Coppola, mais aussi l'équipe de la production pour monter le film... instructif... Et enfin, après avoir visionné ces 3 chefs d'oeuvres, plusieurs fois, tout au long de l'histoire, le fruit qu'est l'orange apparait dans plusieurs scènes. Un symbole ? mais lequel. Si quelqu'un a une explication cinématographique, j'aimerai bien la connaitre.
3 étoiles pour moi. Le film n'est pas mauvais et l'intrigue du Vatican n'est pas mal du tout et leur version de la mort de Jean-Paul 1 est plutôt bien trouvée. Néanmoins, le rythme s'essouffle sérieusement.
Trop de scènes sont du "déjà vu", spoiler: notamment l'ascension de Vincenzo Corleone qui est un clin d'oeil à celle de Vito, Connie la chialeuse qui s'est transformée en marraine commanditaire, la fille Corleone dont on sait déjà qu'elle va payer , bref, le film n'est pas mauvais en soit, ça aurait même été un bon film de mafia dans un autre contexte mais on voit quand même qu'il n'a pas été fait en même temps que les autres, que 20 ans se sont écoulés.
Je l'ai vu au moins deux ou trois fois moins que les deux autres "Parrain".
Difficile d'apporter une critique sur le 3è volet du Parrain sans faire référence aux deux premiers...
Je pense avoir visionné la saga une bonne dizaine de fois depuis une vingtaine d'années, et j'en reste sur le constat qu'il s'agit sans doute l'une des plus belles oeuvres cinématographique de tous les temps.
Effectivement, quel talent que de réaliser 16 ans après le second volet cette 3e partie. Le scénario, le rythme, les décors, le talent des acteurs, tout est homogène. Je regrette l'absence de Tom Hagen, subtilement signalé comme décédé, mais on retrouve toute la famille... effectivement 16 années plus tard. Les enfants ont grandis, Michaël a vieilli mais reste imperturbablement dans cette quête de "lavage" du passé et du blanchissement de ses affaires. Ce père, à la fois aimant et criminel en devient presque touchant, jusqu'à la pitié lorsqu'il confesse avoir ordonné la mort de son propre frère.
Bref, une oeuvre magnifique, un soin des détails : la chanson du fils, le retour sur les traces de son séjour en Sicile, quelques rapports avec des faits ayant existes (La mort de Jean-Paul I). Chaque plan est pensé, chaque silence est voulu, quelques longueurs à mon avis utiles à soutenir la dramaturgie du scénario, je le revisionne avec le plus grand plaisir à chaque fois...
Je tiens avant tout à préciser que je ne suis pas fan des deux premiers (je trouve le premier pas mal mais sans plus et le deuxième dispensable et foutraque), c'est donc sans surprise que j'ai eu beaucoup de mal avec ce troisième opus de la trilogie "Le Parrain", une nouvelle fois réalisé par Francis Ford Coppola et sorti en 1990. Nous retrouvons ici Michael Corleone en 1979 qui tente de rentrer dans le "droit chemin" mais est en conflit avec un gangster, Joey Zasa, tout en faisant des transactions avec le Vatican. Cet épisode à la particularité de s'appuyer sur des choses vraies, ou du moins supposémment vraies en s'appuyant notamment sur des théories du complot, concernant la mort du pape Jean-Paul 1er qui serait liée au scandale de la banque Ambrosiano. Alors d'un côté historique, ce n'est pas mal car cela nous pousse à nous intéresser à cette histoire pour démêler le vrai du faux mais d'un point de vue cinématographique, on sent bien que cette suite a surtout été produite pour l'argent. Même je n'apprécie pas tellement le deuxième opus, il reste complémentaire au premier, l'histoire de la famille Corleone s'étalant alors sur deux films mais surtout sur deux générations. Ici, nous assistons en réalité à la suite du business géré par Michael mais ce n'est pas bien intéressant Déjà que je trouvais les deux premiers très longs mais alors le rythme de celui-ci est terriblement trainant ! Nous avons en effet de nombreuses scènes qui ne servent pas à grand-chose, ce pourquoi d'ailleurs la version director's cut sortie en 2020 a été raccourcie d'une dizaine de minutes. Concernant le casting, il n'y a en revanche rien à dire, tous sont très bons, notamment Al Pacino, Andy Garcia et Diane Keaton. "Le Parrain, 3e partie" est donc une suite qui me parait bien dispensable.