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    Le Parrain, 3e partie
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    4,2
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    488 critiques spectateurs

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    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2018
    Interminable, pompeux, et confus, ce troisième volet du 'Parrain' est uniquement sauvé de la complète nullité par son univers, brillamment mis en place dans les épisodes précédents, et par d'intéressantes idées scénaristiques et de mise en scène sur la façon dont la vie imite parfois l'art. La fin tragique, potentiellement superbe, est malheureusement gâchée par d'affreux effets, tandis que le reste de l'histoire se perd en d'innombrables intrigues sans intérêt.
    Nicothrash
    Nicothrash

    371 abonnés 3 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2018
    Après un deuxième volet qui m'a passablement déçu, je retrouve ici quelque peu le plaisir que j'ai eu à visionner le tout premier opus. On suit de nouveau Michael Corléone (Al Pacino), qui a bien vieilli et cherche la rédemption pendant qu'un jeune loup (Andy Garcia) se verrait bien reprendre les rênes de la "famille". L'intrigue est beaucoup plus intéressante dans cet ultime volet et malgré les 2h40, on ne décroche jamais vraiment à la faveur de nombreux rebondissements et d'une galerie de personnages utiles. Pas mal d'émotion transpire également de ce métrage, bien plus que lors du précédent et l'on suit l'avancée des personnages principaux avec un réel intérêt et ce jusqu'au final parfaitement maîtrisé et qui vient enfin boucler la boucle de la véritable lignée des Corléone. Une fresque assez passionnante à suivre pour le coup malgré comme d'habitude pas mal de temps morts et un épilogue de belle qualité pour l'une des plus grande trilogie de l'histoire du cinéma. Une fin à la hauteur donc et des interprétations de grande qualité remontent allègrement le niveau de la deuxième partie, longue et peu palpitante à mon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Troisième et dernier volet de la trilogie inspirée de l'œuvre de Mario Puzo, "Le Parrain 3" est très certainement le film le moins apprécié de la trilogie par la majorité des gens. Il est vrai que ce troisième opus est assez différent des deux autres, qu'il comporte quelques longueurs, que le rythme est lent et que les nouveaux personnages ne sont pas tous très intéressants. Mais bon, d'un autre côté, "Le Parrain 3" sait séduire là où il faut : réalisation de haute volée, photographie irréprochable, casting de folie et scénario maîtrisé de bout en bout. L'histoire se concentre principalement autour de la rédemption de Michael Corleone, qui tente d'expier ses fautes passées au travers de sa famille, de l'église ou encore de sa terre d'origine. Mais c'est surtout à partir du moment où l'action bascule en Sicile que "Le Parrain 3" trouve sa véritable identité et se sublime. Le final, qui prend place au Teatro Massimo Vittorio Emanuele, est dantesque et clôt cette superbe trilogie de la plus belle des manières. Puis, entre nous, les paysages siciliens sont vraiment à tomber...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Je trouver le film bien il mois bien que les autre sa peut s expliqué par la volonté de faire un film mois intéressant car car la vie Michael corleone est a sa vie même lui il s ennuie et il a des remord
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2018
    Et voilà le 3ème opus! Lorsqu'on arrive à la fin de ce film, on se dit qu'il n'est que la suite des autres, que l'histoire sanglante se poursuit inéluctablement, que la paix ne peux régner dans ce monde de mafieux.Mais celui-ci a la particularité de lier la mafia spoiler: avec l'église catholique et sa banque
    . Quand on sait spoiler: les affaires liées à cette banque
    , Ô combien sulfureuses, alors on se dit que ce film s'approche tellement de la vérité, qu'il parait si crédible que qu'il devient un monument du cinéma. Vous aurez compris je pense que le scénario est béton, les acteurs idem, les paysages superbes et les scènes d'action sobres et très bien montées. Je me demande encore pourquoi je ne lui ai pas donné 5 étoiles...allez savoir!
    Saladin Y.
    Saladin Y.

    2 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2018
    Souvent mis en retrait par rapport aux deux premier volets ce Parrain 3eme partie est pourtant un très grand film...la liaison avec le vatican est traitée de façon très judicieuse, andy garcia prend une ampleur certaine au fil de l’ histoire pendant que son Oncle lui vieillit progressivement et ressemble de plus en plus à son père Vito! En ce sens cette trilogie est dantesque car chaque épisode est comme une partie d’ un puzzle qui se reforme à la fin!!encore une mise en scène au cordeau et un scénario d’ une grande habileté!!il faut savoir que la longueur de chacun des 3 épisodes ( en moyenne 3 heures par film) passent à une vitesse exceptionnelle, n’ est ce pas là une preuve de la force de Coppola? Petit clin d’ oeil à la fille du réalisateur qui tient son premier rôle en tant qu’ actrice en jouant la fille de M.Corleone!!encore un chef d’ oeuvre de plus pour la collection
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    95 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2018
    Après avoir été fasciné par les deux premiers volets de la trilogie, j'ai senti une véritable baisse de régime et d'inspiration dans ce volet final. Il est dommage de conclure une fresque si grandiose ainsi. Toutefois, "Le Parrain : 3ème Partie" demeure tout de même un très bon film si on le prend individuellement.

    En effet, Al Pacino prend de plus en plus d'ampleur dans la trilogie au fur et à mesure des films pour aboutir dans ce volet à ce que l'intrigue tourne autour de ses états d'âmes. Le Parrain souhaite sortir sa famille des affaires illégales et traite pour cela avec le Vatican en véritable homme d'affaires.

    La critique du fonctionnement et des intrigues dans la cité pontificale est d'ailleurs au centre de ce film, peut-être même plus que les difficultés d'un mafieux de sortir de son monde qui le rattrape sans cesse.

    Francis Ford Coppola traite ce sujet d'une manière encore une fois grandiose. C'est un réalisateur immense qui montre toute la virtuosité qui l'habite.

    Malheureusement, il manque cruellement de personnages charismatiques tels que Vitto Corleone, Sonny ou Tom Hagen dans les précédents films. Cette fois-ci, nous devrons faire avec un jeune impétueux passablement énervant et la fille niaise et transparente de Michael Corleone. C'est là où le bât blesse : avec des personnages beaucoup plus forts et attachants, ce troisième volet aurait pu se situer dans la lignée de ses prédécesseurs. Ce n'est malheureusement pas le cas et je suis le premier à le regretter.

    Je finirai simplement par un autre regret : la musique qui marquait l'identité du "Parrain" se fait beaucoup plus discrète dans celui-ci.
    t n
    t n

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    Simplement la fin d un chef d oeuvre 5/5 ...la fin est comme on pouvait l'imaginer dans la logique de cette trilogie parfaitement mener !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    La rédemption, quasiment biblique, de Michael Corleone... La scène de la confession ainsi que la grandiose scène finale à l'opéra sont tout particulièrement abouties et réussies.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Il aura fallu attendre le tout début des années 1990 pour enfin voir paraître le dernier volet du Parrain, avec un Al Pacino cinquantenaire fort de son expérience après des classiques comme Un après-midi de chien, Scarface, Mélodie pour un meurtre ou encore Dick Tracy. Dans la droite lignée de la saga, ce troisième film met en scène un Michael Corleone fatigué des activités mafieuses de sa famille et désirant se réhabiliter aux yeux de la société, en négociant notamment avec des haut-placés de l’Église. Bien qu’il parvienne à vendre ses affaires illégales, son passé le rattrape et ses concurrents commencent à viser ses points faibles. Le film vaut beaucoup pour l’interprétation d’Andy Garcia (Les Incorruptibles, L’Enjeu) en tant que neveu de Michael voulant prendre la relève tout en se rapprochant fortement de la fille de son oncle Mary Corleone, jouée par Sofia Coppola (qui avait déjà fait une apparition dans les deux premiers volets, ainsi que dans le court-métrage Frankenwinnie de Tim Burton puis Star Wars la menace fantôme aux côtés de la reine Amidala). Parmi les parrains d’autres familles se cache même Eli Wallach, bien connu pour son rôle de Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand.

    Tout aussi poignant que le deuxième épisode, le film se veut également plus moderne dans sa réalisation tout en conservant l’esprit si particulier de la saga, avec de tristes mélodies et une réflexion particulière sur le sens de la famille, allant jusqu’à spoiler: l’inceste concernant Vincent et Mary, union qui déplaît fortement à Michael bien qu’aucun acte de violence ne soit étonnamment à relever à ce niveau
    . Le final à l’opéra manque cependant de clarté entre les nombreux spoiler: assassinats dans l’ombre
    et le complot spoiler: que semblent mettre en place Vincent et sa mère
    . Malgré une fin brutale mais assez expéditive comme si Coppola n’avait pas pu aller au bout de son idée, Le Parrain 3 reste très réussi et parvient à brillamment conclure une saga d’anthologie.
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Longtemps considéré comme une mauvaise suite (et encore aujourd'hui) parce que moins bon que les deux premier opus, Le Parrain 3 est en fait un très bon film et arrive à conclure assez bien la saga.
    L'histoire est bien construite et offre quelque chose de différent des premiers films. Alors certes il y a quelques faiblesses dans le scénario mais il n'y rien de dramatique pour autant. Le principal défaut du film est surtout au niveau du rythme, la partie new-yorkaise est génial mais la partie sicilienne (malgré son intérêt) traîne trop en longueur.
    Au niveau du casting c'est du très bon, à part peut être Anthony Corleone.
    Sans être a la hauteur des deux premiers opus, le Parrain 3 reste un film de qualité magnifiquement mis en scène!
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Le meilleur pour la fin. Le parrain 3, au twist ending culte nous offre un splendide dénouement pour terminer cette saga de plus de 9 heures. Merci à Ford Coppola pour la trilogie Le parrain. Une mise en scène impeccable et de belles scènes d’action, le troisième volet ressemble à un film de guerre. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    J'ai longtemps attendu avant de voir ce troisième épisode. A vrai dire je devais déjà avoir vu une dizaine de fois ses deux prédécesseurs avant de décider de me lancer. J'avais des craintes, d'abord le fait que l'opinion générale soit que c'est le plus faible des trois, ensuite l'absence de Robert Duvall, Tom Hagen étant l'un des personnages les plus intéressants après Michael et Vito. Et puis aussi l'absence de Nino Rota, et du coup la crainte que la musique s'appuie davantage sur les thèmes des films précédents que sur de nouveaux thèmes.
    La scène d'ouverture est magnifique avec les images de la propriété du Lake Tahoe dévastée. Coppola pose le ton du film: on va avoir le droit à de la poésie macabre. Coppola voulait appeler le film "La mort de Michael Corleone", c'est un titre qui aurait convenu tant le film parle de la mort et par la photographie de Willis et les costumes de Canonero, Coppola crée une atmosphère qui va laisser progressivement s'exprimer la peur de la mort de Michael.
    En parlant de photographie, mon premier grand bonheur en voyant ce film, c'est de retrouver l'atmosphère des précédents. J'avais oublié qu'indépendamment du scénario et des acteurs, un film où derrière la caméra on trouve Coppola et Gordon Willis se devait d'être vu par tout amateur de cinéma. On oublie souvent quand on salue cette trilogie de rappeler combien les gens qui ont travaillé dessus sont parmi les meilleurs de leur génération, qu'il s'agisse de Coppola et Willis mais aussi de Tavoularis (décors), Rota ou Walter Murch (montage). Ainsi comme ses prédécesseurs, Le Parrain est un film qui non content d'être parfait techniquement, est aussi très beau avec une magnifique utilisation des couleurs, des scènes très sombres, crépusculaires, et des scènes irradiés de soleil. Qu'est-ce que l'atmosphère du Parrain? C'est difficile à décrire. Mais par exemple quand les personnages se mettent à chanter à la fête au début du film, ou quand le fils chante une chanson à son père, cela nous rappelle l'omniprésence de la musique (Johnny Fontane, la musique de baptême dans le 1, la fête à Lake Tahoe, les cafés de Cuba, l'opérette que va voir Vito dans le 2). Il y a aussi la Sicile. Les airs de musique...En tout cas, en voyant combien ce style plait au cinéphile que je suis, je me rappelle ma principale crainte avant de voir Le Parrain 3: ne plus avoir d'autres film du Parrain à voir.
    Pour ce troisième film, Coppola est libre. Et la première chose qu'il fait, c'est d'en finir avec l'influence du polar américain. Celle-ci a disparu dans ce troisième épisode à l'exception de la scène d'Atlantic City, à propos de laquelle on peut penser que Coppola s'est moins investi que sur la scène à l'opéra. Il se contente de servir au public sa dose d'action et de faire avancer son histoire, mais on sent que ce n'est pas l'action qui l'intéresse. Ce qui intéresse Coppola, c'est les personnages, et la corruption du pouvoir. Après la police de New York, puis les sénateurs américains, voici l'Eglise. Là où il y a pouvoir, il y a corruption, il y a crime. Le constat de Coppola est implacable et appuyé sur des faits réels (un scandale à la banque du Vatican), il est très convaincant. Coppola signe une œuvre crépusculaire, avec des accents de nihilisme. Et c'est là qu'on comprend son choix de dépoussiérer son œuvre.
    Et dépoussiérer est le mot juste. Coppola revient à son œuvre la plus célèbre et dépoussière, il remet sa caméra au même endroit et montre les effets du temps d'abord sur les visages de Pacino et Keaton. Le temps a passé. Les personnages sont à la recherche d'une seconde jeunesse ou d'une rédemption qui n'existe pas. Pacino voudrait légitimer ses affaires mais il laisse finalement Vincent prendre le contrôle des affaires familiales, acceptant donc l'idée qu'un reglement de compte final est indispensable. S'il y a un personnage marquant de l'histoire du cinéma auquel Pacino fait ici penser, c'est le prince Saline du Guépard et Vincent serait son Tancrède. D'ailleurs tout le film est marqué par l'infuence de Visconti. Michael renvoie à Salina mais aussi au compositeur de mort à Venise qui voit le monde une dernière fois. L'opéra renvoie à Senso et sa scène d'ouverture ou au bal du Guépard, interminable séquence pendant laquelle le héros comprend qu'il a échoué. Et le Parrain dans son ensemble renvoie à Rocco et ses frères, le drame commençant quand le père doit s'effacer. Enfin, Coppola offre un rôle à Helmut Berger, muse de Visconti.
    Le Parrain 3 est donc un film sur l'impossibilité de revenir en arrière. Plus que jamais la famille Corleone apparait comme une famille de tragédie grecque, maudite telle les labdacides ou les atrées, qui commet des crimes et en paye le prix. Connie devient presque une oracle et incarne un personnage à ce point propre au mythe qu'il en serait presque étrange au cinéma, un personnage qui organise les meurtres, et défend la famille en poussant les autres à commettre des crimes, tel Eve ou la mère de Salomé dans la Bible, tel Catherine de Médicis dans la reine Margot. Vêtue de noire, elle annonce le drame final, et le plan où elle recouvre son visage du voile de deuil est un des plus saisissant d'un final qui ne manque pas de plan marquant. Le personnage de Vincent n'est pas intéressant en lui-même mais en ce qu'il rappelle de Michael, de Vito et de Sonny. Il est ambitieux, calculateur, sans état d'âme, bagarreur, d'une fidélité sans faille à la famille. Anthony incarne le fils qui réussit à s'en sortir, tandis que Mary deviendra la martyr de la famille, renvoyant aux plaies d'Egypte, au massacre des innocents, et à plein de mythes grecque, où l'innocence paye pour les crimes de ses pairs.
    Sofia Coppola livre une performance loin d'être aussi mauvais que ce que j'avais entendu, et sans mériter d'oscar, elle n'affaiblit aucune de ses scènes et n'ayant pas d'autre grand rôle à son actif, elle devient assez facilement Mary Corleone dans l'imagination du spectateur et est donc très crédible. Talia Shire livre sa meilleure performance de la trilogie, Andy Garcia n'est pas autant une révélation que Pacino ou De Niro dans les précédents volets, mais il est tout de même très bon, tout comme Keaton, qui comme dans les précédents volets montre qu'elle est bien plus qu'une actrice de comédie. On peut cependant regretter que les méchants ne soient pas aussi marquants que Barzini ou Fanucci.
    Le Parrain 3 est un digne héritier de ses prédécesseurs et un grand film, qui vient conclure peut-être la seule trilogie dont les trois films soient radicalement différents les uns des autres tout en racontant la même histoire et sont tous des chefs d'oeuvre.

    A noter la première scène, la confession de Michael, Kay et Michael qui visitent Corleone (magnifique plan de l’église où ils jaillissent soudain au premier plan) et tout le final à l'opéra.
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    Cette troisième partie de la saga du plus célèbre des parrains se situe dans le monde moderne et montre l'adaptation des pratiques de cette famille mafieuse avec les règles de cette nouvelle époque. Pour le coup, c'est bien moins passionnant que dans les deux premiers volets et la première partie du film est assez brouillonne, assez alambiquée et on se demande si ce film ne va pas gâcher cette saga relancée 16 ans après le deuxième volet.
    Mais alors que dire de cette deuxième partie avec le retour des Corleone au pays, en Sicile ! Grandiose, absolument fabuleux, cette seconde moitié de film tient du chef d’œuvre et on retrouve tout le charme et la dramaturgie qu'on avait aimé lors du premier film ou Mickaël découvre la Sicile. La scène de l'opéra, longue et passionnante, tragique mais tellement captivante fait partie de ces scènes mythiques du cinéma et nous prouve que le réalisateur Francis Ford Coppola est un génie qui a un sacré savoir faire ! Au delà de cette ambiance sombre très bien retranscrite, un nouveau venu fait son apparition dans la saga et crève l'écran... Il est d'ailleurs impressionnant de voir à quel point les seconds rôles ont pu à se point surclasser le héros de l'histoire avec Al Pacino face à Marlon Brando dans le premier épisode, Robert De Niro bien meilleur qu'Al Pacino dans la suite et enfin Andy Garcia bluffant toujours face à Al Pacino. Une fresque historique de la mafia se conclue avec ce film et cette fin magistrale même si on regrette cette dernière scène bâclée et sans prise de risque du réalisateur.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Suite et fin de cette fresque criminelle, "Le Parrain III" sonne comme une œuvre plus personnelle pour Coppola. Abandonnant la complexité narrative des deux premiers volets, il fait de cette conclusion un récit plus individuel, centré sur Michael, malade et vieillissant.

    Pas moins ambitieuse, mais clairement plus apaisée que ses ainées, cette troisième partie déconstruit avec brio son héritage. Le schéma narratif des films précédents (fête d'introduction, élément perturbateur, voyage en Sicile, bain de sang final) est ainsi complètement chamboulé, les menaces qui pèsent sur Michael semblant pouvoir venir de son cercle privé, de ses anciens ennemis et associés, mais aussi de son propre corps, sa santé lui faisant défaut. Si il se joue d'une structure qu'il a lui-même établie, Coppola souligne aussi l'évolution, de son personnage mais aussi de la société, par certaines scènes, faisant écho à des moments clefs des deux premières parties.

    Le cinéaste ne se contente pas de renverser ce que le spectateur pensait comme acquis, mais y voit aussi une façon de démystifier des figures qu'il a lui-même immortaliser. "Le Parrain III" est ainsi beaucoup plus désenchanter, et décide de traiter de front des problématiques qui n'étaient jusque là qu'effleurer : la mort de Fredo, les tensions avec Kay mais aussi la façon dont une telle vie ronge l'homme et son entourage.

    Malheureusement, développer l'axe intime aurait dû être la seule préoccupation de Coppola, qui se perd dans une intrigue politique et religieuse, peu captivante tout d'abord, mais qu'il ne parvient pas à faire exister au sein de cette ligne directrice passionnante. Car ce sont bien les démons internes qui fascinent ici. Ceux d'un homme qui, en prenant le chemin de son père, s'est perdu dans une vie qui ne lui était pas destinée.

    Coppola sublime ce récit par sa mise en scène, majestueuse à l'instar des deux premières parties, le cadre révélant plus que jamais ce qui torture ses protagonistes : comme la déchirante confession de Michael, isolé, où la passation de pouvoir vers Vincent, dont l'arrière plan est annonciateur de la tragédie à venir.

    Que "Le Parrain III" soit inférieur à ses ainés est une évidence : la narration manque d'équilibre et certains pans du récit peinent à convaincre (la romance entre Vincent et Mary parvient même à exaspérer). Du reste, si le long-métrage est souvent déprécier à cause de son manque d'ambition, c'est justement là qu'il trouve sa force. Se jouant des idoles qu'il a crée, Coppola met en scène des peurs, des angoisses et une recherche désespéré du pardon, mais regarde encore une fois vers l'avenir. Cette troisième partie conclut de façon inattendue une des plus belles trilogie du cinéma, qui s'apprécie comme un chef d'œuvre collectif, plus que comme des réussites individuels.
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